Un secret percé à jour [Privé avec Soruka]

La nuit est entrain de tomber. On ne voit presque plus le soleil, elle va arriver, elle va prendre ma place.... Je sais pourtant qu'il y'a en moi une Douchka diurne et une Douchka nocturne. C'est la nocturne que je redoute toujours autant, pourquoi aurais-je ce tatouage à la cuisse gauche autrement ? Il me sert à sceller mes pouvoirs... Ceux qui s'activent une fois la nuit tombée, ceux du jour je peux les utiliser autant que je veux et quand je veux. Pourquoi suis-je née ainsi ? Vous vous demandez certainement de quoi je suis entrain de parler. Eh bien en réalité je suis issue d'une famille d'incubes, je suis née succube, nous nous nourrissons des sentiments de nos victimes mais aussi de leurs envies, nous sommes aussi capable de les contrôler et de les envoûter pour par parvenir à nos fins. Je ne peux pas vivre sans m'être abreuvée des sentiments et des envies de mes victimes, la deuxième Douchka me le souligne toujours pourtant j'ai toujours autant de mal à accepter du fait que je sois succube. Ça y est la nuit a entièrement revêtu son voile sombre, je vais devoir laisser place à la succube qui est en moi. Je vois mon propre reflet dans l'eau de la fontaine et j'observe mon visage changer, mes traits deviennent anguleux, mes yeux violacés, mon corps s'affine, et mes formes sont mises en valeur.

- Et voilà..."

Je me redresse puis rejette mes cheveux en arrière, guettant la première silhouette arrivant sur mon chemin mais la Douchka diurne tente de m'empêcher de m'approcher de ma future proie.

- Tu sais très bien que je suis une succube. Nous ne faisons qu'une !"

Elle me répliqua en prenant une voix différente de la mienne :

- Je connais tes intentions !"

- On a déjà parlé de ça et tu sais comme moi que nous n'agissons ni pour le bien ni pour le mal mais parce qu'on est issues d'une famille d'incubes et que nous le devons pour survivre laisse-moi à présent !"

Elle abandonna. Elle savait très bien que j'avais raison. Je m'adressais à présent au passant qui arrivait droit devant moi :

- Bonsoir."

Alors que Soruka avait passé la journée à se balader dans Tomodachi pour une raison plus que banal... Celle d'y faire des courses pour les pensionnaires de son manoir, il remarquât que la nuit était déjà en train de tomber, il avait encore une fois tarder au bar.
Il décidât alors de se mettre en route pour rentrer à la maison, mais comme d'habitude, le seigneur du mal eut quelques frisson, du a des envies de meurtres de plus en plus fortes... Après tous il était Hebi... Tuer des gens n'allait en rien le punir... Lorsqu'il marchât dans le parc, passant prêt de la fontaine, il vit alors une femme seule, mais il remarquât très vite qu'elle n'était pas normal, il ressentait une étrange chose en elle, en plus de sa force qui était supérieur à celle d'un humain normal.
Lorsqu'il arrivât à ses côtés, celle ci la salua alors. Et c'est dans un regard dés plus noir que le Hebi levât la tête vers celle ci.

"Je peux vous aider peut être ?..."

En ville rare était les personnes qui saluait les passants, donc le bonsoir de Douchka n'eut que pour effet de mettre Soruka sur la défensive, surtout qu'il avait sentit qu'elle n'était pas normale.
Ses pulsions étaient de plus en plus grandes... Encore plus que le soir ou il avait rencontré Nakana dans les bas quartiers.

"Je vous conseil de pas trop me faire languir... Il semblerai que je sois de très mauvais poils ce soir !"

C'était un homme bien suspect qui s'approchait de moi. Une énergie maléfique émanait de lui et je pouvais sentir qu'il cherchait à maintenir son calme, comme si il luttait contre quelque chose, une envie par exemple... Il me proposait son aide, après-tout pourquoi pas !S'il peut déjà répondre à mes questions il me sera d'une grande aide.

- M'aider ? Si je puis me permettre, je vais déjà commencer par faire une courte présentation : Douchka, 21 ans polonaise et succube. Je ne vous cacherais pas que j'ai du mal à accepter ma nature de succube, ils ne sont pas forcément tous maléfiques vous savez, pas moi en tout cas."

Je venais de prononcer quelques mots dictés par la Douchka diurne, pour une fois nous étions d'accord sur deux choses : ne jamais faire confiance au premier venu et se méfier des inconnus. Je soupirais, m'asseyant sur le rebord de la fontaine :

- A vrai-dire je cherche surtout des gens qui ont le même point de vue que moi. Pour tout vous dire j'ai toujours préféré rester neutre face aux problèmes des autres, qu'ils règlent leurs problèmes seuls moi ça ne me concerne pas j'aide uniquement si j'en ai envie."

Voila une bien étrange présentation... Soruka se sentait à présent d'avantage face à un entretien d'embauche qu'en train de parler à une inconnue dans les rues de Tomodachi! Mais la suite de ses paroles surprit d'avantages le Hebi... Aborder le sujet en déclarant ouvertement vouloir rester neutre face aux problèmes... Parlait elle des problèmes de Tomodachi ? Sous entendait elle vouloir rejoindre les Hebi ?... Soruka toujours perturbé par ses étranges pulsions eut de plus en plus envie de tâter de son scalpel... Mais il fallait se contrôler. Même si l'envie de déchiqueter de toute part cette individu lui traversa de plus en plus la tête, la voir hurler... Se débattre... Soruka devait se ressaisir.

"Aller droit au but voulez vous ?..."

Préféra t'il alors dire, jugeant que ce ne serai pas logique qu'elle parle des Hebi, alors qu'elle ne le connait même pas, et préféra donc demander plus de détail sur les intentions de cette étrange jeune femme qui venait, en plus d'une présentation étrange, lui parlât alors de ses attentes... Si elle voulait réellement rentrer chez les Hebi, elle avait eut de la chance en tombant sur Soruka... Mais pour le moment faisons comme si de rien n'était.

"... Et dites moi ou vous voulez en venir."

Je croisais les bras étonnée qu'il n'ait pas encore saisit mon message. En bref je cherche des personnes qui ont le même point de vue que moi, des personnes neutres !Entre Yosama le super héros paranoïaque et les démons qui ont plus l'air vicieux que méchants je ne sais plus à qui faire confiance... Douchka l'embauche, ça c'était mon surnom en Pologne à cause de ma manière de me présenter comme si j'étais à un entretien de recrutement. En gros un bref résumé en une seule prise de parole détaillée et tout ce qu'il y'a à savoir en principal sur moi. Pour moi ça me paraît normal, pour eux non... Ils sont toujours aussi surpris lorsque je me présente.

- Je n'ai nullement l'intention d'entrer chez les protecteurs de la ville ni chez ceux qui veulent faire le mal. Y'a-t-il des gens dans cette ville qui aient choisi la neutralité ?"

Je soupirais. Repensant au brasier qui avait ôté la vie de mes parents, quelle mort atroce, la plus douce des morts est la mort naturelle. Ou peut-être la fameuse balle de révolver en plein dans le cœur, comme ça on meurt sur le coup pas le temps de réagir la grande faucheuse à déjà répondu à l'appel. Je regardais l'inconnu droit dans les yeux :

- Vous ne vous êtes pas encore présenté, ce n'est pas pour jouer les curieuses mais j'aimerais quand même savoir à qui j'ai affaire."

"Ce que je trouve bizarre, c'est que tu ne me connaisse pas, et que pourtant, c'est à moi que tu me demande un groupe neutre or Gardien, or Devil... La coïncidence est un peu grosse là non ?"

Répondit alors Soruka froidement, qui était sur la défensive... Effectivement, elle n'était pas censé savoir qu'il était lui même un Hebi, puisqu'elle lui avait par la suite demandé son nom... C'était tout bonnement impossible, de ce fait Soruka était à présent méfiant.

"Pas pour jouer les curieuses, mais pourtant, vous me semblez être en plein dedans... Cela dit... Je fais bien parti des Hebi, une faction neutre, qui est en dehors des Gardiens et des Devils, qui ne vit que pour les intêrets personnels de chacun de ses membres... Et ça me surprend que vous me lancer des insinuations pour rejoindre notre camp, mais que par la suite vous me demandiez mon prénom... Bref... Je ne perd également rien à vous le dire... Je m'appel Soruka!"

Le jeune homme, en plus d'être sur la défensive, était de plus en plus sous l'envie de céder à ses pulsions meurtrière... Ses mains qu'il venait de cacher dans ses poches, étaient à présent tremblotante. Ce n'était pas la première fois que cela lui arrivait, il avait déjà faillit céder lors de l'arrivée de Nakana, mais il avait déjà une fois clairement perdu le contrôle lors de son combat contre Carmen, une général de l'Eternalis Corp.

"Laissez moi vous dire quelques choses... Si les Gardiens et les Devils, laissent rentrer tout ce qui bougent dans leurs factions... Ce n'est aucunement le cas des Hebi, nous sommes un groupe fermé, réunissant l'Elite de cette ville, et nous sommes soudés, contrairement aux autres factions, par une confiance sans limite ! Mettant même nos vie en jeu, pour ne pas trahir nos coéquipiers... Pour le moment, je n'ai aucune raison de vous accepter chez nous..."

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