une réunion pour faire part de ses inquiétudes...........

Suite au rituel pour retirer la marque de Haruki, Kyo c'était enfin rendu compte que son amie souffrais d'un mal bien étrange, quelque chose troublais son âme, et la rongeais surement de l'intérieur et visiblement elle ne pouvait rien dire sinon cette "chose" lui retirerais la vie sur le champ.
Le samouraï avait laissé passer du temps avant de réunir les Hébis pour leur faire part de ses inquiétudes.Ainsi la nécromancienne avait pus mettre au monde son petit être, le couple l’appela Ryuho.
Une fois la petite famille de retour au manoir, Kyo profita de l'occasion pour convier tout les Hébis a se rejoindre dans le salon ou c'était tenu la plupart de leur réunions, il avait laisser un mot sur la porte de chaque habitant du manoir et avait envoyé une version miniature de son Suzaku a la recherche de Kyosuke pour que celui-ci lui transmette le message.

Après les révélations que lui avait faites sont amie, le Mibu ne pouvait plus rester les bras croisés à rien a faire, en attendant de voir son amie mourir, et il savait pertinemment que ses amis allait penser la même chose, c'est pourquoi il fallait qu'il le leur dise le danger qui planait sur la jeune maman, ainsi tous ensemble, ils pourraient l'aidée.

il leur avait donnez rendez vous pour le début de soirée, Kyo faisait les 100 pas ne sachant pas ou se mettre, ni quoi faire pour s'occuper l'esprit, il regardait à la fenêtre voir si il ne voyait pas le vampire qui arrivait, il sirotait un verre, il se posait dans un des fauteuils, il répétât l’opération plusieurs fois.

*Mais qu'est ce qu'il fabrique?*

se demandât-il plein d'impatience.

En début d'après-midi, Haruki avait vu le mot annonçant la réunion, cette fichue réunion... Depuis qu'elle avait perdu la marque, elle redoutait cet instant, elle avait même pensé à un moment que Kyo aurait pu oublier, juste pour gagner un peu de temps. Se mordant la lèvre inférieure, elle resta figée devant la porte de la chambre qu'elle partageait avec Zen pendant plusieurs longues minutes. Alors tout allait finir ce jour-là ? Elle s'y était préparée depuis des années, mais pourtant, elle n'arrivait toujours pas à se faire à l'idée... Avoir peur de la mort ne devait pas être courant pour une nécromancienne ! Pour la première fois depuis longtemps, elle se sentit humaine, comme ces centaines de personnes qui étaient à sacrifier jusqu'à ceux qui leurs étaient les plus cher pour quelques instant de vie.

Comme par réflexe, elle s'était dirigée vers la sortie, ignorant la réunion. Ses pas se firent de plus en plus rapide, elle détestait les adieux, elle les avait toujours détesté, et ici, il s'agissait des personnes les plus importantes à ses yeux : les Hebis, Zen, Ryuho... Sa nouvelle famille... La gorge serrée, elle arriva face à la porte, prit rapidement la poignée en main, commença à la tourner... Sa main s'arrêta. Ses membres tremblaient, ses jambes ne voulaient plus avancer. Sans vraiment que la jeune femme ne le remarque, sa paume glissa le long de la poignée. Doucement. Très doucement. Quittant la poignée, elle retomba alors d'un coup contre son corps, dénuée de toutes forces.
De lourdes larmes se mirent alors à glisser le long des joues de la nécromancienne.

Combien de temps était-elle restée là ? Impossible de le savoir. La seule certitude était qu'aucun Hebi ne l'avait approché, heureusement, elle ne perdait pas d'autres minutes de vie. Mais une minute de plus ou un de moins, qu'est-ce que cela y changeait à présent ? Elle allait dans tous les cas y passer ce jour-là...
Un cri retentit alors. Ryuho.
Haruki releva la tête, comme se réveillant d'un long sommeil. A nouveau, sans s'en rendre compte, elle se déplaça, allant jusqu'à la chambre de son fils.

Le reste de la journée se passa rapidement : la Hebi était restée avec celui qu'elle appelait si souvent "le petit être", dans son parc, il jouait, comme si rien ne changerait le lendemain. Son innocence avait au moins réussi à sécher les larmes d'Haruki, et même à lui arracher un semblant de sourire pendant quelques minutes. Puis, l'heure arriva, la rappelant à la réalité. Elle avait pris Ryuho dans ses bras, le serrant très fort contre son cœur. Sentant les larmes lui monter aux yeux, elle le posa dans son lit, si elle pleurait déjà maintenant, qu'en serait-il de la réunion ? Elle jeta un simple regard au garçonnet qui commençait déjà à s'endormir avant de quitter précipitamment la chambre.

Une fois proche du salon, elle entendit des pas répétés, sans doute Kyo qui était impatient, donc, les autres n'étaient pas encore présents. Sans faire vraiment attention, elle entra et s'assit dans un fauteuil, sans vraiment regarder quoique ce soit. Elle laissa échapper un petit soupire. D'une petite voix étouffée, elle lança un :

" Les autres devraient pas trop tarder je pense. "

Se rendant alors compte de sa voix, elle toussota faussement, comme pour faire croire que sa voix était provoquée par un mal de gorge, mais sans être persuadée du tout qu'un truc aussi ridicule fasse croire quoique ce soit.

Durant toutes cette journée, Zen s'était retiré du manoir afin de s’entraîner dans une clairière paisible que lui avait montré Soruka. Ces derniers temps, il était important pour l'ancien militaire de se consacrer intensivement à l'entraînement. Il avait une femme et un enfant à présent, il avait maintes responsabilités, et il fallait chaque jour qu'il s'endurcisse si il voulait parvenir à protéger ce qui lui était cher.
Il savait pertinemment que dans cette ville, le danger pouvait arriver à chaque coin de rue.
C'est donc avec hargne que le nouveau samouraï, qui avait, pour son entrainement, revêtu son kimono, retravailla chacun de ses enchaînements avec l'ange noir. Il resta également une bonne partie de l'après midi à user de son contrôle d’énergie afin de se perfectionner dans ce domaine.
Il avait hésité à s’entraîner avec les techniques des autres Hebi, mais cette capacités étant utilisable qu'un nombre de fois limité, il préféra ne pas commettre d'imprudence, au cas ou ils subiraient une attaque Devil ou Hunter...

Malheureusement pour lui, l'hiver les journées étaient courtes, et la nuit commençait déjà à tomber. C'est donc à cet instant que le jeune homme mit fin à sa session d'entrainement du jour, regagnant automatiquement le manoir des Hebi, et plus précisément sa chambre. Il prit alors une bonne douche bien mérité, et c'est lorsqu'il se changeât, pour mettre des vêtements normaux, qu'il vit un petit mot de la part de Kyo sur le bureau.
Après lecture de la note, Zen qui n'avait enfilé que le bas de ses fringues, se mit assit sur le bord de son lit, tenant sa chemise en main, il restât pensif un moment.
Il n'avait pas trop vu Haruki aujourd'hui, dans la mesure ou il s’entraînait comme un forcené. C'était un peu bête de sa part, il s'en voulait, ayant l'impression d'avoir délaissé, ces derniers jours, la femme qu'il aimait... Enfin si elle avait des problèmes, il l'aiderai bien évidement, et au moins, ses entraînements n'auront pas été en vain !
Motivé à l'idée d'aider la mère de son enfant, il termina alors de s'habiller, à cet heure ci, ils devaient déjà être dans le salon.
Mais avant de s'y rendre, le jeune père se dirigeât silencieusement vers le lit de Ryuho. Son enfant était en train de dormir paisiblement, Zen l'observât alors un moment, se promettant intérieurement, qu'il arriverait à protéger sa femme et son enfant, que rien ni personne ne pourrai briser sa petite famille. Il déposât alors ses lèvres sur le front de son bébé.

"Bonne nuit Ryu' !"

A nouveau son regard se perdu un instant sur son fils. Puis, discrètement il quitta la pièce, il était l'heure de se retrouver au salon. Lorsqu'il entrât Kyo était bien évidement là, en train de faire les cents pas, puis il vit également Haruki. Sans dire le moindre mot, Zen se dirigeât vers la jeune femme, et prit place à ses côté, sur l'accoudoir du fauteuil. Il posa délicatement sa main sur la nuque de la Nécromancienne, et se mit à la caresser. Voyant très vite que l'ambiance n'était pas des plus joyeuse, le jeune père levât les yeux vers le samouraï.

"Salut Kyo, la forme ?"

Dans un sens il était dés plus inquiet pour Haruki, mais dans l'autre, les Hebi étaient là, et chacun allait tout faire pour aider la jeune femme, alors il était un peu plus rassuré, il donnerait tout pour sa belle, et avec Kyo, Soruka et peut être Kyousuke à leurs côtés, aucune menace ne pouvait les terrasser, il était peut être trop confiant, mais il avait espoir !
Il reporta alors son attention sur sa compagne.

"j'ai vu que tu avais couché Ryuho... Tu sais, je vais peut être me calmer sur mes entraînements, je voudrai être plus présent pour lui, et pour toi également !"

Lui assurât l'ancien militaire, le sourire aux lèvres.
La réunion n'avait pas encore totalement débuté, il manquait Soruka et Kyousuke, et pourtant l'ambiance n'était pas au beau fixe. Mais Zen voulait croire que tout allait s'arranger, il en était persuadé. Même si dans le fond, il était terriblement inquiet pour Haruki.

Comme à son habitude, Soruka était resté une bonne partie de la matinée enfermé dans sa chambre, a son bureau, devant une pile de papier, semblant bosser sur ses recherches, il semblait exténué. Midi approchant, le seigneur du mal jugea bon de mettre un peu de côté tout ces paperasses. La seule chose qu'il avait envie à présent était de s'aéré l'esprit. Il quittât alors sa chambre, tombant ainsi sur le mot de Kyo qui avait des craintes concernant Miss Haruki, et qui souhaitait en faire part ce soir.
Après lecture, le papier que tenait le démon s'enflammât d'un coup, partant en fumée. Il n'était pas vraiment surprit par la nouvelle, lui même trouvait la Nécromancienne étrange ces derniers temps. Il ne s'était pas réellement penché d'avantage là dessus, c'était peut être une erreur, il devrait surement se montrer plus attentif sur ce point, et ce soir serai une parfaite occasion pour s'y mettre.

En attendant le rendez il avait une journée de libre, journée qu'il se décidât à passer dans les rues de la ville. C'était toujours agréable pour lui ces petites promenades, les gens avaient tellement peur de lui, que même dans les rues pleines, il pouvait marcher librement, dans la mesure ou les passants, par craintes, s'enlevèrent automatiquement de son passage.
Il pouvait se balader en toute confiance, ça faisait un bon moment que ses pulsions n'étaient pas venu les gêner, c'était agréable, il espérait que ce soit définitif, mais il ne fallait pas se voiler la face, un jour un autre ce problème resurgirait sans l'ombre d'un doute.
Peut être était ce le combat contre Carmen, ou il avait pu outre passé ses limites, qui lui avait permit de se contenir... Peut être même sa nouvelle transformation qui avait assouvit ses folies meurtrières... Si c'était le cas, il allait devoir se battre plus régulièrement contre des combattants qui seraient en mesure de le pousser dans ses derniers retranchement. Malheureusement il ne pourrait pas compter sur ses coéquipiers sur ce coup là, car si il doit se transformer, il ne pourra pas se contrôler, et si il venait à tenter de les tuer réellement, la marque devrait sans doute agir. Voila qui était fort embêtant, même si pour le moment, tout ceci n'était que suppositions.

D'ailleurs lorsqu'il repensât à Carmen, une légère déception vint lui assaillir l'esprit. Il n'avait pu finir ce combat, ayant laissé à Zen le privilège de s'entretenir avec cette jeune femme qui semblait bien le connaître. Espérons qu'il ne se soit pas privé pour rien, et que leurs entretiens avait bel et bien aidé l'ancien militaire à rassembler quelques morceaux à son passé perdu.
Le temps passait vite, à peine eut il le temps de faire deux trois bricoles que le début de soirée pointait déjà le bout de son nez. Il devait mettre fin à sa petite balade et regagner son manoir. Ce qu'il fit sans perdre de temps.
Lorsqu'il franchit la grande porte du salon, il ne fut pas surpris de voir que Kyo, Haruki et Zen étaient déjà là.

"Je vous prie de bien vouloir excuser mon retard. Bien nous pouvons commencer. Nous ne serons pas plus ce soir !"

Il s'avança alors dans la pièce, afin d'arriver au niveau d'un bureau, derrière lequel Soruka prit place, après avoir prit soin de sortir un verre a vin et de se servir avant que Kyo ne vide tout. Décidément, il fallait vraiment qu'il songe à offrir au samouraï sa propre cave à vin... A ce rythme, tous les grands cru du démon allaient y passer.....

"Kyo expose nous tes craintes dans un premier temps, je te prie. J'ai pu constater que Miss Haruki n'était pas comme d'habitude, mais je n'ai aucune information sur la situation. Si tu as décidé de nous réunir ce soir, je suppose que ce n'est pas pour rien. Après Miss Haruki, nous écouterons ce que vous avez à nous dire."

Apparemment les Hébis ne seraient pas au complets pour cette réunion, le vampire n'avait peut-être pas reçus le message du Mibu, ou peut-être qu'il était trop occuper pour venir, ou bien il s'en moquait tout simplement, m'enfin cela ne tracassa le samouraï qu'une fraction de seconde, il s’avançât au milieu de la pièce de manière à bien voir chacun de ses amis.

"Si je vous ai fait venir ici ce soir, c'est parce que je m’inquiète pour la santé et pour la vie de notre amie."

Spoiler:

"Je suppose que vous vous rappelez que pour retirer la marque à Haruki, j'ai du pratiqué un rituel, lors de ce rituel elle a faillit perdre la vie, pour pouvoir se soigné j'ai "prêté" mon corps a son âme pour qu'elle puisse se soigner c'est a ce moment la que j'ai senti que quelque chose clochais, j'ai ressenti quelque chose dans l'âme d'Haruki, quelque chose d'étrange, c'est assez dur à expliquer, cette chose ne sembla pas "associé" à l'âme de la nécromancienne, vous voyez?"

le mibu n'était pas sur de se faire comprendre,c'était assez complexes à expliquer comme situation.

"Enfin voila, suite à cela j'ai interrogé Haruki, qui n'as pas pus me donnée de réponse claire, elle m'as bien fait comprendre qu'elle était en danger mais aussi que si elle ouvrait la bouche elle y passerait sur le champ.
Donc en gros elle ne peut pas nous donnée d'information ou de piste pour l'aider."

Kyo regardât Haruki comme pour lui dire "je ne me trompe pas jusque la?".

"Je croit que je vous ai à peu prêt tout dit, Haruki à besoin de nous, c'est notre rôle en tant qu'Hébis et surtout en tant qu'amis!! nous nous devons de l'aidée!! mais une foutue question me tracasse!! comment on vas s'y prendre si elle est incapable de nous expliquer ce qui se passe???"

L'arrivée de Zen provoqua un petit pincement au cœur de la jeune femme, le fait qu'il évoqua Ryuho lui fit détourner le regard, se contentant d'un petit hochement de tête.

" Tu sais, je vais peut être me calmer sur mes entraînements, je voudrai être plus présent pour lui, et pour toi également ! "

En entendant cette phrase, la nécromancienne se mordit la lèvre, elle ne devait pas craquer, pas déjà...

" Occupes-toi de Ryuho avant tout... "

Elle avait dit ça presque comme un réflexe, la voix étouffée, sans s'expliquer davantage. Soruka arriva à ce moment-là, Kyousuke ne viendrait pas, Haruki ne s'entendait pas vraiment avec ce dernier, elle ne réagit pas, au fond, c'était plutôt pas mal qu'il soit absent. Le samouraï expliqua alors la situation, du moins, ce qu'il savait, observant de temps à autre la nécromancienne pour lui demander s'il avait juste et, mécaniquement, cette dernière acquiesçait. Vint ensuite la question finale de Kyo, une question à laquelle Haruki savait parfaitement répondre, elle-même ayant tenté Iota Bêta Keréa jusqu'au bout.

" Je ne peux pas tout révéler à une seule personne, mais je peux faire en sorte qu'à plusieurs, vous sachiez la vérité... "

Elle se leva alors et se tourna vers Zen, lâchant simplement :

" Iota Bêta Keréa. "

Elle observa alors Kyo et Soruka, poursuivant :

" Zen connait la base de l'histoire, ce que je suis... À l'origine, le mot "monstre" n'avait pas la même définition que maintenant, on s'en servait juste pour appeler douze personnes symbolisant les heures sur un cadran... "

Elle termina par un petit :

" C'est ce que je suis au fond... La machine est en marche... Zen, expliques-leur ce que tu as vu... "

De lourdes larmes se mirent alors à couler le long de ses joues et ses jambes flanchèrent, la faisant tomber à genoux.

" Je suis désolée... "

L'arrivée de Soruka avait empêché Zen de réagir sur l'étrange phrase que venait de lui dire Haruki. Il s'occuperait bien évidement de Ryuho, mais il comptait aussi en faire autant avec la jeune femme. Si elle avait dit ça à cause des récents problèmes qui concernant la Nécromancienne, l'ex-militaire aurait bien voulut lui faire comprendre qu'il mettrait tout en oeuvre pour l'aider, malheureusement, ils étaient au complet pour ce soir et la réunion venait de débuter.
Après que Soruka ait demandé plus amples information concernant la jeune Hebi, Kyo lui fit part de ce qu'il c'était passé lorsqu'il lui avait retiré le sceau.
Lorsqu'il entendit son ami dire que la jeune femme avait faillit y rester, il fut à nouveau envahi par l’inquiétude... Il n'aimait pas savoir la jeune femme en danger, et ces derniers temps malheureusement c'était constamment le cas. Puis lorsqu'il entendit qu'elle était contrainte au silence sous peine de perdre la vie, Zen serra discrètement le poing sous la colère. Savoir que la femme qu'il aime subisse de pareil contrainte le poussait à ressentir une profonde haine, comme ce jour, ou elle avait reçu cette dague... Le fait qu'il repense à ce moment était marrant dans la mesure ou Haruki qui avait prit la parole, venait de lui demander de raconter ce qu'il avait vu ce jour là.
En tout cas cela confirma bien le fait qu'elle ne devait pas prendre le risque de passer aux aveux.

Le hebi se leva alors du siège et s'avança vers la fenêtre. Dos a ses camarades il entama son récit.

"Iota Bêta Keréa.... Ça me rappel le jour ou notre enfant est né... Avant qu'Haruki ne soit conduit à l’hôpital. Je l'avais retrouvé en dehors de manoir, et c'est là qu'elle avait reçu une lettre dans laquelle se trouvait une dague et un message lui disant qu'elle savait ce qu'il lui restait à faire. Sur le coup j'étais un peu paumé, mais après en avoir parlé avec Haruki, j'ai appris que cette lettre venait d'Hinamizawa, le village natal d'Haruki. Ils voulaient qu'elles mettent fin à ses jours à l'aide de la dague.... En temps normal je serai déjà allé dans ce patelin afin d'y dégommer tout ce qui bouge, mais par la suite Haruki m'a montré une vision qui montrait plusieurs passage de sa vie. La première vision m'a montré Haruki toute jeune et sa mère, elle était en train de lui raconter une vieille légende concernant les douze monstres du marrais... qu'ils avaient anéantis tous les villages qui entourait Hinamizawa qui était le seul village à résister avec un autre... Je me rappel notamment que dans cette histoire les villageois avaient beau tuer les monstres, le douzièmes les ressusciter à chaque fois ! Jusqu'au jour ou ce dernier monstre en vint à trahir les siens avec l'aide d'une déesse qui avait prêté main forte aux villageois, par conséquent les onze monstre étaient mort et leurs âmes étaient scellées dans un cadran... Si je me souviens bien, la fin de cette histoire disait que les monstres mort s'étaient réincarnés mais que tant que le douzième monstre n'avait pas atteint la majorité et tant que le cadran était gardé dans son temple, ils leurs étaient impossible de retrouver leurs pouvoirs..."

Il marqua un temps de silence, son regard fixait au loin par la fenêtre. Reparler de tout ça, lui fit ressortir la haine qu'il avait pu avoir ce jour, au moment ou il avait apprit tout cela. Puis après avoir laissé aux autres le temps d'assimiler le résumé de cette légende, Zen reprit la parole.

"Le deuxième flashback était bien plus court... Haruki avait grandit de quelques années, et tout ce que j'ai pu voir, c'est elle qui courait pour rejoindre un temple... Une fois devant celui ci, il n'y eut qu'une fillette qui se tenait à l'entrée du bâtiment, elle avait dit un truc bizarre dans le genre qu'Haruki était la seule qui pouvait les appeler... ah... Et je me souviens qu'elle tenait un objet dans ses mains, mais je n'ai pas pu le discerner, si ce n'est que ce truc était rond, rien d'autre...
Le troisième flash back est court aussi... Je revois cette pièce remplit de monde, Haruki était assise dans un coin, et tous le monde semblait parler d'elle en la qualifiant de monstre ou justement de... Iota Bêta Keréa. Ces fumiers parlaient de la tuer... Mais un homme les convaincus que la meilleure chose était de la laisser partir dans un certain nombre d'année et que deux après son départ elle serai morte... Je suppose que ces enfoirés faisaient partis d'Hinamizawa...Et enfin ce dernier flash back... Qui était plus que récent... Lorsque j'ai vu Haruki, j'ai compris que ce souvenir datait de peu de temps son arrivée à Tomodachi, d'ailleurs ça se confirma quand j'ai compris qu'elle s'apprêtait à quitter son village, puis y avait ce type, qui était déjà là dans le souvenir précédent... Il lui rappela qu'elle n'avait pas le droit de ressusciter, d'aimer, ne pas avoir de descendance et ne pas atteindre la majorité. Puis il lui interdit également de remettre un jour les pieds dans ce patelin... Voila..."

A nouveau il marqua un temps d'arrêt pour laisser le temps à Soruka et Kyo d'assimiler toutes ces infos. Zen décrocha son regard de la fenêtre et le porta à nouveau vers ses amis.

"Ces visions m'ont éclairé sur pas mal de point, j'espère qu'avec mes explications, ça sera également votre cas... En tout cas en ce qui concerne tous les interdits que lui a énoncé ce type ont tous été réalisé, alors je sais pas si ça crains... Mais il y en a un qui n'a pas était transgressé... Il me semble que tu n'es toujours pas retournée à Hinamizawa ? En tout cas, je sais pas si tu es partante ou non, car je sais que ça doit être difficile pour toi de revoir ce lieu... Mais je commence à croire que si on veux agir... On a peut être de bonne chose à apprendre en allant rendre visite à ces sales gars. En tout cas une chose est sur, je ne laisserai rien n'y personne atteindre à la vie de la femme que j'aime !"

le samouraï écoutât attentivement les explications de son collègue, l'histoire de la lettre et de la dague, ainsi que tout les visions qu'Haruki lui avait fait voir, cela éclaira la lanterne du Mibu, ainsi dont la nécromancienne était atteins d'une sorte de malédiction,c'est alors qu'une évidence sauta au yeux de Kyo, qui se leva d'un bon de son fauteuil.

"Alors cette chose que j'ai ressentis dans l'âme d'Haruki!! ce serait cette chose?? Iota je sais pas quoi???"

Il marqua un temps d'arrêt fixant a son tour la fenêtre .

"Je suis d'accord avec toi Zen, la meilleur chose a faire est de retourner au village natal d'Haruki, pour leur expliquer notre façon de penser, c'est tellement facile de la traitée comme une paria et de la condamner a mort au lieu de se cassé la tête pour l'aidée!!!"

Le samouraï se rendait compte de l'horreur qu'avait du vivre Haruki condamnée dès la naissance alors qu'elle n'avait rien demandé, le Mibu se tournât vers son amie.

"Haruki il y a forcement un moyen de séparée cette "chose" de ton âme sans que cela "n’abîme" la tienne!? il faut que tu nous aide Haruki, d'autant qu'aucun de nous as des compétence en manipulation d'âme!!"

c'est alors qu'une idée un peu farfelue traversa l'esprit du Hébi

"tu croit que tu arriverais a transférée ton âme dans un corps d’emprunt tout en laissant Iôta dans ton corps? ce serait peut être un moyen pour le vaincre? enfin j'en sais rien c'est peut-être bête comme idée..."


[désolé pour ce tout petit post mais je ne savais pas trop quoi dire ]

Au fur et à mesure que Zen parlait, Haruki sentait ses forces la lâcher, instinctivement, elle se rassit et plissa légèrement les yeux l'espace d'un instant. Et puis, le Hebi eut une idée : retourner à Hinamizawa car la solution devait y être, intérieurement, Iota Bêta Keréa rit, ce qui provoqua un très léger rictus sur le visage de la jeune femme, signe qu'il prenait de plus en plus de place dans son âme au plus la réunion passait. Par chance, la nécromancienne réussit tout de même à retrouver son visage habituel sans que personne n'ait remarqué ce changement, néanmoins, il devait tout de même être visible dans son énergie vitale... Zen ne maîtrisait sans doute pas assez son énergie pour le sentir et ce n'était pas tellement le genre de Kyo, seul Soruka pourrait sans doute donc le voir, il restait juste à espérer qu'il ne dise rien, sous peine qu'Iota Bêta Keréa ne gagne...

Le samouraï prit ensuite la parole, en l'entendant parler des villageois d'Hinamizawa comme des "méchants", Haruki eut un nouveau pincement au cœur, dire qu'elle-même l'avait vu si souvent comme tel...

" Aller à Hinamizawa ne changera rien. Dans les villages, généralement, les gens sont très solidaires, ils refusent de voir l'un des leurs partir... La légende date d'environ cinq mille ans, par le passé, ils ont déjà tenté de trouver une solution pour éviter la mort du porteur, mais aucune n'a jamais marché... C'est pour ça qu'ils n'ont d'autre choix que d'agir ainsi... Je... J'ai moi-même tenté de trouver une solution... Mais rien... Il n'y a aucune solution... "

Elle tenta alors de se tenir debout et se tourna vers Kyo.

" Impossible. Iota Bêta Keréa a une âme assez particulière qui a la capacité de fusionner en quelque sorte avec l'âme originelle. Le seul moyen de détacher des âmes comme ça, c'est de faire sortir les âmes du corps originel et de bloquer le corps tout en n'ayant aucun réceptacle à proximité. Sachant qu'absolument tout peut servir de réceptacle, ça serait déjà impossible de base... On peut aussi y ajouter le fait que lorsque les âmes se libèrent, la plus affaiblie est détruite et Iota Bêta Keréa n'a rien d'une âme faible, que du contraire, il se nourrit des âmes qu'il infecte, ce qui le rend toujours plus fort... "

A cet instant, ses yeux se fermèrent et elle s'écroula au sol, dépourvue de toute force, si on se concentrait bien, on pouvait remarquer qu'elle était toujours vivante, mais son énergie semblait de plus en plus étrange.

Zen était content de voir que Kyo semblait lui aussi motivé à l'idée d'aller à Hinamizawa, mais lorsque Haruki intervint à ce propos, elle précisa que se rendre là-bas était inutile, que les siens avaient chercher un moyen de régler ce problème, et que malheureusement leurs recherches furent en vain. Elle admit par la suite qu'elle même avait tentée de trouver une solution, mais là aussi ce fut un échec, concluant alors qu'il n'y avait rien à faire.
L'ancien militaire frappa son poing sur le mur. Il avait agit comme par réflexe en entendant les mots qu'avait prononcée la femme qu'il aimait. Pas de solution pour la sauver ? Ce n'était pas possible, il ne pouvait l'accepter ! Il devait bien y avoir un foutu moyen de faire quoi que ce soit pour régler cette histoire !
Mais avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, Kyo tenta une hypothèse à partir de l'âme, dans le fond ça semblait intéressant, tout du moins Zen voulut y croire. Mais encore une fois Haruki leur révéla que cela était tout bonnement impossible.
Pas grave, ils allaient se remettre à réfléchir, ils trouveraient bien quelques choses qui aurait une chance de fonctionner, il en était persuadé !

Mais alors qu'il était en pleine réflexion, Haruki s'écroula à terre. Sans perdre de temps, Zen se précipita au prêt d'elle, s'agenouillant alors il releva le haut du corps de la jeune femme, le maintenant à l'aide de son bras gauche. Il avait placé sa main droite au niveau du coeur de la jeune femme, rassurait d'entendre celui ci battre. Il ne savait pas ce qu'il venait de se passer, mais elle était toujours en vie, c'était le principal ! Nul doute que cela soit en rapport avec Iota Bêta Keréa... Le temps pressait. Relevant la tête vers Soruka et Kyo, le hebi les rassura dans un premier temps.

"Elle est encore en vie !... On a pas vraiment avancé dans cette affaire, mais il est hors de question de baisser les bras !!! On va à Hinamizawa !!!..."

Il était toujours dans l'optique de rendre une petite visite à ce village, malgré que sa compagne lui ait assurée que cela ne servirait à rien. Maintenant... De toutes ses interdictions, Haruki les avaient tous transgressé, omis celui de remettre les pieds dans son village natale... Devaient ils l’amener avec elle ?
Ne sachant pas vraiment, Zen posa son regard inquiet sur le visage inanimé de la jeune femme, qu'il caressa doucement de sa main droite . Dans le fond, il avait peur de mal agir, et peur de ne pas prendre les bonnes décisions... peur qu'il arrive quoi que ce soit à la femme qu'il aime... Il ne pourrait supporter de perdre Haruki, c'était à présent la seule certitude qu'il avait.

Soruka était resté bien silencieux, mais surtout bien attentif à tout ce qui venait de se passer. Ce qui l'avait le plus interpellé dans tout ça, fut ce léger changement dans l'énergie qui pouvait émaner de la jeune femme. Les autres n'avaient surement pas calculer ce détail, mais ça n'avait pas échappé au seigneur du mal. Était ce lié à Iota Bêta Keréa ? Tout du moins il resta muet face à ce détail, mais ça l'inquiéta d'avantage ? Et si ils avaient réagit trop tard ?... Enfin, quoi qu'il en soit, il ne fallait pas baisser les bras maintenant.
Mais après qu'Haruki est réfutée l'idée de Zen d'aller à son village natale, et l'idée auquel avait pensé Kyo concernant la séparation de l'âme d'Haruki et d'Iota, celle ci s'écroula à terre. Evidemment dés lors, l'amnésique avait foncé auprès de sa douce pour s'assurer de son état. Ce qui venait de se passer semblait bouleverser Zen, Soruka avait peur que le jeune homme cède à la panique.
D'ailleurs l'ancien militaire enchérit à nouveau sur l'idée de se rendre à Hinamizawa.
Sortant de son mutisme, Soruka décida qu'il était temps de sortir le grand jeu !!

"Zen porte Haruki ! On bouge sans perdre la moindre minute ! Je tiens à vous préciser, enfin surtout pour toi Zen, qu'on va là haut afin de se renseigner d'avantage sur les douze monstres. Je te demanderai, malgré la situation de canaliser ta haine envers eux !... Allons y !"

Prenant les devants, Soruka conduisit ses amis à l'arrière de son manoir, dans les jardins. Ils devaient surement se demander pourquoi ils venaient de se rendre ici. La réponse n'allait pas tarder dés lors que le Démon appuya sur un petit bouton d'une télécommande qu'il tenait de sa main droite.
Face à eux, une partie de la pelouse s'ouvrit alors, laisser apparaître une plateforme sur lequel était posé un hélicoptère, rien que ça...

"Je vous présente le Hebicoptère ! Prenez place je vous prie ! Avec ça on sera très vite à Hinamizawa!"

Plus impressionnant que Batman qui sort sa batmobile, Soruka avait bien caché ce détail à ses amis.

"Sachez qu'il y a des frigo remplit de nourriture... Si jamais il y a parmi vous des gens qui ont un sacré coup de fourchette ! Et si vous avez le temps longs, il y a même des petites télévisions installés. Zen monte à l'arrière et occupe toi d'Haruki je te prie. Kyo, serai tu tenté de me servir de co-pilote ?... Ah par contre... Si vous mangez faites attentions aux sièges ! Ils sont en peau de castor !"

Précisa alors Soruka dans un léger sourire. A vrai dire il s'amusait un peu de la situation, face à ses amis qui étaient restés bouche bée face à cette découverte.
Ainsi ils prirent place, mais évidement, le seigneur du mal n'allait pas avoir grand chose à faire, il avait conçu une technologie avancée. Du coup il avait juste à activé les systèmes de son appareil, le reste était géré par une intelligence artificiel, qui se mit d'ailleurs à parler, avec une voix robotique, dès que Soruka alluma les commandes.

"Bonjour seigneur Soruka, bienvenue à bord ! Tâchez de profiter du voyage ! Hebicoptère salue également autre passager ! Avant décollage Hebicoptère tiens à préciser aux invités de Soruka de faire bien attention aux sièges qui ont étaient conçu à partir de peau de castor! Hebicoptère vous remercie !"

C'est ainsi que les Hebi partirent en direction d'Hinamizawa, A bord du super vaisseau... Le Hebicoptère !!!!

Lorsqu'Haruki reprit connaissance, elle remarqua qu'elle était dans un curieux engin qu'elle n'avait jamais vraiment aperçut avant, ce qui l'effraya légèrement sur le coup, elle s'agrippa donc à Zen, regardant rapidement tout autour d'elle, les fenêtres semblaient lui donner une vue d'une mer de coton, ce qui surprit davantage la nécromancienne. Doucement, elle osa se glisser jusqu'à la vitre et observer la vue, mais immédiatement, elle se résigna, retournant dans les bras de son bien aimé. Voir des montagnes du ciel dans une machine volante, voila quelque chose que jamais elle n'aurait cru faire ! Des montagnes ? Elle eut une seconde d'hésitation avant d'oser un petit :

" On va... "

Mais elle savait déjà la réponse : ils allaient bel et bien à Hinamizawa.

" Faudrait se poser en dehors du village, ils sont pas habituer aux machines du genre... C'est un village de cultivateur essentiellement, et pourtant, y a autant de motocultures ici que de Limoncello dans un bar après le passage de Kyo... Et je pense pas que ça ait changé, je me rappel, quand j'étais petite, une fois, quelqu'un de la ville était arrivé dans notre classe, on y avait découvert la télé et les jeux vidéos... C'était assez marrant de faire des Hadoken à tout bout de champs ! "

A cette pensée, la jeune Hebi eut un petit sourire, chose qu'elle n'avait pas encore vraiment eu depuis que la réunion avait débuté. Néanmoins, elle avait tout de même peu de forces, ainsi, elle s'appuya contre Zen pour le reste du voyage.

Une fois que l'Hébicoptère se posa, Haruki tenta de se lever pour en descendre, mais sans résultat, ses jambes n'avaient plus la force de la porter, elles ne lui appartenaient déjà plus... Heureusement, son bien aimé l'avait compris et avait dû décider de continuer de la porter dans le village également, doucement, elle lâcha un petit :

" Merci... Et désolée... "

A peine audible, juste pour que le Hebi puisse l'entendre. D'un geste de la main, la nécromancienne avait alors guidé ses compagnons vers le village, un lieu où le vert et le brun dominaient. Ils étaient sur la route principale, une route pavée comme on voit rarement dans les grandes villes, autour de laquelle étaient placées des maisons faites de bois ou de pierre dont l'avant semblait servir de commerce. Dans les ruelles adjacentes, toujours ces mêmes maisons plus ou moins grandes autour desquelles étaient disposés des champs. Parfois, on pouvait discerner l'un ou l'autre bâtiment en brique, ceux-ci servaient pour les lieux plus importants comme la clinique ou l'école du village. Au bout de l'année, on pouvait apercevoir une grand place avec, au centre, un panneau d'affichage sur lequel les informations du village étaient écrites par le maire ou ses habitants. L'essentiel de la population semblaient être chez eux ou au centre du village, rendant la ruelle presque vide de monde. Jusqu'à présent, personne ne semblait avoir remarquer les Hebis.

" Je pense que le seul qui pourrait vous redire ce que je vous ai déjà dis serait le maire. Ils doivent avoir des traces des précédents porteurs... Ou peut être le prêtre aussi, vu qu'il connait le cadran... "

" Vous venez visiter Hinamizawa ? "

La petite voix vint se placer devant les Hebis, c'était un petit garçons de 5 ou 6 ans, souriant, qui lança un :

" Bienvenue ! Si vous voulez, je peux vous faire visiter ! Je... "

" Shiro ! "

La seconde voix était une femme, beaucoup plus âgée, probablement sa mère, qui surgit d'une ruelle et attrapa l'enfant par la main.

" Allons, ne dérange pas les gens ! Excusez-le, il... "

Le visage de la mère changea alors du tout au tout en apercevant la jeune Hebi, on aurait cru qu'elle venait de voir un fantôme, elle prit alors la fuite à toutes jambes, traînant de force son fils en lui hurlant :

" Ne t'approche jamais d'elle ! "

Haruki eut un petit pincement au cœur suite à la réaction de cette femme, elle fit néanmoins mine d'aller bien et sourit à Zen, lançant un :

" T'inquiète, j'ai l'habitude ! Et encore, elle est plutôt gentille, elle ! "

Elle fit alors signe de continuer le long de la rue principale, ne pouvant s'empêcher de fixer sa gauche, tendant même le cou à l'intersection des routes pour mieux voir, si quelqu'un avait fait de même, il aurait pu voir une maison assez semblable aux autres, que l'ex-militaire avait déjà vu dans le premier flash-back de la jeune femme : c'était la maison où elle avait quasiment toujours vécu. C'était à présent sa droite que la jeune femme fixait, le regard étrangement vide, remarquant à peine qu'ils étaient arrivés au centre du village. Le remarquant, elle pencha les yeux, ils n'iraient pas plus loin dans le village, elle le savait, alors, qu'ils aillent jusqu'au bout était perdu d'avance...

La mairie était sans doute le plus grand bâtiment, et en brique ! En regardant à travers la fenêtre, on pouvait n'apercevoir qu'un unique bureau derrière lequel était attablé l'homme qui avait jadis dicté ses interdis à la nécromancienne. D'ailleurs, en la voyant, il ne put retenir un hoquet avant de retourner à ses papiers, faisant mine de n'avoir vu personne.

" C'est là. C'est la mairie, il n'y a que le maire à l'intérieur. "

Fallait avouer que c'était plutôt surprenant. Zen s'attendait à tout sauf à ce qu'un Hélicoptère sortent de la pelouse... Décidément Soruka continuait de le surprendre. Au moins avec ce véhicule, répondant au nom d'Hébicoptère, ils allaient pouvoir se rendre à Hinamizawa rapidement. Et puis un tour de cet engin ça allait être marrant, tout du moins ça allait rappeler à Zen l'époque ou il était militaire. Dès lors qu'ils se retrouvèrent à voler, Zen se rappela des fois ou il partait en mission avec son unité, empruntant ce même moyen de transport.
Du coup le Hebi porta son regard à travers le hublot, se perdant dans l'horizon.
C'est lorsque sa bien aimée se réveilla qu'il fut tiré de ses songes. Elle ne semblait pas être rassuré par ce moyen de transport, et du coup s’agrippa au jeune homme. Voulant la rassurer, il resserra légèrement son étreinte.

Un peu plus tard, avant qu'ils n'arrivent au village, Haruki venait de demander aux pilotes de se poser en dehors du village, comme quoi sa bourgade n'était pas à la pointe de la technologie. Cependant la petite anecdote de la Nécromancienne eut le mérite de faire sourire l'ancien militaire qui ne pouvait s'empêcher d'imaginer la jeune femme jouer à la console. Pour peu qu'elle rageait, ça pouvait être marrant à voir.
Enfin ils arrivèrent prêt d'Hinamizawa. Comme convenue, ils s'étaient posé en retrait, histoire de pas choquer les pécores. Descendant du véhicule, Zen s'empressa aussitôt de venir en aide à sa bien aimée afin de la transporter sur son dos. Ainsi les quatre Hebi purent se mettre en marche, pénétrant alors dans le village natale d'Haruki.
Cependant, ils furent aussitôt accueillit par un petit garçon, vu son âge il avait peu de chance de connaître Haruki, ce qui devait expliquer pourquoi il fut si courtois avec eux, alors que Zen s'attendait à faire face aux habitants qui auraient le malheur de mal parler de sa petite amie. Et sa crainte fut vite fondée lorsque la mère du petit enfant pointa le bout de son nez... Dés lors qu'elle avait reconnu la Nécromancienne, elle s'était enfuie tirant son enfant par la main, l'ordonnant de ne jamais approcher Haruki.
Autant dire que Zen sentait déjà la haine l'envahir, et qu'il avait juste envahi d'insulter de tous les noms cette femme. Cependant il vit alors le sourire de sa compagne, lui assurant qu'elle avait l'habitude et que ce n'était rien. Se rappelant également des consignes de Soruka, l'épéiste prit alors sur lui et fit mine de rien.

Le petit groupe continua alors sa marche. Lorsqu'ils passèrent devant la maison de la jeune femme, l'amnésique n'eut guère de mal à la reconnaître... C'était là ou avait vécut celle qu'il aimait. Voir cette bâtisse devait sans doute la rendre nostalgique.
Ce qui donna une idée à Zen. Une fois que le groupe s'était stoppé face à la mairie, l'ancien militaire se tourna vers Kyo et Soruka.

"Je vous laisse causer avec le maire... Je doute qu'il ait spécialement envie de voir Haruki... D'autant que si il se permet une réflexion déplacé je serai obligé de l'avoiner !.. Bref, je vous laisse vous occuper de ça. Personnellement je vais faire un tour avec Haruki ! On se retrouve au Hebicoptère plus tard !"

Sans attendre la moindre réponse de ses deux amis, Zen se mit alors à trottiner, portant toujours sa dulcinée sur son dos, il semblait chercher un certain lieu. Cependant il ne voulait pas demander à Haruki, histoire de pas gâcher la surprise, et il savait pertinemment qu'il ne pourrait compter sur les habitants... Ce qui serait idiot puisque la jeune femme entendrait la conversation et donc ça n'allait pas plus préservait la surprise...
Après un long moment à avoir visité en long et large le village qui n'était pourtant pas bien grand, Zen trouva enfin ce qu'il cherchait... Certes de s'être perdu ainsi, c'était pas dés plus classes, mais le peu de souvenir qu'il avait de ce patelin ne lui permettait pas de s'y retrouver. Cependant il avait enfin trouvait ce qu'il cherchait. C'est ainsi que Zen pénétra dans le cimetière du village.

"J'ai pensé que tu souhaitais profiter de ce passage à Hinamizawa pour te recueillir sur la tombe de tes parents... Tu sais, quand tout cette affaire sera finis et qu'on vivra tranquillement avec notre enfant... On pourra revenir plus souvent !... Je te le promet !"

Le Hebi était des plus sincère. Il était persuadé que tout allait s'arranger, et une fois que les choses seront plus calme, il comptait ralentir sa vie de guerrier afin d'assumer d'avantage son rôle de père. Suite à ce petit silence, il reprit alors.

"C'est laquelle de tombe ?"

Après avoir jeté un rapide coup d'œil, et son regard fut immédiatement capté par une tombe fendu. Instinctivement Zen s'approcha alors de celle ci, se rappelant qu'Haruki avait déjà ressuscité ses parents.

"C'est celle ci ?"

Quelque peu anxieuse de devoir parler à nouveau au maire qui l'avait chassée par le passé, la nécromancienne entendu à peine Zen dire qu'ils partaient faire un tour dans le village, ainsi, elle ne put retenir un petit sursaut quand son bien-aimé se remit en route. Se cramponnant davantage à son dos, elle se contenta de tout observer sans rien dire, l'air mélancolique de cet endroit qu'elle aimait tant. Timidement, elle tenta un petit :

" On va où ? "

Mais déjà, elle voyait un lieux entouré de murs, sans toit, au fond, une petite chapelle était surplombée d'une croix, partout, des pierres se dressaient du sol, parfois, il y avait sur l'avant des fleurs, mais aucun être vivant à l'exception des deux Hebis n'était présent.

" J'ai pensé que tu souhaitais profiter de ce passage à Hinamizawa pour te recueillir sur la tombe de tes parents... Tu sais, quand tout cette affaire sera finie et qu'on vivra tranquillement avec notre enfant... On pourra revenir plus souvent !... Je te le promets ! "

La jeune femme entrouvrit les lèvres, comme pour dire à Zen qu'elle ne voulait pas revoir la tombe de ses parents, comme pour dire qu'elle mourra dans peu de temps,... Elle en était incapable. Se contentant de fixer le sol, elle resta silencieuse, ne répondant pas à l'ex-militaire, elle savait, au fond, qu'elle avait espéré revenir ici, mais maintenant, étais-ce une si bonne idée ? Après tout, c'était sa dernière chance de revenir...

" C'est celle ci ? "

Se contentant de relever la tête, elle se figea en voyant la tombe, incapable de dire quoique ce soit, elle se contenta de descendre du dos du Hebi avec difficulté. Titubant avant de se placer face à la tombe, ses jambes lasses la lâchèrent à nouveau. Péniblement,elle parvint à se maintenir à genoux face à la pierre tombale, passant presque instinctivement la main sur les lettres d'or qui formaient les noms "Saori et Kojiro Takano". A quoi bon ? Ses parents n'étaient pas dans ce cimetière. Leurs corps avaient été envoyés quelque par où ils avaient sans doute été dévorés et leurs âmes devaient se balader dans le monde des morts, perturbées de ce qu'était devenu leurs corps. A cette simple pensée, Haruki fondit en larmes.

" J'aurais pu vous ramener... "

Elle serra alors vivement les poings avant de frapper la tombe, ignorant totalement Zen, elle continua :

" C'est si simple de ramener des gens à la vie... "

On put alors entendre des craquements provenir de toutes les tombes du cimetière. Les pierres tombales commençaient déjà à se fendre, à l'image de celle des Takano.

" Mais je n'étais capable que de créer des vies. Créer des âmes. Les souvenirs, les sentiments, la volonté,... Tout ça n'existaient plus... "

De partout, certains corps s'extirpaient de leurs tombes, encore en décomposition, des lambeaux de chaires pendaient de partout, des os également, parfois, des membres étaient manquants. Haruki, elle, ne pleurait plus, mais son regard semblait vide, vidé de toutes émotions, ce qui la rendait presque inquiétante.

" Il y a énormément d'humains ici, tu ne trouves pas, Zen ? Les humains sont et seront toujours stupides, tu n'es pas d'accord ? "

A cet instant, la nécromancienne se releva, sans chanceler, elle semblait aller beaucoup mieux à présent, comme si rien ne s'était passé. La suivant, chaque zombie se tint debout.

" Et si on faisait un peu le ménage ? J'aime vraiment pas les humains ! "

En un petit sourire, la jeune femme pointa le village du doigt et, suivant "l'ordre", une grande majorité des zombies y coururent, sans nul doute dans l'unique but de raccourcir la vie des habitants. Approchant de Zen, toujours avec ce même regard, elle lança un :

" Mais tu es un humain toi aussi, pas vrai ? "

Le reste des zombies entourèrent alors le Hebi.

" Alors... Tu dois mourir aussi... "

A ces mots, ils se ruèrent sur lui sous le regard amusé d'Haruki.

Soruka regarda alors Zen s'en aller avec Haruki sur son dos, sans rien dire. De toute manière il n'allait pas leur interdire, ni même leurs courir après. Il espérait juste que Zen serai se contrôler si jamais Haruki venait à se faire insulter ou quoi par des habitants. Il se tourna alors vers Kyo.

"Bien, je suppose qu'on va devoir se débrouiller tous les deux afin de récupérer des informations sur Iota Bêta Keréa et sur les douze monstres... D'un côté ce type sera plus à l'aise si Haruki, que tous les ces habitants craignent, n'est pas là. Je suppose qu'on doit le plus possible éviter la manière forte, je pense que notre Miss ne serai pas de cet avis si on touchais aux habitants de son village natale... Essayons d'obtenir le maximum d'information par la voie diplomate !"

Suite à ce petit speech, le Seigneur du mal s'apprêtait à entrer dans la mairie. Mais alors qu'il avait tout juste posé sa main sur la clenche , son esprit capta celui de Zen et Haruki, et ressenti que quelque chose n'allait pas, surtout dans l'esprit de la jeune femme qui était anormal. Mais il n'y avait pas que cela, la Nécromancienne sembla avoir ramener à la vie tout un tas de défunt, dont une partie qui se rapprochait grandement. Soruka tourna alors le regard vers Kyo, dans un léger sourire il lui demanda.

"Sans vouloir te commander mon cher Kyo, il semblerai qu'Haruki ait des problèmes... Et il me semble qu'une bande de mort vivant arrive tout droit sur le village... Je te laisse te charger de ça, et je vais m'occuper du maire... Je pense que tu préfère l'action à la diplomatie et donc que ça ne te pose pas de problème. Bref, je te rejoins dés que j'en aurai finis avec le maire !"

Suite à cet échange, les deux compères se séparèrent alors. Au final Soruka serai donc le seul à se renseigner au prêt du Maire. M'enfin dans un sens ce n'était pas plus mal, car le Démon avait un bien mauvais pressentiment vis a vis de ce qu'il avait ressentit.
Enfin il devait faire confiance à ses coéquipiers pour le moment et se concentrer sur son objectif. D'ailleurs une fois dans la mairie, le seigneur du mal traça directement vers le bureau du Maire et lui dit alors.

"Bien le bonjour, je vais pas y aller par quatre chemin, il me semble que vous avez parfaitement vu par la fenêtre qui était en ma compagnie, et que donc vous devez sans doute avoir une idée de la raison qui m'amène à vous aujourd'hui, ce qui est parfait ! Du coup on va faire court Monsieur le maire, je veux savoir tout ce que vous savez sur Iota Bêta Keréa ainsi que sur cette histoire des douze monstre, et je vous préviens inutile de me faire perdre mon temps en me disant que je dois tuer miss Haruki. Je suis pressé, alors éviter grandement de me faire perdre mon temps, et tâcher d'être constructif si vous ne voulez pas que je vous fasse connaître un enfer digne de ce nom !! J'espère avoir été assez clair... Je vous écoutes à présent monsieur le Maire !"

A la fin de sa requête, plus précisément au moment des menaces, Soruka avait fixé l'homme qui lui faisait face avec un regard dés plus terrifiant, histoire de bien faire comprendre que le démon si courtois, n'hésiterai pas à devenir un monstre si le maire ne faisait guère preuve de coopération, et surtout si celui ci lui claquait qu'il n'y avait d'autre solution que de tuer Haruki, chose qu'il avait anticipé et solution qui était écarté par l'ensemble des Hebi.

Lorsqu'il vit Haruki qui semblait anéantit devant la tombe de ses parents, Zen s'en voulait d'avoir eut une idée aussi stupide. Dans le fond il avait juste réussit à faire de la peine à sa bien aimée. Quel con... Il était évident pourtant qu'il n'allait pas en être autrement. L'ancien militaire avait encore beaucoup de chose à apprendre sur la psychologie...
Mais ce n'était pas le pire. Ce choc émotionnel avait apparemment eut un effet sur la Nécromancienne qui ne semblait plus elle même. Après avoir frappé du poing la tombe, l'ancien militaire voulut l'éloigner du tombeaux de ses parents, et rectifier sa mauvaise idée, cependant, il n'eut le temps de faire qu'un pas que les tombes des alentours étaient en train de craqueler, elles étaient tout bonnement en train de se fendre, à l'image de celle des Takano.

"Ha... Haruki ?"

Elle était en train de Ressusciter les autres morts de ce cimetière, mais encore une fois, abasourdi, l'Amnésique n'eut le temps de réagir que sa petite amie lui posa une bien étrange question concernant les humains. Zen commençait à le comprendre... Ce n'était plus Haruki qu'il avait en face de lui... Elle voulait faire le ménage, et avait d'ailleurs donné l'ordre à une partie des Zombies, de rejoindre la ville dans le but d'effectuer un grand nettoyage...

"Attends, arrête tu..."

Mais à nouveau, les dires de la jeune femme allait le surprendre. Celle ci précisa qu'il était lui même humain, et donc qu'il devait mourir.

"Tu ne vas pas m'attaquer ?... "

Demanda le jeune homme complètement désemparé. Il savait que ce n'était plus Haruki... Il se doutait que cela devait être lié à Iota Bêta Keréa... Cependant... Il ne pouvait pas réagir, il ne pouvait pas brandir l'ange noir et la stopper par la force... Il ne pouvait rien entreprendre de tout ça, car la personne devant lui restait la femme qu'il aimait...
Les zombies arrivèrent alors sur l'ancien militaire, et cela semblait d'ailleurs amusé la jeune femme, ce qui fut la seule chose que capta Zen... Son regard amusée...Il était sous le choc, et c'est ce qui avait permit aux zombies de l'ensevelir si facilement.
Il ne pouvait pas rester passif, il devait faire quelques chose... Mais quoi ? Les Hebis n'avaient toujours pas la solution pour tuer Iota Bêta Keréa sans faire de mal à Haruki. Or c'est tout ce qui comptait pour lui actuellement... Haruki et rien d'autre. Il ne pouvait se résoudre à lutter, car il avait bien trop peur de blesser la mère de son enfant.
La chose seule qu'il pouvait entreprendre pour le moment était de tenter de ramener la Nécromancienne à la raison... Lui parler, tenter de la faire reprendre le dessus...
Dégainant son Katana, Zen envoya au tapis les morts vivant. Cependant il était loin de les avoirs blessés ou quoi, dans la mesure ou il avait utilisé le dos de sa lame pour ne pas leurs faire de mal. Car il savait que ça ne serai pas au gout de sa bien aimée.
Ayant retrouvé sa liberté, il rengaina son sabre, et usa de sa rapidité pour arrivé dans le dos de la jeune femme, qu'il enlaça délicatement. Exerçant assez de force pour l'empêcher de faire le moindre mouvement.

"Iota Bêta Keréa... Quoi que tu sois... La personne que je serre actuellement dans mes bras, est et restera Haruki Takano... Rends la moi ! Rends moi la femme que j'aime !!"

Bizarrement, le porteur de l'ange noir ressenti une boule au ventre lorsqu'il prononça ces mots. Il sentit même des larmes lui monter aux yeux... Ce qui n'arrivait pas souvent, pour ne pas dire jamais. D'habitude Zen trouvait que c'était la honte. D'habitude sa fierté l'aurait empêcher de se montrer dans un tel état... D'habitude il aurait sans doute gardé la tête haute en tentant de trouver une solution... Mais là c'était différent. Chaque fois qu'il avait abordé le problème d'Iota Bêta Keréa avec Haruki, celle ci semblait désespérée, pendant qu'il n'était pas possible de la sauver. Pourtant à chaque fois le Samouraï lui avait fait la promesse qu'il réussirait à la sauver.
Mais maintenant qu'il était peut être devant Iota Bêta Keréa ... Il avait peur, peur de perdre l'être qui lui était le plus cher... Peur que la crainte qu'il avait maintes fois vu dans le regard d'Haruki ne se réalise... Peur de ne plus jamais la revoir, elle et se qu'elle était. Ça faisait pourtant que quelques minutes que les choses semblaient avoir changés en Haruki, et pourtant Zen était terrifié à l'idée qu'elle puisse être en danger, pire qu'elle puisse disparaître à tout jamais et que dans le fond il ne savait pas comment s'y prendre pour la sauver.

"Je sais que tu ne m'aurai jamais attaqué Haruki... Je sais que ce n'est pas toi qui as agis... Tu m'entends ? Je suis là ! On va arranger tout ça... Mon amour... J'ai peur... J'ai si peur je veux pas te perdre !!!"

Sous le désespoir, Zen laissa tombé sa tête sur l'épaule de la jeune femme, ne pouvant retenir à présent ses larmes. Pourtant il devait continuer de croire en elle. Mais toutes ces discussions lui revenait en tête, cette réunion de tout à l'heure... Il ne s'attendait pas à ce que ça arrive si vite... Il pensait qu'en venant ici ils trouveraient un moyen de sauver Haruki.
Restant silencieux, l'Amnésique continua de maintenir la jeune femme dans le creux de ses bras. Ne sachant pas réellement si ça apporterai grand chose.

"Tout mais pas elle... Je vous en supplie laissa la... Ne me l'enlevez pas !!!!"

Hinamizawa.....ainsi voila à quoi ressemblait le village natal d'Haruki, une petite bourgade pauvre, dont la principale activité était l'agriculture, cela lui rappelais tout ses petits villages qu'il avait traversé lors de ses périodes de vagabondage.
Zen était donc parti avec Haruki sur les épaules afin de se rendre au cimetière pour se recueillir sur la tombe de ses parents, Soruka trouvas même que c'était une bonne idée dans la mesure ou la plupart des habitants craignais Haruki, cela leur permettrait d’enquêter plus tranquillement.

Mais quelque minute plus tard, le seigneur du mal ressentis que quelque chose n'allait pas, apparemment Haruki avait pété sa durite, et tout un tas morts serait en ville d'ici peu.
Soruka jugea préférable qu'il questionne le maire et que Kyo s'occupe de repousser les zombies.

"Bonne idée"

acquiesça le samouraï, un peu d’exercice ne lui ferais pas de mal.

Soruka entras dans la mairie et Kyo se rendit dans la rue principale, il dégainât son sabre et se mit en plein milieux de la rue,prêt a accueillir la Hordes.
Et il ne l'attendis pas longtemps, quelque villageois apeurés crièrent et se mirent a courir, la bande de vilain faisaient maintenant face au mibu.

Les zombies se mirent a chargé le samouraï, il chargea son sabre d’énergie et leur envoyant un puissante onde de choc à ras du sol qui leur tailla les jambes et les fît tombé au sol, de nouveaux Kyo passa son doit sur son sabre afin de lui transféré son chakra.
Le samouraï tendit son sabre vers le ciel, un éclair rouge vint frappé le bout de sa lame et s’appropria les pouvoirs de la foudre.
Kyo planta son sabre dans le sol.
L'énergie électrique se déployât sur le sol en prenant la forme d'une toile d'arraigné géante, prenant tout le zombies dans son piége, le cadavre grillèrent quelque minute avant que la toile s’arrête.

*cela devrais suffire*

pensât-il.

A l'arrivée de Soruka, le maire se leva, comme par réflexe, pas vraiment effrayé, non, pour lui, le problème numéro un avait disparut, sans compter qu'il n'avait jamais entendu parler des autres Hebis, ce qui devait sans doute l'aider à ne craindre qu'une seule personne. Seulement, en entendant ses paroles, il comprit rapidement qu'il n'avait pas d'autre choix que de tout révéler, ainsi, il s'exécuta :

" Il s'agit d'une très ancienne histoire de la région. Douze êtres sont sortis du marais à l'extérieur du village, ils ont été appelés les monstres. A chaque heure du jour et de la nuit, l'un d'eux attaquait la population des nombreux villages autour d'Hinamizawa. Iota Bêta Keréa était le douzième. On dit que les deux seuls villages survivants étaient Hinamizawa et Okinomiya, sauvés par une déesse qui les scella dans un cadran solaire avec l'aide du douzième, aussi appelé le traître, qui avait accepté de vendre ses semblables s'il pouvait continuer à vivre. Le pacte qu'il a scellé comprenait néanmoins certains interdits comme le fait d'avoir une descendance, celui de revenir ou celui d'éprouver des sentiments. Néanmoins, n'ayant pas été scellé, il pouvait se réincarner à chacune de ses vrais morts, mais seul, il ne se réveillait que rarement complètement. On estime que son réveil se fait à la majorité, en tout cas, le pouvoir d'Iota Bêta Keréa se réveil à cet âge-là. Son réveil complet ne peut se faire qu'avec une descendance, qui réveillera en même temps les onze autres. Bien sûr, il y a un autre moyen de réveiller les pouvoirs des onze avec le cadran, mais ils ne peuvent agir. "

Prenant une grande respiration, le maire reprit :

" Comprenez bien que ce qui est arrivé à la jeune Takano nous peine beaucoup... Mais Iota Bêta Keréa choisi ses porteurs au hasard. Comme à chaque fois, on a pu constater des morts et résurrection dans son entourage, ici, comme par hasard, le jour où elle s'était rendue à Okinomiya, le village a été dévasté et, par la suite, ses parents sont mystérieusement mort avant de les voir voyager dans le village. Le plus grand mystère est le fait qu'il se soit réveillé alors qu'elle n'avait que six ans, mais le même jour, le cadran a été volé, elle n'a jamais rien dis à se propos. "

Marquant un nouveau temps d'arrêt, il hésita un instant avant de dire :

" Vous l'ignorez peut être, mais au vu de son réveil précipité, la jeune Takano est sans doute déjà morte depuis des années. Les rares fois où un cas pareil s'est déjà produit dans le passé, le réceptacle mourait peu de temps après la mort de ses parents à cause du fait que rien ne le rattachait encore à la vie. Surtout qu'à cet âge, les amis n'ont que très peu d'importance en général. Ainsi, non, vous ne devrez pas tuer Haruki, elle est déjà morte. "

Fouillant quelques secondes dans ses tiroirs, il en sortit un dossier qu'il ouvrit rapidement avant de le présenter à Soruka.

" Voyez vous-même. "

Le dossier ressemblait à une sorte d'acte de naissance, mentionnant des informations comme les lieux et dates de naissance de la nécromancienne, le maire pointa alors le doigt vers la dernière ligne :

Citation :

Mort : Hinamizawa, le 23 novembre 1999.

Relevant la tête vers le Hebi, il termina par un :

" C'est Iota Bêta Keréa qu'il faut tuer, et ce avant qu'il ne trouve un moyen d'avoir une descendance ! Je sais que c'est très difficile à croire mais... Vous n'avez jamais connu celle que vous appelez "Haruki". Vous avez été manipulé par lui depuis le début. "


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La seule chose que répondit Haruki fut un rire, un petit rire qui avait sans doute eu le don de faire perdre tout ses espoirs à Zen, le genre de rire qui aurait été adorable dans un autre contexte, mais qui, ici, était atroce à entendre. Rapidement, elle avait stoppé le temps pour se défaire de l'étreinte du Hebi et se placer devant lui, à quelques pas à peine. Son sourire s'élargissant, elle lança un :

" Mais regardes-toi ! Tu es pitoyable ! Tu veux quoi ? Récupérer "Haruki" ? Que j'te la rende ? "

Elle prit alors une expression qui ressemblait trait pour trait à "la vraie" nécromancienne.

" Zen, tu veux que je sois comme ça ? "

Le regard attristé, elle franchit les quelques pas qui les séparaient, sans le lâcher des yeux.

" Zen, je suis désolée de ce que j'ai fais, je suis vraiment un monstre... Et Ryuho... Ça veut dire que je vais l'abandonné si je pars ? "

Gardant cette même expression dans la voix qu'elle avait eu si souvent, elle lui murmura à l'oreille :

" Mais Zen, je ne t'ai jamais aimé, tu l'ignorais ça, pas vrai mon ange ? "

Reculant de quelques pas en reprenant son sourire amusé, elle continua :

" Tu es vraiment marrant, Zen ! Dans un sens, je suis contente d'avoir eu affaire à toi, j'aurais pu choisir n'importe quel humain, mais j'ai vraiment fais le bon choix ! "

Elle eut alors un petit rire avant de finir :

" Allez, pour ce que t'as fais pour m'aider à récupérer l'entièreté de mes pouvoirs, je vais te laisser vivre encore un peu ! Ça sera tellement plus fun de voir le désespoir sur ton visage avec tout ce temps ! "

Se frottant les mains d'excitation, elle continue par un :

" J'ai hâte de pouvoir enfin te tuer ! Ça sera si marrant ! "

Avant de se fondre dans sa propre ombre.

Lorsque Haruki, tout du moins Iota Bêta Keréa, se mit à rire, Zen eut l'impression de se prendre un coup de poignard en plein cœur. Il réalisa un peu plus avec cette réaction, que la personne face à lui n'avait plus rien de la personne qu'il aimait. Pitoyable ? Il ne pourrait contredire Iota... Cependant il se sentait pitoyable pour diverse raison, si ses larmes semblait l'amuser, pour le Hebi c'était de n'avoir su aider sa bien aimée qu'il trouvait si lamentable.
Il ne trouvait rien à redire là dessus... Et pourtant elle ne semblait pas vouloir s'en arrêter là, et continua de l'enfoncer, en imitant à présent Haruki, sa gestuelle, son intonation de voix, ses expressions du visage... Mais surtout les mots qu'elle prononçait, prenant bien mal de taper là ou sa fais mal, notamment en parlant de Ryuho... Zen tremblait à présent de tout son corps, le regard baissé, il était possible de voir ses larmes s'écraser à terre.
Parler du petit de la sorte lui porta un nouveau coup au cœur, mais il pensait aussi à la honte de devoir annoncer à son fils qu'il n'avait pas été assez fort pour sauver sa mère... Il ne pourrait supporter de vivre ainsi.
L'amnésique était à bout, et les mots qu'allèrent prononcer Iota en imitant Haruki allèrent l'achever.

"Mais Zen, je ne t'ai jamais aimé, tu l'ignorais ça, pas vrai mon ange ?"

A ces mots le Hebi laissa tomber l'ange noir qui se planta à terre. Il tomba lui même à genoux, sa main droite venant de se placer sur son cœur, comme prit d'une profonde douleur à cette endroit.

"Arrête... Arrête je t'en supplie..."

Les larmes remontèrent alors, bizarrement il croyait avoir déjà pleuré tout ce qu'il pouvait, mais il fallait croire que c'était loin d'être finit. Mais il ne pourrai supporter cette situation... Il ne pouvait entendre ces mots sortir de la bouche de la femme de sa vie sans en avoir le cœur meurtri.
Puis Iota Bêta Keréa sembla arrêter d'imiter la Nécromancienne, mais s'amusant toujours de la situation, elle était amusée par Zen et son attitude, et pour le remercier de lui avoir permit de retrouvé l'intégralité de ses pouvoirs elle allait lui offrir la chance de ne pas le tuer tout de suite... C'était bien sur ironique et Iota le savait bien. Zen ne voulait pas de ce cadeau empoisonné, bien au contraire, dans l'immédiat il aurai préféré mourir pour ne pas avoir à subir cela.
laissant sa tête tomber contre le sol et noyant ses larmes, il s'écria alors.

"TUE MOI BORDEL !!... Si j'ai perdu Haruki alors je n'ai plus de raison d'être... Alors tue moi ! Tu me dois bien ça..."

Il aurai aisément pu se tuer lui même à l'aide de l'ange noir, cependant le suicide aurai été une forme de fuite, et Zen ne voulait pas fuir, quitte à mourir, il voulait que ça soit des mains de Iota, ce qui signifiait qu'il assumerait sa mort et ses échecs. Cependant il n'obtiendrait pas satisfaction, lorsqu'il releva ses yeux humides, il vit Iota disparaître, le laissant là, seul avec son désespoir....
Complètement anéanti par ce qui venait de se passe, le Hebi laissa sa tête retomber à terre. Sans dire le moindre mot, sans faire le moindre mouvement, il resta inerte au sol, le regard vide... Il pensait avoir traversé assez de drame dans sa vie, mais pourtant la pire chose qu'il pouvait imaginer venait de se produire, l'Amnésique venait de perdre l'Être qui lui était le plus cher au monde... En tout cas c'est ce qu'il pensait... Sous le choc et sous la douleur, Zen ne pouvait penser à autre chose qu'à Haruki, et pourtant il y avait toujours son fils... Il avait toujours une raison de se battre, mais ne la voyait pas, aveuglé par la douleur engendrée par la perte de sa bien aimée.

Lors de son entretien avec le maire, Soruka resta des plus attentif, il était concentré sur chaque mot prononcé par l'homme qui se trouvait en face de lui. Et comme il pouvait bien évidement s'y attendre, les révélations du Maire n'était pas une bonne chose pour les Hebi et leurs quête de sauver Haruki.
L'histoire des douze monstre était intéressante... Mais pas autant que ce que venait de déclarer le maire. Apparemment Haruki n'existe plus, tout du moins depuis le 23 Novembre 1999, comme le prouvait le dossier qu'avait sorti l'homme afin d'appuyer ses dires.
Dans un premier temps Soruka qui ne laissait aucune émotions sur son visage, eut brusquement une tout autre réaction. Saisissant le maire par le visage, il plaça la pointe du scalpel qu'il venait de faire apparaître sous l’œil du chef d'Hinamizawa.

"Comprenez bien, monsieur le maire, que je conteste votre dossier ! Et je vous conseille de ne plus avancer en ma présence qu'on s'est fait manipuler, et encore moins que Miss Haruki n'existe plus !"

Après lui avoir lancé ses menaces, accompagné d'un regard des plus noirs, Soruka repoussa la tête du maire, le libérant ainsi du menaçant scalpel. La réaction du seigneur du mal avait pu paraître excessive. Mais dans le fond il était persuadé que le maire se trompait d'une certaine manière. Il se tut alors un instant, réfléchissant à tout ce qu'il venait d'apprendre. Les choses étaient bien plus complexe qu'il ne pouvait l'imaginer... Mais il devait y avoir une solution. Le Hebi était persuadé que tout ces moments qu'il avait passé avec la Nécromancienne, il était avec Haruki et non pas Iota Bêta Keréa. C'est surtout les fois ou il voyait la jeune femme en compagnie de Zen qui lui faisait croire que le maire se trompait sur se détail.

Evidemment dans la mesure ou pour le réveil de ces monstres il fallait contourner quelques règles, c'est vrai que Iota aurai vraiment pu se servir de Zen pour avoir une descendance. Tout portait à croire qu'il y avait tromperie. Mais pourtant, aussi lucide que pouvait être Soruka. Lui qui ne se voilait jamais la face et qui agissait selon une logique. Pour une fois, bien qu'il n'avait aucun élément de réponse, il était persuadé que ce n'était pas vrai. Et même si Haruki était vraiment morte, il était persuadé qu'il y avait une solution... Les dés n'étaient pas jetés... En tout cas dans l'esprit du seigneur du mal, une grande bataille contre Iota avait déjà commencé. Réfléchissant sans arrêt, il repassa en boucle la discussion qu'ils avaient ce matin entre les Hebi, ainsi que ce que venait de dire le Maire... Il trouverait forcément une solution !
Toutefois il fut contraint d'interrompre sa réflexion. Quelques choses venait de se produire... Soruka ne ressentait plus les ondes d'Haruki, et celle de Zen semblait négatif... Ce n'était pas bon du tout ! Il devait retrouver Kyo et se rendre immédiatement au prêt de l'amnésique.
Sans rien dire de plus au maire, le démon tourna talon, s'apprêtant à quitter les lieux. Juste devant la porte, il prit tout de même le temps d'ajouter à l'homme.

"Haruki à déjà eut une descendance... Il est trop tard pour empêcher le retour d'Iota Bêta Keréa !"

Puis il sortit alors, accélérant la marche, il devait rejoindre son ami qui devait s'être occupé de la hordes de morts vivant qui menaçait le village. Il ne lui fallut plus de quelques minutes pour tomber sur Kyo.
Lui expliquer serait trop long pour le moment. Or, il n'avait pas de temps à perdre.

"Kyo, suis moi vite ! Nous devons rejoindre Zen ! Je t'expliquerai tout après !"

"Kyo, suis moi vite ! Nous devons rejoindre Zen ! Je t'expliquerai tout après !"

"d'accord!! allons-y!!!"

Le mibu était inquiet, visiblement il c'était passer quelque chose de grave du côte d'Haruki et de Zen.
Kyo et Soruka pressèrent le pas pour rejoindre le cimetière, au plus vite, le village était a présent désert, tout les habitant c'étaient réfugiés chez eux, il n'y avait que quelque curieux qui jetait quelque regard par la fenêtre pour voir ce qu'il se passait.
Après quelque minute a courir, c'est le souffle court qu'ils arrivèrent à hauteur du cimetière.
Il n'y avait plus que Zen, qui semblait au plus mal, sa bien-aimée n'était plus la, Iota c'était-il réveillé?
le samouraï courut jusqu’à son collègue et l'aida a se relever!

"ZEN!!! est que ça va??? que c'est-il passé ou est Haruki????"

au vu de l'état de son ami, il doutait fortement que celui-ci allait lui répondre immédiatement, Kyo se tournât vers le seigneur du mal

"Sa crains!! Iota c'est surement déjà réveiller!!! je ne pense pas qu'en restant ici on feras avancer les choses! on ferais mieux de ramener Zen au château et de se poser pour trouver une solution!!"

Une fois que les deux Hebis arrivèrent au cimetière, Kyo demanda aussitôt à Zen ce qui avait bien pu ce passer.
Voyant que Zen ne semblait pas être en mesure de répondre au Samouraï et que cette dernière n'était d'ailleurs plus là, Soruka avait lui même sa petite idée en tête. Le regard vide et inexpressif de l'amnésique en disait long. Il était facile de sentir toute la déception qui émanait du jeune homme, qui devait également être rongé par des remords.
A partir de là, le seigneur du mal s'imagina qu'Haruki avait disparut, et que cela avait du avoir lieu à cause de la renaissance de Iota Bêta Keréa. Il pouvait aussi supposer que Iota ait pu tenir à Zen à peu prêt le même discours que celui du Maire, comme quoi Haruki n'avait jamais existé. Du coup face à de pareil révélation, l'état du possesseur de l'ange noir n'avait rien de bien surprenant.
Puis Kyo se tourna alors vers Soruka, celui ci semblait avoir comprit aussi en gros ce qui c'était passé.

"Oui, ça me semble la meilleur chose à faire..."

Le seigneur du mal sortit alors une télécommande de sa poche. Lorsqu'il appuya sur le bouton, et après quelques secondes d'attentes, le Hebicoptère fit son arrivé, se posant prêt du trio de Hebi.
Zen ne semblait toutefois pas résolu à bouger. Il semblait n'être qu'une coquille vide, dépourvu d'âme. Ces révélations avaient l'air de l'avoir anéanti... Ils allaient devoir dans un premier temps réussir à booster ce dernier, si ils voulaient se mettre tous ensemble en quête pour sauver Haruki.
Après avoir aidé Zen à se relever, ce dernier avait prit place à l'arrière, n'ayant toujours pas décrocher le moindre mot.
Soruka et Kyo était tout deux à l'avant. La situation était critique. Le seigneur du mal se lança alors dans les explications donné par le maire, qui concorderait surement avec ce qu'avait pu voir l'Amnésique.

"Iota Bêta Keréa serai bel et bien de retour comme tu t'en doute Kyo, cependant... D'après le Maire, nous n'avons jamais connu Haruki et nous aurions donc toujours eu a faire à Iota... Il m'a montré le dossier attestant de la mort de miss Takano.... D'après lui notre amie serait morte le 23 novembre 1993... C'est peut être vrai... Avec le peu d'info qu'on a on pourrai croire cette version. Cependant je n'y crois pas. Je pense d'ailleurs là dessus que nous serons tous les trois d'accord... Maintenant ils ne nous restent plus qu'à le prouver, et surtout trouver le moyen de tuer Iota et faire revenir Haruki, si cela est possible."

Il marqua un léger temps d'arrêt. Depuis son échange avec le Maire, il n'avait cessé de réfléchir à comment régler cette situation.
Malgré tout, il n'avait pour le moment, toujours pas la moindre piste. Après peut être que Zen aurait des choses importantes à révéler qui servirait de déclic... Mais pour le moment il fallait qu'il lui laisse le temps d'encaisser ce qu'il venait de vivre.
Les Hebi n'étaient pas prêt d'avoir un moment du répit. Ils allèrent avoir énormément de travail si ils voulaient réussir à sauver la Nécromancienne. Soruka n'avait qu'une piste... Miyoko...

"Il va falloir qu'on mette la main sur une Devil... J'espère qu'elle se montrera coopératif... cette Miyoko !"