Une arrivée remarquée, ou pas ...

Kanzu sourit quand Martag lui demanda d'arrêter. Il aimait entendre ces mots. C'était un joli son que le son de la panique, surtout dans la voix du chaton.

- Supplie-moi, je n'aimerais pas te faire de mal, je t'assure ...

Ses lèvres glissèrent, effleurèrent celles de Martag, sa joue, jusqu'à son oreille où il chuchota :

- Supplie-moi ...

Ses sens étaient en éveil. Personne n'aurait pu le surprendre en cet instant tant son ouïe s'était faite fine, son toucher aiguisé, et sa vue acérée.

Martag était complètement paniqué. Il ne respirait quasiment plus et les battements désordonnés de son cœur semblaient résonner dans toute la pièce.
Il se mordit la lèvre inférieur, et tenta de se calmer.
Non, il ne voulait lui laisser le plaisir de gagner. Mais que pouvait il faire d’autre ? Espérer un miracle ? Mais Martag savait depuis bien longtemps que les miracles n’existent pas.
Il était quasiment sure que Kanzu ne lui laisserait pas la vie.
Des larmes de désespoir menaçaient de s’échapper de ses grands yeux de biche.

-Je t’en supplie…

Le jeune garçon avait soufflé ces mots si humiliant, si lourds de sens qu’il en éprouvait du dégoût pour lui même.
Pour les avoir dit, ou tout simplement il se dégoûtait pour espérait encore un miracle, ces cette lueur d’espoir pas tout à fait éteinte qui le maintenait en vie depuis des années et jamais elle n’a vacillait.

La panique. Le sentiment le plus pur des créatures de tous poils. Panique. Qui s'insuflait dans leurs veines comme un virus, leur donnait les larmes aux yeux et des tremblements dans la voix. Les tremblements dans la voix du chaton étaient totalement perceptibles. Le dégoût qu'il avait de lui même et de Kanzu aussi. Comment ce petit chat avait-il pu se laisser piéger si facilement par un guerrier tel que Kanzu ? Kanzu n'était pas discret, ses pensées se lisaient sur son beau visage si fin, aux traits si lisses.

- Je vois que tu n'aimes pas particulièrement dire ça... Ne t'inquiète pas, je ne te tuerai pas.

Il plongea ses yeux bleus au plus profond de ceux de Martag, sa lame toujours posée contre le cou du chat.

- Ca sera pire ... Est ce que tu es prêt ?

Il voulait entendre encore la voix du chaton, pleine de tremblements de panique. Il posa la main sur le bras de Martag : il pouvait la sentir, cette panique, affluer dans ses veines. Ses lèvres s'étirèrent en un sourire carnassier et un brin sadique. Qu'il aimait ce sentiment. Peut être parce que lui même était toujours d'un calme chirurgical, même quand il s'était fait torturer par des barbares dans les îles au sud de son pays d'origine. Ceux-ci avaient même fini par laisser tomber car ils s'ennuyaient : Kanzu était ennuyeux par son absence de sentiments.

Non le jeune chat n’était pas prés, mais il savait qu’il avait gagné. Il savait que Martag ne pouvait rien faire et qu’il était sans défense.
Le jeune garçon voyait bien que Kanzu désirait sentir sa terreur grandissante.

Oui il avait peur. Peur car il allait subire des blessures pires que la mort. Peur car Kanzu allait sûrement découvrir sa plus grande blessure qui le rendait atrocement vulnérable. Peur car à présent il savait que le cœur des humains était pourrit.

-Pourquoi tu fait ça ?

Question idiote. Mais Martag n’avait pas put s’en empêcher. Lui qui n’était pas humain ne pouvait pas comprendre de telle sentiments négatif et ça l’effrayait.

- Parce que ...

Il sourit vaguement, encore une fois ses lèvres firent le trajet, entre l'oreille de Martag et ses lèvres qu'il effleura tout doucement. Si la lame de son poignard n'avait pas été posée sur la gorge de Martag on aurait pu croire que c'était l'amour qui le poussait à faire ce genre de baisers au chaton. Mais non, bien qu'il l'appréciât, ce n'était pas en cet instant l'amour qui le guidait, mais plutôt un ancien instinct retrouvé, un instinct d'exécuteur, de tueur obsessionnel, irrépressible.

- J'en ai envie...

Le maintenant toujours sous la menace de sa lame, il guida Martag dans la chambre, et claqua la porte à l'aide de son pied, histoire qu'on ne les dérange pas.

[ellipse x)]

Les rayons de soleil s’aventurèrent timidement dans la chambre d’un certain chaton. Ces ce même chaton qui avait était ,dans le temps, surnommé le chat botté. Ces fameuses bottes étaient à l’autre bout de la pièce, lassant Martag sans défense étendu dans son lit en compagnie d’un tueur.
Il était sans défense car sans ses bottes il ne pouvait marcher, ses jambes étaient ses bottes et la marque d’un horrible passé.
Le jeune homme ne pleurait pas pour l’innocence qu’il avait perdus, il ne pleurait pas tout court. Il ne pouvait pas. Pas sous cet apparence.

Un miaulement s’éleva dans la quiétude de l’aurore, faisant se réveiller Kanzu bien surpris de trouver un chat noir sur le lit et pas de Martag en vue.

Devenue chat Martag savait que son nouveau maître venait d’être choisit par le Destin. Un nouveau chapitre de son existence commence.

Kanzu regarda le chaton auprès duquel il venait de se réveiller.

"Mince, me v'là zoophile..." Pensa-t-il avec un sourire ironique.

Malgré lui ses doigts fins coururent dans les poils du chaton, puis il se leva pour shooter dans ses bottes, histoire qu'elles lui atterrissent aux pieds. Puis il sortit dans le jardin pour faire ses exercices matinaux à l'aide de ses deux katanas. Il lança des poignards dans les arbres. Il était si fort et si rapide qu'on ne voyait presque pas ses mouvements.
Il enleva le haut de son ensemble de guerrier, son torse nu était bardé de cicatrices en tous sens, des cicatrices de fouet, et autres armes particulièrement douloureuses. Kanzu n'avait jamais connu l'amour. Il avait connu la haine, la souffrance, la désolation, le désespoir, la colère, l'envie, le désir, mais pas l'amour, jamais. C'était le seul sentiment qu'il attendait, et redoutait. L'Amour, avec un grand A. Celui qui, peut-être, lui donnerait envie d'arrêter de tuer ses pairs, d'arrêter de violer, de dévaster, de torturer, la personne qui lui donnerait envie de changer.
Cette personne n'était pas prête d'arriver.
Kanzu ramena ses bras le long de son corps, ses poignards étant comme une prolongation de sa main. L'ennemi pouvait venir : il était prêt.

Le chat s’étira avant de reprendre apparence humaine. Martag se chaussa de ses bottes et enfila ses vêtements éparpillés dans la pièce. Il ressentait en se moment de la honte mais surtout une détermination froide d’accomplir sa mission.
Le jeune garçon sortit dans le jardin d’un pas hésitant et s’arrêta à plusieurs mètres de Kanzu.
Martag observa sa main parfaitement manucurée où de petites boules lumineuses s’accumulaient. Martag avait retrouvé ses Pouvoirs. Il resta quelques minutes immobile, à regarder Kanzu. Il n'avait pas pensé au premier abort, que le tueur était du genre à se laisser torturer ou capturer, mais ses cicatrices démontraient le contraire. Martag éprouva pendant un milliéme de fraction de seconde de la pitié pour le bretteur.

-Kanzu ?

Le tueur se retourna et fit face au chaton qui semblait mal assuré mais déterminé.

-Je suis Martagon, je suis fidèle à un seul maître, le seul capable de me voir sous forme féline… Je peux réaliser trois de vos souhaits. N’importe lesquels.

Kanzu n’avait jamais vu le jeune garçon parler d’une voix si ferme, comme une latine récitée des centaines de fois. Martag lui était anxieux, son précédent maître avait souhaitait comme troisième vœux que Martag est jusqu'à la fin de sa vie des maître plus horribles les uns que les autres.
Et après ce qu’il avait vécue l’autre nuit le jeune garçon aux yeux d’ors regrettait que sa magie soit aussi efficace.

Kanzu fut arrêté net dans son entraînement par le chaton qui venait lui paler. Il ne comprenait d'ailleurs pas un mot de ce que celui-ci disait. De quoi pouvait-il bien parler ? Il disait que Kanzu était son nouveau maître, et qu'il pourrait réaliser trois voeux ? Le guerrier ne comprenait plus rien. Il lâcha ses sabres, prit le chaton par les poignets et le força à reculer jusqu'à l'acculer contre le mur. Son sourire avait une consonnance macabre. Le chaton allait en baver.

- Je n'ai rien compris.

Ses doigts glissèrent dans le cou de Martag, il appuya sur deux points précis d'accuponcture, et le chaton sombra dans le sommeil.
Quand il se réveilla il était attaché à son lit, dans une semi-obscurité seulement trouée par les raies de lumière qui passaient à travers les rideaux. Les chaînes qui attachaient le chaton étaient solides, les noeuds trop serrés pour être défaits par quelqu'un d'autre que Kanzu. Celui-ci avait débarassé le chaton de son haut, et la malette noire posée sur les draps à côté de lui était d'aussi mauvaise augure que ses yeux emplis de perversité.

- Très bien, maintenant reprends, plus lentement s'il te plaît ... Tu as dit que j'étais ton maître ? Si je réfléchis, ça veut dire que je peux faire de toi... ce que je veux, n'est ce pas ?

Il sourit, un sourire empreint de sadisme.

Martag repris conscience sur son lit, attaché. Les chaînes cuisait sa peau pâle, et le regard de Kanzu ne lui dit rien qui vaille. Les oreilles du garçon se plaquèrent par réflexe contre crane. Il se dit qu’il aurait peut être dut réfléchirent un peu avant d’annoncer au tueur son nouveau « rôle ». Martag répondit lentement et prudemment à Kanzu :

-Si l’on veut. Du moment qu’un humain peut me voir en chat cela fait de lui mon maître. Je n’existe que pour le servir en lui accordant trois vœux quelque ils soient.

Le jeune chat pâlît en voyant l’aire satisfait de Kanzu. Son regard accrocha la mallette noir, quelque part au fond de lui Martag n’avait pas envie de savoir ce qu’elle contenait.

- Je vois ... Il faut être un brin mégalo pour avoir des envies dans ce genre. Faire trois voeux que l'autre exaucerait sans regarder. C'est assez pitoyable à vrai dire, j'ai des souhaits si facilement réalisables.

Kanzu grimpa à cheval sur Martag qu'il avait attaché, sa main droite attrappa dans la malette noire quelque chose qui ressemblait vaguement à un scalpel, et sur lequel la lumière du soleil se reflétait, projetant des lueurs arc en ciel partout autour d'eux, dans cette semi-pénombre.

- Là, tout de suite, par exemple, je veux que tu souffres un peu. Alors tu vas souffrir...

Il rit, un rire incontrôlable et légèrement hystérique, mais néanmoins de très mauvaise augure. Le scalpel descendit lentement et alla se poser comme un papillon sur la peau de Martag. Puis la lame entailla tout doucement la peau. D'abord une sensation de froid, puis ensuite l'inéluctable, l'irrévocable douleur aigüe. Ce n'était qu'une petite entaille, fine, profonde. Kanzu ferait pire ...

- Supplie-moi encore, chaton...

Martag haussa un sourcil surpris. Pitoyable? Mais lui n'avait pas choisit de dépendre ainsi d'un stupide humain. Lui tout ce qu'il aurait voulut s'aurais était de ne jamais venir au monde.
Lorsque l'acier froid du scalpel vint rencontrer sa peau Martag ne put réprimer un frisson. Il serra les dents quand celui ci entailla sa peau blanche, mais sur son visage les expressions étaient minime.
Au non cette fois ci Kanzu ne gagnerait pas.

Quand son maître lui demanda de le supplier, une boule noua l'estomac du jeune chat, et le dégoût pour cet homme l'assaillit. Néanmoins il obéit d'une voix blanche, car Martag était sure que Kanzu désirer voire sa douleur.

-Je t'en supplie.....

Kanzu pencha légèrement la tête sur le côté, déçu par la stupide réaction de Martag. Le supplier de façon aussi... froide. C'était une idée stupide, stupide, stupide. Le chaton ne savait décidément pas jusqu'où le guerrier était capable d'aller pour réaliser ses fantasmes.
Kanzu se pencha et lécha le sang qui coulait de la plaie de Martag, avant de se relever pour en ajouter une autre juste à côté de la première. La douleur était aigüe, froide. Pas insurmontable.
Mais Kanzu n'avait pas que des scalpel, il avait des armes bien pires. Des pinces, des tenailles, et tout ce qu'il avait pu trouver dans ce genre là. Des instruments douloureux dont il ne répugnerait pas à se servir, pas tout de suite du moins.

- Allez, chaton, tu peux faire mieux que ça, j'en suis sûr. Supplie encore ...

Une troisième coupure rejoignit les deux autres, à elles trois elles formèrent la lettre "K". Comme ça Martag aurait toujours Kanzu dans la peau. Kanzu ricana brièvement, ses yeux bleus électriques brillaient de mille feux.

Un frisson de dégoût traversa Martag lorsque Kanzu lécha le liquide pourpre qui s'échappait de sa blessure. Ses yeux se crispèrent de douleur et il sera la mâchoire pour s'empêcher de gémir quand le tueur eu finit de former le "K".
Que devait il faire? Le chaton ne voulais pas supplier cette enflure mais s'il ne le faisait pas qu'allait il lui arriver?
Le jeune garçon ne voulait plus souffrir, mais à cause du troisième vœux de son précédent maître il ne connaîtra jamais la paix.

Les yeux or du chaton hurlaient de douleur et ses trais crispés ne faisaient qu'augmenter le plaisir de Kanzu. Le chaton avala sa salive, et tenta de chasser ses larmes.

-Je t'en supplie...

Kanzu sourit, ses sens s'éveillèrent comme la veille. Ses yeux s'électrifièrent encore plus, ses veines semblaient parcourues de légers courants électriques, comme si elles étaient des fils conducteurs et pas de simples veines. La voix du chaton dans sa supplication le rendait dingue, complètement dingue. Dingue de désir. Et des frissons parcouraient tout son corps. Sa voix se fit rauque et mielleuse à la fois.

- Tu vois... C'était pas si compliqué ... Encore, tu es en bonne voie pour la rédemption, chaton. Bientôt je te laisserai tranquille, allez, encore un petit effort ...

"Si le chaton parvient à m'électrifier encore une fois, je le laisserai tranquille pendant un petit moment, histoire de ne pas le perdre."
De sa main droite il alla appuyer sur les plaies qui saignaient encore, ce K sanguinolent qui resterait probablement à vie sur la peau du chaton sous la forme de très fines cicatrices blanches. Il trouvait cela terriblement beau. Bien plus beau que les grossières cicatrices que lui même arborait sur le dos et le torse. D'ailleurs alors que les deux hommes étaient torse nu, on voyait bien lequel des deux était un mercenaire. Le torse de Kanzu était musclé et bardé de cicatrices, tandis que celui de Martag était plus maigrichon et n'avait comme blessure que celle que le tueur venait de lui faire.

Les fines lèvres de Martag ne purent réprimer un petit cris aigu, la queue du chaton frémit, ses yeux se fermèrent sous la douleurs. La douleur électrifia son corps, et les mains de Kanzu sur son buste le terrifiait bien qu'il les trouva incroyablement douces dans le moindre de leurs mouvement.

Kanzu voulait que Martag le supplie encore, mais ce dernier ne pouvait pas, une boule nouait sa gorge et aucuns son n'en sortait.
Le jeune garçon ouvrit ses yeux qu'il plongea dans ceux du mercenaire. Le chaton n'y avait pas fait attention mais les yeux de son maître étaient bleus comme la glace et reflétaient une telle jouissance qu'il se surpris à en être terrifié.
Les siens en revanche était comme de l'or en fusion et reflétait la peur et la supplication muette que réclamer Kanzu.

Kanzu fut surpris par la panique et la supplication pure qu'il lut dans les yeux du chaton. Alors sa colère et son désir fondirent aussitôt. Il ne voulait plus faire de mal au chaton. C'était un sentiment des plus étranges d'ailleurs, que cette soudaine compassion qu'il ressentait. Comme s'il ressentait de l'affection pour le chaton.
Il ne bougea que très légèrement, ses mains se faisant plus légères, douces. Il déposa un baiser au coeur de la plaie de Martag, puis se releva, et détacha les chaînes qui entravaient Martag. Puis il repartit dehors, pour poursuivre son entraînement, histoire de se vider la tête.

"Fait chier ... Depuis quand je compatis moi ?"

Martag se roula en boule après le départ de Kanzu et laissa les larmes coulaient le long de ses joues. Il avait eu très très peur en voyant le sadisme briller dans les yeux de Kanzu.

Quelques secondes plus tard le chaton se releva et alla à la sale de bain pour désinfecter sa plait. Martag était alerte tandis qu'il cherchait les cotons et l'alcool, ses oreilles pointaient vers l'arrière et frémissait au moindre bruit.
Martag sera les dent tandis que l'alcool lui brûlait la peau, il se confectionna un pansement à la taille de la plait avec un coton puis sortie silencieusement de la salle de bain.

Martag entra dans sa chambre et enfila un débardeur bleu foncé puis sa veste à colle en fourrure. Il alla à la cuisine, ouvrit le premier placard à gauche, sortit des pains au lait qu'il grignota attablé à la table de la cuisine. Là tout de suite il aurait bien voulut que Kanzu lui demande ses trois vœux en bloc pour être débarrassé de lui.

[Hors Jeu :
Kanzu : oooh, une lampe ! Elle est jolie ! *frotte la lampe*
Martag : Ohohohoho, arrête, je suis chatouilleux ! Tu m'as réveillé Aladin. Pour te remercier je vais exaucer trois de tes voeux.
Kanzu : j'aimerais être malin comme un singe, fort comme un lion, et je voudrais voler, comme un aigle !
Martag : ... Pour cela tu as besoin de Red Bull ! La boisson énergisante qui vivifie le corps et l'esprit !
...
Fin du trip xD]

Pendant ce temps là Kanzu réfléchissait à ce qu'il pourrait bien demander à Martag. En tout cas il avait déjà trouvé son dernier voeu : que le chaton reste près de lui encore quelques temps. Car tout seul il s'ennuyait atrocement, et que ce chaton là était une bonne attraction. Il pourrait en faire tout ce qu'il voulait : le violer, le torturer, et même peut être l'apprécier, qui savait.

"Qu'est ce que je dis moi ?" Pensa-t-il. "Moi, apprécier quelqu'un ? Impossible ! Je suis un tueur obsessionel solitaire et manipulateur, sûrement pas le parfait copain d'un chaton faiseur de magie... Ca ne va pas du tout, ce gosse a une mauvaise influence sur moi... Mais en attendant je ferais bien de trouver un voeu, et vite, histoire qu'il ne parte pas parce qu'il s'ennuie."

Il continua à s'entraîner, fendant des arbres dont le tronc faisait 1m de diamètre en deux, coupant l'herbe comme s'il avait été muni d'une tondeuse à gazon. Il était doué, ça se voyait, il en jouait. Mais il devait compenser son déficit de poids et de taille. Il était petit, agile et très mince, ce qui n'était pas très pratique quand il se battait contre de gros monstres.

Martag enfouit sa tête au creux de ses bras, pensif. Il ferma les yeux et laissa ses souvenirs affluer. Il ne comprenait comment quelqu'un qui semblait si gentil au premiers abords pouvait être aussi maléfique. Plus vite il serait débarrassé de Kanzu mieux il se porterait.

Décidant qu'il était resté trop longtemps enfermé Martag voulut allait faire un tour en ville. Il prit ses clés, et s'avança avers la porte d'entré mais s'arrêta à quelques pas de celle ci. Devait il prévenir Kanzu ou non?
Pestant contre sa conscience il fit demi-tour et se dirigea vers le jardin. Ses oreilles se plaquèrent sur son cranes, craintif. Mais cette fois il était prés.

-Kanzu? Je sors faire un tour en ville je te laisse un double des clés car tu me semble bien partie pour squatter un moment.

Le jeune chat se surpris lui même par son audace, il se dit vaguement qu'il avait dit vrais mais de la à laisser le double des clés...

Kanzu fut surpris, tellement surpris qu'il laissa tomber ses katana, tandis que ses yeux s'écarquillaient.

- Euh... Oui merci. (il sourit) J'aime bien te déranger.

Il récupéra le double des clés qu'il cacha dans un repli de son habit. Puis après un instant de réflexion il rattrappa le chaton.

- Attends, chaton, je viens avec toi. Je préfèrerais m'entraîner sur des cibles mouvantes.

Il sourit, charmeur, et rengaina ses katana et poignards, prêt pour la baston.

- Allons-y !

La queue de Martag se mis à battre furieusement l'aire, il aurait préféré être seul mais bon il n'avait pas le choix. Un vent violent, et qui plus est froid, le surpris quelque peut. Martag n'avait pas vraiment d'idée de lieux où aller, il interrogea Kanzu du regard qui répondit par haussement d'épaule. Ca aide beaucoup.

Ils marchèrent donc cote à cote pendant un moment jusqu'a ce que Martag ait une idée lumineuse: le meilleur endroit de Tomodachi pour tuer le temps était le super centre commercial qui est à quelques kilomètres.
Kanzu et le chaton prirent le bus pour s'y rendre. Assis confortablement dans l'un des siéges, Martag espérait que la foule empêcherait le tueur de faire n'importe quoi.
Lorsque le chauffeur annonça leur arrêt ils décendirent suivit par une foule de gens.

Ici les rues étaient très spacieuse, propre, avec de nombreux commerces. L'immense centre commercial cloua sur place Kanzu. Il semblait si stupéfait que Martag s'en amusa.

- On y va ou tu compte passer ta vie planté là? Par contre....

Martag regarda le sabre de Kanzu, les flic n'allaient pas apprécier ça.

-Je doute que tu puisse passer avec ton arsenal.

Ajouta le chat les sourcils froncés et un aire soucieux sur le visage.

Kanzu aussi fronça les sourcils : comment ça il ne pourrait pas passer avec ses armes ? Dans tous les cas il garderait ses poignards, sinon il ne pourait pas se promener tranquillement et embêter le chaton comme il se doit. Il sourit légèrement et cacha bien ses poignards dans ses manches, tandis qu'il laissait ses katana aux policiers. Quand ceux-ci furent partis avec, les rangeant dans une sorte de casier prévu à cet effet, Kanzu rattrappa le chaton.

- Eh, Martag, qu'est ce que tu vas faire ?

Il avait bien l'intention de le suivre partout histoire de bien l'embêter.

- Tu comptes faire du shopping ? Dit-il d'un ton ironique.

[Eh, j'ai une idée ! T'as vu à propos de ce qu'on a dit, comme quoi Martag il irait dans le bar et tout ben il pourrait être blessé et le 1er voeu de Kanzu ça serait qu'il vive genre x) Ca te dit ?]

[ Great idea Wink

]

Martag ne se sentait pas à l’aise avec Kanzu à ses coté, mais la foule bruyante du centre commercial le rassurait, un peu.

-Je dois acheter des trucs manger et NON je ne vais pas batifoler dans les rayons de fringues. Mais si bien sure toi tu as besoin d’une robe rose à fleurs, nous pouvons y faire un tour.

Répondit sèchement le chaton qui riait sous cape en voyant l’aire déconfit de son Maître. Le centre commercial était ainsi composé : deux étages, le rée de chaussé comportait tout ce qui était vêtements, accessoire de beauté, le fameux super marché tout au fond. A l’étage c’était les meubles, les livres, les jeux vidéos et les restaurants.
Autant l’avouer c’était un très grand centre commercial et il faudrait au minimum 5heures pour tout voir.

Kanzu regardait autour de lui avec de grands yeux. Ca faisait un bail qu'il n'avait pas vu autant de monde autour de lui en dehors des bastons générales auquelles il se joignait parfois. Que tous ces gens soient là dans un unique but : batifoler et faire des courses, le dépassait totalement. Il regrettait de ne pas avoir gardé son katana histoire de provoquer un petit carnage en tuant quelques petits passants. Il ricana. Et quand Martag lui parla de robe à fleur, il ne comprit même pas ce que le chaton avait dit tant il avait été absorbé dans ses pensées jusqu'alors. C'est pourquoi il leva un sourcil l'air pas très inspiré.

- Je vois pas pourquoi tu me parles de robe à fleur. Je ne mets que des kimonos en tissu fluide histoire de ne pas gêner mes mouvements.

Il sourit. Il venait d'avoir une idée plus que stupide, mais qui lui plaisait bien. Un jour il forcerait le chaton à s'habiller d'une robe à fleur et à sortir dans la rue, il y mettrait toutes ses forces s'il fallait. Mais il savourait d'avance la honte du chaton, et se mit même à ricaner sans raison à cette seule pensée. Par la même occasion il repensa aux cicatrices qu'il laisserait sur le corps du chaton, ce K qu'il avait dessiné au scalpel et qui ne partirait probablement jamais, et la salive lui monta à la bouche. Il savourait la douleur comme d'autres savouraient le chocolat. En parlant de chocolat ...

- Tu sais chaton, si tu vas acheter de la nourriture, je te conseille d'acheter de la mayonnaise. Je ne mange que ça. Avec tout et n'importe quoi. Donc si tu n'en achète pas maintenant, je vais être forcé de te renvoyer au supermarché ou au konbini plus tard...

Il ricana, il venait de casser son image de mercenaire parfait rien qu'avec cette réplique mais il s'en foutait complètement, il ne pouvait pas vivre sans mayonnaise.
Il ébouriffa les cheveux de Martag et lui sourit brièvement.

- Bon, je vais faire un tour. Les bains de foule ça a tendance à me saouler rapidement. Je te retrouverai plus tard.

Et il alla se promener parmi les rayons de vêtements, admirant les belles filles (et surtout les beaux garçons bien qu'il ne veuille pas se l'avouer) qui se changeaient dans les cabines, le rideau à moitié ouvert. Kanzu était un pervers, et il ne s'en cachait pas, au contraire, il était bien fier de lui.

"Si seulement je pouvais deshabiller le chaton devant tous ces gens... Ils ne pourraient plus en décrocher leur regard..."

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