Arrivée Tardive

Pendant que les hebis se battaient contre Red, la chatte en avait profité pour se servir des grillades pas tout a fait cuites. Elle en était a sa 5ème part quand elle annonça au cuistot qui semblait partir.

"-Bah et les grillades des gens t'en fais quoi? Je suis sure que j'étais pas la seule à avoir faim ^^. En tous cas tes brochettes étaient très bonnes."

La chatte sous forme de chanteuse tira la langue au mibu puis reparti en direction du grill.

Zen qui était encore absent de la scène accourut aussi tôt lorsqu'il ressentit qu'Haruki était en danger, lorsqu'il arriva il la vit au sol, Kyousuke lui mordant le coup, il eu d'abord l'envie de bondir sur ce type et le trucider, mais il remarqua que l'homme avait la marque des Hebi sur la main, d'autant que si Kyo et Soruka le laissait faire, c'est que ce n'était pas pour rien, d'ailleurs lorsque Kyo prit la parole, cela avait permit à Zen de comprendre qu'il s'agissait d'une technique de soin.

"J'arrive trop tard apparemment. Qui l'a mise dans cet état ? Je lui ferai payer!"

Demanda Zen à Soruka et Kyo. Puis il se tourna vers Kyousuke.

"C'est donc toi le nouveau ?"

Bien qu'il avait soigné Haruki, Zen revoyait ce type la mordre au coup, ce qui avait pour effet de l'énerver. Zen ne savait d'ailleurs pas pourquoi il réagissait de la sorte, faut dire, il ne c'était pas encore familiarisé avec tout ces sentiments.

Kyousuke s'étonna de la force de Kyo qui le portait sans mal, lui et Haruki.

"C'est bon, je peux encore marcher seul!" dit-il sèchement en s'appuyant sur l'épaule du samouraî pour en descendre.

En réalité il avait encore le tournis, du fait d'avoir donné trop de sang mais l'idée de dépendre de quelqu'un pour ce genre de chose ne lui plaisait pas.

" Oui, c'est moi le 'nouveau'. Et tu es ...? " répondit-il à Zen, qui venait juste d'arriver, "Quant à celui qui à fait ça, il est déjà loin" ajouta-t-il, devançant Soruka et Kyo.

Il ignorait pourquoi mais il avait l'impression que Zen éprouvait une sorte d'aversion à son égard

Tout comme Kyousuke, Haruki descendit rapidement de l'épaule de Kyo, mais à cause de son affaiblissement du moment et de son état habituel, elle tomba. Sans trop de problème elle se releva et avança vers Zen, souriante, comme à chaque fois, elle était assez contente de le voir, elle était aussi dans un sens contente qu'il soit arrivé trop tard, il n'avait du coup pas pu l'empêcher de se battre. Semblant se rappeler de quelque chose, elle pencha la tête et murmura quelque chose à elle même avant de rejoindre celui qu'elle aimait et qui semblait ne pas trop apprécier le nouveau Hebi.

"Ne t'inquiète pas, Zen, c'était juste Red. Je l'ai combattu et malheureusement ça ne s'est pas fini par ma victoire...Au moins le petit chien m'a fait comprendre que je manquais encore un peu d'entrainement avant de pouvoir me mesurer à KalimShaar...Faudra juste que je m'entraine deux fois plus qu'avant, rien de trop dramatique donc..."

Elle adressa un nouveau sourire à Zen avant de lancer d'un air assez sérieux :

"Je fais les présentations ? Kyousuke, je te présente Zen, il fait, tout comme nous, partie des Hebi. Zen, lui c'est Kyousuke, il est devenu Hebi aujourd'hui."

Haruki tourna un instant la tête vers Kyousuke.

"Je pense que je dois te remercier et te souhaiter la bienvenue chez les Hebis...Dans ce cas, considère que c'est chose faite !"

En regardant de plus près, on aurait dit que Zen semblait en colère après Kyousuke, contrairement à celui qu'elle aimait, la nécromancienne pu comprendre ce qu'était ce sentiment, elle eut alors un petit rire avant de le regarder droit dans les yeux.

"La jalousie est inutile quand elle n'est pas justifiée et, si tu me fais confiance, elle n'est pas justifiée..."

Elle se lova alors dans les bras de Zen, comme pour le rassurer.

Lysis avait observé le combat près de sa "maman", elle s'approcha alors de Kyousuke et lui tira la manche, il put alors la voir normalement, elle avait l'air grave.

"Vous n'auriez pas du la soigner, monsieur...Ca aurait été tellement plus facile...Soigner Iota Bêta Keréa est une grave erreure...C'est dangereux ce que vous avez fait, monsieur..."

Elle pointa alors Haruki du doigt, sans même la regarder, observant le vampire.

"Elle finira par vous tuer ! Que ça soit directement ou indirectement, elle vous tuera ! Vous feriez mieux de la tuer maintenant qu'il est encore temps ! Bientôt, il sera trop tard !"

Elle se tourna alors vers Zen.

"Vous aussi, monsieur, vous devriez faire attention...On peut pas être sûr de la parole d'Iota Bêta Keréa...Elle vous ment ! J'en suis sûr ! Elle vous tuera si vous ne faites rien ! Tuez-la ! Vous avez encore du temps ! Mais...Il diminue..."

Elle pointa alors du doigt l'ange noir.

"Avec ça, vous pourrez la tuer d'un coup ! Il faut aussi lui transperser le ventre juste après, comme ça, on atteindra le risque zéro..."

Elle fit alors un grand sourire à Zen.

"Elle est affaiblie maintenant, ça sera plus facile ! Je suis de tout coeur avec vous ! Courage, monsieur ! Un seul coup pourrait suffir !"

Kyo était en train de partir lorsque la chatte rappellat au mibu que son rôle de cuistot , c'est alors que haruki et kyosuke quittèrent les épaules du samouraï , étant visiblement encore en état de se mouvoir.
il décidât donc de retourner au fourneau mais zen fit son entré, il dégageait de l'animosité envers le vampire.

*serait-il jaloux*

se demanda alors le samouraï.
C'est alors que lysis sortie des jupons de vp pour venir faire un discours trés étrange, elle desirais que l'on transperce le ventre d'haruki, ce qui évidament mit kyo en rogne.

<<Toi je peut pas te sentir déjà que je te voit sous forme d'un brouillard je te trouve louche mais en plus tu voudrait transpercer le ventre de mon amie, il est hors de question que je te laisse faire ça.>>

kyo pointât son katana vers lysis

<<explique toi avant que je te fasse du mal .>>

Kyousuke fût plutôt surpris de voir la fillette lui tirer la manche, il s'attendait plus à ce qu'elle le fuie... et il le fût davantage qu'elle se montra à lui sous sa véritable apparence. Il la regarde droit dans les yeux tandis qu'elle lui parlait de quelque chose qui échappait totalement au vampire. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi la gamine souhaitait la mort d'Haruki. Mais Lysis avait l'air de penser ce qu'elle disait, Ses yeux n'étaient pas ceux d'une enfant qui faisait un caprice... Elle s'approcha alors Zen et conseilla à peu près la même chose. Kyousuke s'attendait à ce que le Hébi réplique au quart de tour -ce qui aurait été justifié- mais ce fût Kyo qui réagit le premier, pointant son arme vers Lysis en lui demandant des explications sur ses dires. Kyousuke s'approcha du samouraï et posa la main sur la lame, la poussant doucement vers le bas.

"Baisse ton sabre, Kyo" lui dit-il, "Ce n'est qu'une enfant, elle ne sait pas ce qu'elle fait"

Avant que soit au tour de Zen d'intervenir, il posa une main dans le dos de la fillette et la poussa un peu à l'écart puis il s'accroupit afin de se mettre à la même hauteur qu'elle

" Kéréa~quoi? Mais qu'est-ce que tu racontes à la fin, pourquoi nous tuerait-elle ?" lui demanda-t-il avec insistance car lui aussi se demandait la raison de telles paroles.

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Lysis continua de pointer Haruki du doigt, elle semblait effrayée par cette dernière.

"Iota Bêta Keréa, arrête de tromper les autres ! Tu es déjà en partie réveillée ! Tu peux te montrer ! LÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂCHE !"

La voix de Lysis ne tremblait pas comparé au reste de son corps, elle paraissait même froide et on ne peut plus sincère.

"Il faut la tuer...La tuer...LA TUEEEEEEEEEEEEER ! Et après...Il faut tuer son enfant, il ne faut pas qu'il naisse ! Il ne faut pas qu'il naisse ! Il ne faut pas qu'il NAAAAAAAAAAAAAAISSE !"

Lysis se tourna vers Kyo, le regardant dans les yeux, il la vit alors telle qu'elle était, un regard mi-suppliant, mi-effrayé, elle se tourna avec ce même regard vers Kyousuke et Zen.

"Il faut éviter que les autres se réveillent ! Elle va rompre le pacte ! Elle va le rompre ! Elle va le ROOOOOOOOOOOOOOOOOOOMPRE ! Il faut l'arrêter ! Il faut l'arrêter ! Il faut L'ARRÊTEEEEEEEEEEEEEEEEEEEER !"

Elle se mit alors même à pleurer, regardant tour à tour les trois hommes, ils purent voir que son regard dégageait une immense sincérité.

"Tuez-la ! Tuez-la ! Tuez-la ! TUEEEEEEEEEEEEEEEZ-LAAAAAAAAAAAAAAAA ! C'est dans ses gènes de tuer ! Elle tuera ! Et elle redonnera la vie à ceux qui tuent ! C'est la plus dangereuse des douze ! Les douze monstres renaîtront si elle vit ! Ca sera la chaos ! Iota Bêta Keréa...A la douzième heure, tu renaitras...IL FAUT LA TUEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEER ! Pitié ! Pitié ! Pitié ! Tuez-la avant qu'il ne soit trop tard ! Tuez Iota Bêta Keréa ! TUEZ-LAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !"

S'en était trop pour Zen, il saisit le manche de son Katana et donna un grand coup avec celui ci dans l'estomac de Lysis, sans le moindre scrupule, sans montrer quelconques émotions dans son regard, et répondit séchement.

"Arrête de brailler avec tes histoires, tu me les brises !"

Il s'attendait déjà a recevoir des sermons notamment de la part de Kyousuke qui venait d'ailleurs d'étonner Zen, lorsque celui ci lui parla d'une enfant.

"Une enfant ? Tu plaisante ? elle semble même bien plus âgée que nous deux, je ne sais pas qui elle est, mais si elle ferme pas très vite son clapet, et si elle continue de parler ainsi d'Haruki et de mon enfant de la sorte, c'est elle que j'empalerai !"

Il était hors de question que cette femme continue de débiter de telles absurdités face à Zen.

Lysis tomba à genoux, les mains sur le ventre, elle leva les yeux vers Zen.

"Imbécile ! C'est elle qu'il faut tuer ! Tu veux vraiment mourir ? Si tu ne fais rien elle te tuera !"

La fillette réalisa soudain quelque chose.

"Tu ne sais pas qui je suis ? Je ne suis donc pas Iota Bêta Keréa...Enfin...Tu ne me vois pas comme elle..."

Elle fit un mince sourire.

"Alors tu peux la tuer sans problème ! Pourquoi tu ne le ferais pas ? Elle doit pas être si importante que ça à t'es yeux ! Au pire si tu veux pas tuer l'enfant je comprendrais, quelqu'un d'autre pourra la faire, ça !"

Cela n'étonna même pas Kyousuke que Zen frappa la fillette vu ce qu'elle lui avait dit.

"Petite, n'en rajoute pas! Tu n'arrangeras pas la situation" lui imposa-t-il.

Il se tourna alors vers Zen

"Je vois qu'on à eu la même réaction quant à son pouvoir... En réalité, c'est un gamine qui apparaît aux gens comme la personne qui compte le plus pour eux ..."

Il se mit alors à réfléchir sur ce qu'il venait de dire

* La personne la plus chère à tes yeux ... *

C'est à ce moment-là qu'il percuta

"Mais alors ..." commença-t-il en regardant brièvement Haruki, "Elle n'est pas ... Non rien, laisse tomber" dit-il, jugeant préférable de ne pas douter ouvertement. Après tout, s'il avait envie de lui mentir, cela ne le concernait pas.

Il questionna une nouvelle fois Lysis

" Explique-toi calmement. Comme ça, nous pourrons tous comprendre ce que tu veux dire ..."

Ce que dit Kyousuke et Lysis commença à perturber Zen.

"La personne qui nous est chère ?..."

Il observa alors la femme que ses yeux lui montrait, assez grande, brune, bien taillé, très belle, mais malgré tout ça, Zen ne connaissait absolument pas cette femme, ou alors il n'avait pas de souvenir de qui elle était.

"Mais, ça ne tiens pas la route votre truc, je ne sais même pas qui est cette femme qui serai soit disant la plus importante de ma vie..."

Kyousuke demanda alors à Lysis de lui ré expliquer son histoire, ce qui sortit Zen de ses songes.

"Je n'ai aucunement l'envie de l'entendre dire n'importe quoi de nouveau !!"

Lysis pencha la tête.

"Je ne dis pas n'importe quoi...Je n'aime pas mentir...Je n'aime pas les mensonge...Je suis automatiquement perçue par les autres comme la personne qui leur est le plus cher...Ce pouvoir existe depuis la nuit des temps...Il n'a JAMAIS failli..."

Elle releva d'un coup la tête.

"MENTEUR !"

Elle regarda tour à tour Zen et Haruki.

"Ca vous sert à quoi de vous mentir, de mentir aux autres...?"

Elle ferma les yeux.

"Vous n'avez rien à gagner à la laisser en vie, monsieur, alors, pourquoi refusez-vous de la tuer ? Elle va bientôt rompre le pacte, vous savez..."

Elle regarda alors Zen d'un regard interrogateur.

Haruki n'avait pas réagit aux paroles de Lysis, mais elle avait à présent une boule à la gorge et les larmes au bord des yeux, elle savait parfaitement qui la fillette serait pour elle si son pouvoir marchait sur la nécromancienne, d'ailleurs, Flamme et Subaru le savaient eux aussi. Elle pencha la tête.

"Ce qu'elle a dit à propos du pacte...Et aussi des douze...C'est vrai...Ce qu'elle a dit à propos de son pouvoir..."

Haruki recula de quelques pas, d'une voix semblable à un murmure, elle dit :

"C'est la vérité aussi..."

Elle ne put retenir ses larmes de couler plus longtemps, elle plissa les yeux.

"Si ça aurait marché sur moi aussi...Je sais qui j'aurais vu...Un ange...Mais c'en était peut être pas un..."

Elle serra les poings, la tête toujours penchée avant de tomber à genoux et de frapper le sol.

"Croire ça sert finalement à rien..."

Kyo voyait enfin la fillette normalement, mais il ne comprenais toujours pas le charabia que la petite racontait , zen intervenat mais cela ne servi a rien la petite shouaitai toujours la mort d'haruki et son fils, c'est alors qu'haruki craquat elle aussi était visibliment au courant de se qui se tramais , kyo s'aprochat d'elle et s'agenouillat a sa hauteur une main sur son épaule.

<<haruki dit nous ce qu'il se passe s'il te plait, je suis inquiet et zen l'est beaucoup plus je pense , c'est quoi cette histoire de monstre , de Iota Bêta Keréa , et des douze heures ? >>

kyo fit signe a lysis de s'aprocher

<<allez petite dit raconte nous tous clairement et peut-étre que nous tuerons Iota Bêta Keréa >>

il était évident que kyo mentais mais il fallait parfois mentir pour soutirez des informations

Haruki s'assit, repliant ses genoux contre elle, la tête posée sur ceux-ci, ses mains entourant cette dernière, inconsciemment, elle commença à doucement se balancer, elle était crispée et tremblait, des larmes s'échappant encore de ses yeux, ce qu'avait dit Kyo à propos de Zen l'acheva.

"Le monstre a été stupide de croire l'ange...Le monstre a été stupide de croire qu'elle allait être heureuse avec l'ange...Le monstre a été stupide d'aimer l'ange..."

Elle tourna les yeux vers Kyo, il pouvait y voir de la tristesse, de la terreur et du désespoir.

"L'ange ne s'inquiète pas pour le monstre..."

Elle tourna la tête vers Zen, sans vraiment le regarder.

"Pas vrai, mon ange, que le monstre a été stupide de te croire ? Pas vrai, mon ange, que le monstre a été stupide de croire pouvoir être heureuse avec toi ? Pas vrai, mon ange, que tu ne t'inquiète pas pour le monstre ? Pas vrai, mon ange, que le monstre a été stupide d'aimer ?"

Elle plongea alors son regard directement dans celui de Zen.

"Pas vrai, mon ange, que tu ne m'as jamais aimé ?"

Elle détourna les yeux et posa à nouveau sa tête sur ses genoux.

"Le monstre s'est trompé ! Le monstre n'a pas le droit d'aimer !"

Elle releva très légèrement la tête et tendit sa main, une carte apparue à l'intérieur.

"Le monstre doit partir...Le monstre ne doit jamais revenir...Le monstre n'aurait pas du vivre...Le monstre aurait du mourir...Oui, le monstre va mourir...Le monstre ne va plus exister...Le monstre ne peut pas exister sans l'ange..."

Lysis observa tour à tour Kyo, Zen et Kyousuke.

"Je vais vous expliquer...Les douze monstres d'Hinamazawa ont tués pleins pleins de gens, ils en ont fait souffrir pleins pleins aussi et Iota Bêta Keréa était celle qui empêchait les autres de mourir ! Elle a trahi les onze autres et a fait un pacte avec les villageois, mais quand le pacte sera rompu, les onze autres se réveilleront et le chaos reviendra !
A la première heure, tu appelleras !
A la deuxième heure, tu inverseras !
A la troisième heure, tu contrôleras !
A la quatrième heure, tu transformeras !
A la cinquième heure, tu tromperas !
A la sixième heure, tu fileras !
A la septième heure, tu attireras !
A la huitième heure, tu invoqueras !
A la neuvième heure, tu arrêteras !
A la dixième heure, tu éloigneras !
A la onzième heure, tu exploseras !
A la douzième heure, tu renaîtras !
Et les malheurs, tu sèmeras !
Vous savez maintenant pourquoi il faut la tuer ! Il faut empêcher que le pacte soit rompu !"

Elle s'approcha alors de Kyo.

"Vous savez tout maintenant, monsieur, vous pouvez la tuer maintenant !"

Elle se tourna vers Haruki.

"Allez ! Allez ! Lance ta carte ! Tu mourras alors ! Il faut que tu meurt ! Tu es dangereuse !"

"ASSEZ !!!"

S'écria alors Zen qui en avait plus que marre de tout ça. Il observa alors méchamment Lysis et lui balança.

"Tu es qui pour affirmer qu'une personne à le droit ou non de vivre !! Hein ? Tu es qui ?? Alors ferme là, ou je vais te tuer T'ENTENDS !"

Puis il se tourna vers Haruki, qui semblait d'autant plus déprimée. Il ne comprenait plus rien, qu'est ce qui c'était passé pour qu'on en arrive à la... Est ce que le fait que Zen voyait en Lysis une autre femme qu'Haruki, avait conduit à une telle situation ? L'histoire de Lysis était elle vrai, pour qu'Haruki finisse par dire des choses pareils.

"Haruki !! Comment tu peu me sortir de tels connerie !! Tu crois que je suis avec toi pour quoi ? Tu crois qu'on va avoir un enfant pour quoi ?? Merde, tu pense vraiment ce que tu me dis ? Et c'est quoi ces conneries de monstres !!!"

Le Hebi commença légèrement à péter les plombs. Mais il devait se contenir, il devait garder la tête sur les épaules.

"Haruki... Comment peu tu penser ça ? comment peu tu croire de tels choses ?... Est ce à cause de cette femme que je vois en la petite fille qui n'est pas toi ? Mais je te le jure que je t'aime, que je ne me rappel pas qui elle est !"

Il serra alors le poing... Il haïssait le pouvoir de Lysis, il le haïssait au plus haut point, et surtout, il se demandait constamment qui était cette femme ! Qu'est ce qu'elle représentait pour lui.
Elle devait surement être lié au passé de Zen, ce passé qu'il avait malheureusement oublié, d'autant qu'Haruki semblait ne pas être en mesure de le soutenir et l'aider à se rappeler.
Zen baissa alors les yeux, le poing toujours serré sous la colère.

"Et cette promesse... Tu étais censée m'aider, me soutenir, on devait recoller les morceaux ensemble..."

Haruki regarda dans le vide, pleurant toujours, tremblant toujours.

"Epsilon...Peut pas mentir...D'après la légende...Si...Si...Je...Si j'existe, alors...La...La légende...Elle dit vrai...Alors...Epsilon...Ne ment pas...Je..."

Elle pencha à nouveau la tête, plissant les yeux, elle lâcha inconsciemment la carte qu'elle tenait en main, elle était perdue. Il fallait bien avouer qu'elle avait changer, énormément changer, mais à cet instant, elle avait surtout peur, peur de perdre ce qu'elle avait réussi à trouver, peur de tout perdre une nouvelle fois, peur de perdre ce qui était ce qui représentait ce "tout", peur de perdre Zen. Était-il possible de tant mentir, de mentir même sur les sentiments ? Elle même n'en avait jamais été vraiment capable.

Elle tourna légèrement la tête vers celui qu'elle aimait, il était vrai qu'il semblait, au fond, inquiet, il semblait fou de rage, comme si il allait tout dévaster en un instant, pouvait-on à ce point mentir ? Elle se releva, la tête penchée, une pensée lui effleura alors l'esprit : et si, cette peur qu'elle ressentait, Zen la ressentait aussi ?

Elle releva alors la tête, il était certain que, pour le coeur de celui qu'elle aimait, elle n'était pas la personne qui était la plus chère, mais si Zen disait l'aimer avec une telle sincérité, si il avait cette peur, elle devait au moins y avoir une place, aussi petite soit-elle. Elle fit un mince sourire et sécha ses larmes avant de se ruer vers Zen et de le serrer dans ses bras.

"Je ne peux pas être sûr que tu dises vrai pour cette femme...Ta mémoire ne s'en rappel pas mais...Ton coeur si...Le pouvoir d'Epsilon ne peut se tromper...Je...Ca m'est égal ! Ca m'est égal que ton coeur l'aime plus qu'il ne m'aime moi ! Je veux te croire ! Je veux croire en toi, Zen ! Je veux croire en toi, mon ange ! Je veux croire en toi..."

Elle le regarda alors droit dans les yeux, son sourire disparut, ses larmes coulèrent à nouveau.

"Tant que j'ai une place dans ton coeur...Même une minuscule...Alors ça me suffit...Peut importe que tu l'aime plus que moi...Je..."

Elle posa sa tête sur l'épaule de Zen, le serrant aussi fort qu'elle le put, comme si il allait disparaitre.

"Je veux rester avec toi ! Je veux rester à tes côté encore longtemps ! Très longtemps ! Toujours ! Je ne veux pas te perdre ! Mais...Je ne veux pas non plus que tu sois malheureux..."

Elle regarda alors à nouveau Zen droit dans les yeux.

"Pardon d'avoir douté de toi...J'ai été une idiote...Zen...Veux-tu encore de l'idiote que je suis ? Même malgré ce que j'ai pu dire ?"

Alors qu'Haruki sautat au bras de Zen, celui ci eu comme un déclic, il revit une image dans sa tête, de la femme habillé en militaire, il la revoyait, elle était dans son régiment!

"Mais oui, c'est Big sis', on l'appelaient comme ça, big sister, parce que elle était quasi plus âgée que nous et parce que c'était la seule femme de notre régiment... Mais pourtant elle est arrivait après moi, et bien que je l'aimais bien, c'était sans plus..."

Ce flash fut si soudain, est-ce grâce au fait qu'Haruki semblait avoir retrouvé la raison, ce qui avait bien sur fait plaisir à Zen.
Cependant si elle était réellement cette personne, pourquoi Zen la voyait en Lysis, c'était il passé d'autre chose ? Se rappelait il vraiment de tout. Ce retour brusque de mémoire donna à Zen un violent mal de tête qui le fit fléchir légèrement, sa main se posant automatiquement sur son front.

"Bordel... Il y a autre chose, j'en suis sur ... Mais quoi ?... Avant... Avant l'armée !..."

Zen se tut alors sous la douleur, puis il leva son regard, tant bien que mal, vers Haruki, celle ci venait de lui faire une révélation importante, et prenait tout de même le temps de le soutenir, elle était forte.

"T'en fais pas, tu vivras, et les vrais monstres mourront, je te le promets ! Les Hebi te le promettent."

Haruki fut assez surprise que Zen retrouve des fragment de mémoire d'un coup, pendant qu'il avait parlé de cette femme qu'il voyait en Lysis, le coeur de la nécromancienne se serra, avant même qu'elle s'en rende compte, elle haïssait cette "Big sis'" ainsi que la fillette qu'elle appelait "Epsilon", mais en même temps, elle voulait les remercier, dans un sens, grâce à elles, la mémoire ce celui qu'elle aimait semblait ressurgir. Elle pencha la tête quelques instants et se mordit la lèvre inférieure, à vrai dire, elle n'aimait pas vraiment entendre Zen parler de cette femme, mais d'un autre côté, elle voulait qu'il retrouve ses souvenirs, elle savait qu'il souffrait de la perte de ceux-ci, elle prit alors sur elle même, cherchant à cacher au maximum ce qu'elle pensait. Elle ôta la main de Zen du front de ce dernier et la remplaça par la sienne, une aura bleutée l'entourant, calmant le mal de tête de celui qu'elle aimait, elle releva la tête vers lui.

"Je ne m'en fais pas pour moi, Zen, tant que tu es à mes côté, je sais que tout ira bien, je ne me fais du soucis que pour toi et ça, tu ne pourras jamais l'empêcher..."

Elle ôta alors sa main, l'aura bleutée toujours présente, mais entourant à présent ses deux mains, elle prit alors celles de Zen, ce qui avait effet, bien que cela soit plus long et moins efficace, de continuer à empêcher Zen de ressentir une quelconque douleur à la tête.

"Si tu as pu retrouver une partie de ta mémoire, tu dois pouvoir en retrouver des autres ! Ne perds pas ta concentration, c'est une chance inespérée qui s'offre à toi maintenant ! Ne la laisse pas passer ! Même si tu retrouves des souvenirs insignifiants, ça reste ton passé !"

Elle pencha légèrement la tête de Zen afin que leurs fronts se touchent, elle ferma alors les yeux.

"Les souvenirs sont gravés dans l'âme, tu te souviens des sortes de ruban qui t'entouraient alors que tu combattait ta malédiction la première fois ? Ces rubans contiennent beaucoup de choses, parmi eux, les souvenirs...Je suis incapable de réécrire les rubans que le temps à effacer, mais je peux tenter de te donner la force de les réécrire et donc, tu pourras certainement retrouver quelques souvenirs..."

Zen put alors sentir une force en lui, celle d'Haruki, elle ne l'atteignait pas physiquement, mais cette force atteignait directement son âme.

"J'espère que le souvenir de cette femme que tu cherches se trouve après Okinomiya, à ce moment là tu n'auras plus qu'à chercher ce qu'il s'est passé entre ce jour là et ton arrivée à l'armée, si ce n'est pas le cas, ta recherche risque de s'avérer plus difficile que prévu...Je vais d'abord complètement réveiller ton souvenir d'Okynomiya afin que tu puisse partir d'un souvenir complet étant donné que j'ai plus ou moins accès à ce souvenir..."

Zen put alors voir le visage d'Haruki qui lui semblait flou depuis des années devenir d'un coup plus net, de même que sa voix semblait plus réelle et moins brouillée. La nécromancienne avait alors cinq ans, elle lui tirait la manche pour attirer son attention puis montra la ciel gris au loin du doigt.

"Le ciel il va pleurer...Je suis perdue...Tu peux m'aider ?"

Elle lui tendit alors une petite feuille de papier sur laquelle était indiquée une adresse, il lui avait juste fait signe de le suivre, la fillette l'avait alors suivit en sautillant et en chantonnant joyeusement. Après un moment, elle s'arrêta devant Zen, le pointant du doigt.

"Ange ! Tu as plus d'aile, tu peux plus voler, mais tu es un ange quand même ! Moi je m'appelle Haruki ! Haruki Takano ! Et toi ?"

Voyant qu'il ne disait rien, elle enchaîna :

"Tu parle pas ? C'est pas grave si tu veux pas dire ton nom...On peut être ami ?"

Après quelques minutes elle se remit à sautiller, suivant toujours Zen.

"Tu sais, j'ai pas vraiment d'amis...Alors je suis contente que mon premier ami ça soit un ange !"

Elle se mit alors sur la pointe des pieds et fit un bisou sur la joue de Zen, rougissant un peu.

"Merci de m'aider et d'être mon ami, gentil ange !"

Une fois qu'ils arrivèrent à destination, Haruki regarda alors Zen d'un air insistant.

"Dis, tu veux vraiment pas me dire ton nom ? Tu es mon ami, alors je sais pas comment je dois t’appeler quand je te reverrais ! Tu t’appel comment alors ?"

"Je sais plus..."

Haruki pencha la tête un instant, la mine attristée.

"Tu te rappelles plus ton nom ? C’est triste..."

Elle réfléchit un instant avant d’achever, un grand sourire aux lèvres :

"Alors ça sera Zen ! Oui, Zen car tu es calme et gentil comme un ange tombé du ciel ! Maintenant je dois rentrer, mais je te promets qu’on se reverra, c’est promis et on sera toujours amis..."

Elle partit alors en lui adressant de grands signe de la main, une fois qu'elle disparut de la vue de Zen, le souvenir se stoppa net, il put alors entendre la voix actuelle d'Haruki.

"J'ai réveiller la plus grande partie de souvenir que j'ai pu en toi, tu n'as plus qu'à chercher tes souvenirs entre celui-ci et celui que tu as eu de cette femme qui était dans ton régiment..."

D'avoir revue ce souvenir aida Zen, cela l'aida à réaliser que cette Big Sis', il l'a connaissait encore d'avant sa rencontre avec Haruki, mais ou ? Quand ? Zen avait beau rester concentré, la douleur à la tête revenait, et surtout il n'arrivait en rien à se souvenir, mais les mots d'Haruki et la force qu'elle lui transmit semblait tout de même jouer un rôle.

"Je ... Avant, je l'ai connue avant toi..."

Zen vit alors une chose, de la pluie, encore cette pluie qui à l'époque avait hanté sa vie. Mais cette nuit pluvieuse lui rappelait vaguement quelque chose, mais quoi ? Ça commençait à revenir, il devait tenir, il n'était pas loin de se souvenir, il le savait, malgré la douleur il devait rester concentré. Une main ! quelqu'un lui tenait la main, mais ce n'était pas une femme, non, c'est parce que Zen était trop petit... Cette pensée fut comme un déclic.

"Maman !"

Dit alors Zen si soudainement. Il avait raison, cette femme, il l'avait vue en pleure, le soir ou il fut arraché à sa famille. Le hebi sentit comme une boule au ventre. Alors cette femme qu'il venait de voir était sa mère, mais surtout, elle ne l'avait jamais abandonné, en venant à l'armée, Zen comprit qu'elle avait fait ça pour surveiller son fils, mais pourquoi l'avoir laissé partir ce soir là ? Et son père ? Ou était il ? Qu'était il devenu ?...

"C'est ma mère... Elle ne m'a jamais abandonnée... Elle est venue à l'armée pour me surveiller... Oh non... NON !"

Alors que Zen venait de retrouver ses souvenirs, il ne fut pas pour autant heureux au contraire, il se prit alors la tête entre ses mains, et tomba à genoux.

"Non... J'ai... J'ai massacré toutes mon unité un soir... J'ai..."

Il tapa alors un grand coup au sol tout en hurlant. Puis il reprit d'une voix faible, comme si parler lui faisait du mal.

" J'ai tué ma mère !! "

En entendant Zen dire que cette femme qu'il voyait en Lysis était sa mère, Haruki s'en voulut sur le coup d'avoir été jalouse d'elle, elle se sentait stupide et ridicule, mais ce n'était pas le plus important en ce moment. La nécromancienne se mit à genoux face à Zen et le serra dans ses bras.

"Je t'ai déjà dis que chaque massacre lorsqu'il pleut n'est pas de toi ! Tu ne l'as donc pas tuée ! Au contraire, tu l'as même vengée en combattant ta malédiction !"

Elle reprit alors d'une voix douce et rassurante :

"De plus, je ne pense pas que ta mère t'en veuille...Tu m'as dis que quand tu avais quitté tes parents il pleuvait, non ? Alors elle a sans doute dû voir ta malédiction d'une façon ou d'une autre et, malgré ça, elle a quand même été à l'armée pour veiller sur toi, elle savait ce qu'elle risquait, mais elle l'a quand même fait, alors elle ne doit même pas t'en vouloir ! Alors arrête aussi de t'en vouloir..."

Elle prit alors le visage de celui qu'elle aimait entre ses mains, le forçant à la regarder droit dans les yeux.

"Je t'avais promis de t'aider à retrouver ton passé, tu t'en souviens, Zen ? Et bien à partir de maintenant, je vais tout faire pour ramener ta mère ! Elle sait pleins de choses sur ton passé, c'est même sans doute la personne qui en sait le plus, alors je te la ramènerais ! J'ai pu voir un instant à quoi elle ressemblait dans tes souvenirs, si elle a été à l'armée, elle t'a connu sous le nom de Zen et puis, il devait pas y avoir tant de femme que ça à l'armée, je me trompe ? Sans compter qu'on peut plus ou moins situer sa mort, ce qui peut s'avérer être un élément très important ! Ca ne fait plus que quelques millions d'âme à questionner au lieu toutes les âmes de l'autre monde !"

Elle prit alors les mains de Zen, ne le quittant pas des yeux.

"Je te le promet, je réussirais à te la ramener !"

C'est à ce moment que Zen sentit quelques chose d'étrange vis à vis de l'ange noir, comme si celui ci voulait attirer l'intention de son possesseur. D'ailleurs lorsque le Hebi sortit la lame du fourreaux, il vit la lame briller. Abasourdi, il contempla alors la lame quelques instant, ne répondant pas à Haruki. Puis il jeta de nouveau un regard à la représentation de sa mère, qu'il voyait en Lysis. La femme lui souriait, était ce une Hallucination ? Il en eu la confirmation, lorsque la représentation de la femme vint lui caresser le visage, alors que Lysis ne bougeait pas d'un poil. Zen en restât bouche bée, il aurai voulut dire quelques choses, mais le mot lui manquait, il ne put seulement que l'observer la boule au ventre.
La mère de Zen posât alors son autre main sur le Katana de Zen, en lui faisant un clin d'oeil, suivit d'un bisous sur la joue de son enfant qui était déjà si grand. Zen le savait, elle n'était pas réel, elle n'était pas vraiment là, et pourtant, il savait que c'était un message de sa mère, il voulait y croire, elle n'a pu l'élever et pourtant elle fut sans arrêt à ses côtés, et aujourd'hui elle lui transmettais enfin un message en tant que mère. A peine eut il le temps de faire quoi que ce soit, que la représentation de sa mère avait disparut, et c'est avec surprise qu'à présent, lorsque Zen posât son regard sur Lysis, qu'il vit que celle ci avait l'apparence d'Haruki...

~Que... Qu'est ce qu'il c'est passé ?.... Maman...~

A voir les réactions des autres il comprit qu'il avait été le seul à avoir assisté au message de sa mère. Il observa alors son ange noir qui était redevenu à la normal. Était il lié à sa mère ? Apparemment c'était le cas. Zen retrouva alors le sourire puis il refermât légèrement sa main sur celle d'Haruki qui le tenait toujours.

"Non... Ça ne sera pas nécessaire, je crois qu'on peu laisser ma mère là ou elle est. Je crois que les choses dont j'ai réellement besoin pour avancer, je les ai déjà, alors allons de l'avant et ne nous attardons pas sur le passé !"

Déclarat Zen avec le sourire. Apparemment il allait déjà mieux dans sa tête, surtout qu'il n'était pas seul, loin de là.

Pendant que Zen avait vu sa mère, Haruki avait ressentit une âme, elle l'avait ressentie aussi bien qu'elle pouvait ressentir les âmes défuntes, l'âme lui avait semblé bienveillante vis à vis de Zen, comme si elle veillait sur lui depuis toujours. La nécromancienne leva les yeux vers celui qu'elle aimait.

"Cette âme...C'était celle de ta mère ?"

La jeune Hebi regarda Zen droit dans les yeux.

"Si un jour tu venais à changer d'avis, ma proposition tiendra toujours !"

Un regard attristé, elle regarda l'horizon.

"Et puis, il y a des fois où le passé s'entrechoque de lui-même avec le présent et le futur, dans ces cas là, le passé peut prédire plusieurs futurs, il pourrait alors valoir la peine que l'on s'y attarde, même si tout serait plus simple si on ne le connaissait tout simplement pas...Saleté de passé ! Si il pouvait ne jamais avoir exister !"

Elle pencha alors la tête puis, se ressaisissant, elle l'agita de façon négative, comme pour chasser ce à quoi elle pensait, elle reporta alors son attention à Zen et fit un léger sourire.

"Ne fais pas attention à ce que je disais, je pensais à haute voix..."