Zen attitude

Le moral du samouraï était en berne aujourd’hui,malgré le temps qui était au beau fixe,les récents événements avait entaché le naturel stoïcisme du Mibu, le voyage dans sa terre natale avait dénoué tout un tas d'éléments que Kyo avait toujours pris soin d'enfouir au plus profond de lui, masquant ses démons derrière le masque de la rigolade et de son amour pour la baston…
Le Mibu ne pouvait s'empêcher de faire le topo sur sa vie, à part errer, collectionner les gueule de bois et la quête de puissance, qu’avait-il fait de sa vie?
pas grand chose au final…
C’était bien les regrets qui étaient en train de serrer le coeur du samouraï, lui qui prenait toujours soin de ne rien ressentir, ou tout du moins faire comme si, peut-être par pur fiérté, ou alors parce que ce ne sont que les faibles humains qui se laissent submerger par leurs stupides émotions,ou alors parce qu'il avait toujours fait comme ça pour se protéger du monde extérieur.
Toujours est-il que c’était bien une grosse larme qui perlait le long de la joue de Kyo.

“Bordel c’est quoi cette merde”

s’exclama le Hebi, s’essuyant du revers de sa manche, il faut dire qu’il n’avait pas vraiment l’habitude de verser sa larme, et de l’eau qui coule de ses yeux avait dû le surprendre.

Déjà que son topo sur sa vie lui avait mis un sacré coup au moral, Kyo avait au moins la possibilité de se rattacher aux Hébis.
C’était bien un des seul vrai projet qu’il avait mené à bien avec Soruka, il y avait créé de vrai liens social, un semblant de famille….

Mais les dernières péripéties avaient ébranlé l’équilibre de cette famille, Haruki qui lui demande de retirer la marque… ce que le Mibu avait ressenti ce jour là l'avait tellement troublé qu’il avait dû aller mener sa propre enquête, l’âme de Haruki n’était pas comme toute les autres, le Mibu en avait le coeur net, elle semblait comme….liée à une autre comme si.. comme si deux âmes avaient fusionné,
Suite à sa visite au village natal de Haruki et les infos plus que déroutantes qu’ils avaient obtenues, le samouraï s’était mit en tête de lever les voiles sur ses doutes.

C’est en terre Mibu que Kyo avait réussi à avoir ses réponses, mais pour éviter un post interminable je donnerais les explications ultérieurement.

Assis sur le petit pont en bois du jardin japonais adjacent au manoir Hébi, les jambes du samouraï se balançaient dans le vide.

*Je dois mettre Zen au courant…*

Kyo sortit son téléphone et écrit un texto à son collègue Hébi.

**Yo Zen, si tu n'es pas trop débordé avec Ryhuo , tu peux passer me voir au petit pont il faut qu’on parle.**

Aujourd'hui encore Zen avait consacré sa journée auprès de son fils. Il n'y avait rien de plus important que l'éducation de son fils, dans la mesure où il ne savait pas comment sauver la mère de son enfant... Malgré cette culpabilité de ne savoir pas quoi faire pour trouver et ramener Haruki, Zen consacra l'ensemble de ses journées à trouver des solutions, mais surtout à veiller sur son fils !
Si Haruki n'était pas là, alors Ryuho était jusqu'à présent la chose la plus importante qu'il lui restait !

Et pourtant la vie alla lui apporter une nouvelle raison d'être. Depuis peu, Zen avait appris qu'en plus d'un père de famille, il était également un grand frère. C'était si important pour lui. Ces derniers, il s'était pas mal isolé de tout ce qui pouvait ce passer en ville, ou même au sein des Hebi. Il savait que Kyo et Soruka faisaient leur possible afin de trouver une solution et de sauver Haruki. Mais l'ancien militaire s'était tout de même renfermé sous le poids de la culpabilité. Heureusement, cette nouvelle dans sa vie avait changé la donne. Il avait commencé à jouer son rôle de grand frère, et passait du temps avec Lysis. Il ne savait pas bien comment ça fonctionnait, ni comment il devait agir, mais jusqu'à présent, il avait fait pareil qu'avec son rôle de père.
Il avait agi instinctivement !
Il ne pouvait se mentir, assumer ses deux rôles lui faisait le plus grand bien.

Aujourd'hui, cependant, il n'avait pas vu sa petite sœur. Il était resté seul avec son fils. Ryuho avait à présent deux ans. Son enfant marchait incroyablement bien, et savait déjà dire une bonne liste de mots. Il savait même formuler par moments des complètes. Son langage n'était pas encore totalement constitué, mais il avait tout de même des facilités, là ou beaucoup d'enfant de son âge ont tendance à juxtaposer les mots.
Et pourtant, malgré toutes ces choses qui rendaient Zen fier de son fils, il restait inquiet... Ryuho pleurait souvent.... Trop souvent même... Il avait beau se renseigner de part et d'autre, Zen n'y trouva aucune explication logique.
Qu'il y ait un élément déclencheur pouvant rendre l'enfant triste, parfois, il ne fallait rien pour que le petit garçon finisse en sanglot. Ne sachant pas quoi expliquer lorsque son père voulait savoir ce qu'il avait.

Zen avait aujourd'hui préparé tout un tas d'activité créative pour son fils. Du découpage, passant par de la peinture, des jeux de construction. Il s'était borné à vouloir occuper l'esprit de son fils afin que celui-ci ne soit pas envahi par une quelconque tristesse.
Le Hebi ne pouvait s'empêcher de se dire que Ryuho avait juste remarqué l'absence d'Haruki, et que c'était la raison de ses pleurs.
Cela devenait un cercle vicieux pour l'Amnésique... Il faisait tout pour s'occuper de son fils, et le rendre heureux, mais en temps la seule chose qui pouvait résoudre tout cela, c'était de retrouver la Nécromancienne... Mais s'il faisait ça, qui s'occuperai de Ryuho ? Comment son enfant réagirait si maintenant, c'était son père qui disparaissait plusieurs jours ?...
Si Lysis n'était pas arrivé dans sa vie, et n'était pas venu l'aider à s'occuper de Ryuho. Qui sait dans quel état Zen aurait finit aujourd'hui.

Alors qu'il venait de mettre Ryuho à la sieste, Shinji qui venait tout juste de redescendre à la cuisine, reçu un message de Kyo... Le Mibu désirait apparemment s'entretenir avec lui.
Si Zen ne se trompait pas, il lui semblait avoir vu Kyo se dirigeait près du jardin Japonais. Sans perdre de temps, maintenant, qu'il avait un peu de répit devant lui. Zen sortit alors du Manoir et se dirigea vers Kyo. Une fois dans son dos, il lui dit alors.

" Salut Kyo ! "

Ces derniers temps, Zen ne l'avait pas trop vu, alors qu'il vivait tous les deux sous le même toit. Mais malgré tout, le Samouraï, mais aussi Soruka, restaient deux personnes en qui Zen avait une totale confiance !
Même s'ils ne les voyaient pas pendant plusieurs mois, cela ne changerait jamais la confiance qu'il accordait à ses coéquipiers !

" Tu voulais me dire quelque chose ? "

Une fois son sms envoyé, le samouraï patienta calmement, regardant l’eau qui ruisselait sous le ponton, le bruit du saint liquide qui s’écoulait avait le don d’apaiser le Mibu, un peu comme beaucoup d’être vivant j’imagine.
Kyo ne pouvait s'empêcher de se tourmenter, sur le sens de sa vie…

C’est alors que les bruits de pas de Zen qui s'approchait, vint le tirer de sa réflexion.

“Salut Kyo!”

Zen… Kyo se rappela de leur premier combat, lorsque le Mibu et Soruka avait décidé de le recruter.
Le soldat amnésique complétement perdu autrefois avait laissé place à une homme droit dans ses bottes qui assumait son rôle de père à merveille.
Quelque part le Mibu enviait Zen, car lui au moins avait une route à suivre, un véritable but à sa vie.

“Tu voulais me dire quelque chose?”

Kyo tapota la place à côté de lui.

“Assied toi Zen, effectivement j’ai quelque chose à te dire”

Le samouraï attendit que son collègue s'exécute puis prit une profonde inspiration.

“J’ai du nouveau concernant l’âme de Haruki, tu te rapel de notre dernière réunion que nous avion eu avant de nous décidions de nous rendre au village natal de ta femme?
je vous avais fait part du trouble que j’avais ressenti dans son âme en retirant la marque, suite à cela j’ai décidé de mener mon enquête, c’est pour cela que j’ai disparu de la circulation dernièrement”

Le Mibu, marqua une petite pause, avant de continuer

“Bref je vais te faire cours mais je suis retourner en terre Mibu, car je savais que la vieille (Shihodo) pourrais certainement éclairé ma lanterne à ce sujet, et accroche toi bien ce que j’ai appris fait froid dans le dos”

Kyo fixa Zen dans les yeux

“Deux âmes peuvent fusionner!!”

il re-marqua une pause, laissant à son ami le temps d’encaisser l’information.

“Alors de ce que j’ai compris c’est extrêmement rare, il faut que les deux âmes soit “d’accord” une des deux doit être extrêmement puissante, l’autre plutôt faible, bref tout un tas d'éléments doivent concorder pour que cela puisse se produire, mais cela peut arriver….
et ça explique tout en fait…. Cela explique pourquoi on a ressenti un trouble dans l’âme de Haruki et non deux âmes bien distinctes…”

Le samouraï soupira.

"Voilà tu sais tout.”

Après que Zen, ce soit assit aux côtés de Kyo, il écouta attentivement ce que ce dernier avait à dire. Capter son attention ne fut pas bien difficile, dès lors où il entendit le Samouraï prononcer le prénom d'Haruki, que l'Amnésique s'était montré tout ouïe.
Alors son ami avait disparu parce qu'il avait entreprit des recherches approfondit sur ce qui avait pu arriver à la Nécromancienne ? Zen était tiraillé... D'un côté, il était extrêmement reconnaissant envers le Mibu d'avoir pris ce temps, ça, Zen ne l'oublierai jamais et il lui en serait éternellement reconnaissant !
Mais là ou l'ancien militaire pouvait avoir des remords, c'était que ce soit une autre personne qui est fait ces démarches... Et non lui... Il se sentait à la ramasse. Il avait beau essayer de se persuader qu'il n'avait pas le choix, car il devait s'occuper du mieux qu'il le pouvait de Ryuho, cela ne suffisait pas à retirer la culpabilité qui pouvait submerger Zen à cet instant.

Malgré tout, le Hebi devait se montrer attentif ! Il aurait bien le temps de s'en vouloir par la suite ! Là, maintenant, le plus important pour lui était de comprendre ce qu'avait bien pu apprendre le Mibu.
La vieille ? C'était qui ? Une Mibu visiblement, mais bon, Zen ne comptait pas l'interrompre pour avoir plus de renseignements la concernant. Le plus important restait le cas d'Haruki.

"Deux âmes qui auraient fusionné ?... "

Répéta alors machinalement Zen qui était en train de réfléchir à ce qu'il venait d'apprendre. Aux conséquences que tout cela pouvait impliquer.
Il reporta alors son attention sur la suite des révélations de Kyo. Effectivement, ça pouvait bien expliquer des choses ! Pourtant, Zen réagit au quart de tour lorsque le Samouraï lui admit qu'à présent, il était au courant de tout.
Zen venait d'agripper Kyo.

" Et ta vieille n'a rien dit sur comment séparer ces deux âmes ?? Est ce possible ? Ou cela aurait il des conséquences graves ? Je veux qu'Haruki soit la seule résidente de son propre corps !!! "

Remarquant qu'il s'était quelque peu emporté et qu'il était en train de harceler Kyo alors que celui-ci avait déjà fait tant, Zen lâcha son ami.
A son tour, le Hebi se mit à observer l'eau qui passait sous le ponton. La mine basse, Zen reprit alors.

" Désolé... "

Zen avait prononcé ces mots difficilement. C'était toujours compliqué pour lui, socialement parlant. D'ailleurs, il n'avait jamais fait part jusqu'à présent de sa détresse, de cette haine qui l'envahissait à l'idée de rester au Manoir à jouer son rôle de père ! Ce sentiment d'abandonner la mère de son enfant.
Rien qu'à l'instant, d'apprendre que Kyo en avait plus que lui pour Haruki, Zen avait sentit la colère envers lui-même l'envahir.
Mais il ne faisait que refouler tout cela au fond de lui... Mais il savait qu'à un moment, il ne tiendrait plus... Il devait faire quelque chose ! Il voulait la retrouver...
Mais c'était tout bonnement impossible de mettre des mots là-dessus et d'en faire part à Kyo.
Silencieux, il conserva alors sa mine basse, le regard toujours projeté vers le petit ruisseau.

" Je veux... Je veux la retrouver.... Je veux la sauver... Je dois agir... "

Ces mots furent difficiles, pourtant, c'était une évidence même ! Kyo savait forcément que Zen devait penser ça ! Mais ils avaient été compliqués à prononcer. Zen eut du mal à dire ce qu'il voulait en ce moment même au plus profond de lui. Il n'aurait jamais la force d'avouer qu'il se sentait mal de s'occuper de Ryuho, mais pourtant, il aurait voulu qu'on le comprenne sur cette intention de vouloir avant tout ramener à son enfant, sa mère qui lui manquait tant.
Mais pour lui, la pensée de ne pas vouloir s'occuper de son fils se transformait aussi tôt en une pensée ignoble digne du plus mauvais père...

Décidément… les deux compères Hébi formaient une belle brochette d’éclopés sentimental,
c’était facile à deviner les révélations du samouraï mirent le soldat dans tous ses états,il agrippa Kyo lui posant tout un tas de questions.
Zen finit par se calmer terminant son interrogatoire par une phrase qui au premier abord semblait couler de source, mais qui au final était lourde de sens et traduisait l’état psychologique dans lequel se trouvait son camarade.

Kyo resta un petit instant plongé dans un mutisme, il semblait ailleurs, le bruit de l’eau qui ruisselle avait repris le dessus sur le son de leurs voix et on pouvait entendre quelque oiseaux gazouiller au loin, une atmosphère apaisante se dégageait de ce tableau, ce qui contrastait avec le fort intérieur des deux individus.

“Zen….”

Kyo soupira tout en baissant la tête.

“Je n’en sais pas plus…je suis navré, Shihodo est une Mibu, elle possède un grand savoir mais contrairement à notre ex-souverain elle n’était pas du genre à jouer avec les âmes donc bon...”

Le Mibu posa une main sur le dos de son camarade et afficha un grand sourire amical.

“Zen laisse moi te dire une chose, une chose que je n’ai jamais eu l’occasion de te dire, j’admire ce que tu fait, le père que tu est, l’abnégation dont tu fais preuve pour t’occuper de ton fils, malgrès qu’au fond de toi j’imagine que tu doit être déchirer par l’envie de partir à la recherche de ta femme.”

Kyo se releva.

“Mais j’imagine que tu ne peux pas sortir de ce manoir sans Ryuho et que tu ne peux prendre aucun risque en sa présence, ce que je comprends totalement c’est pourquoi…”

Le samouraï sortit sa lame de son fourreau, et passa son index tout le long de celle-ci, qui au passage du doigt se mit à scintiller d’une énergie rouge.

“Par le service nurserie obscure : Doubt on fire!!!!”

Kyo mit un coup de Katana dans le vent et une immense gerbe de flamme sortit de son sabre, les flammes virevoltent dans les airs un petit moment avant de se matérialiser sous la forme d’une gouvernante, mais en flamme….

“Bonjour je suis Mme Doubtonfire que puis-je pour vous?”

L’invocation de Kyo était une nourrice que les Mibus avait coutume d’utiliser lorsqu’il ne pouvait pas s’occuper de leur progéniture.

“Zen tu veux bien montrer à la Dame ou se trouve Ryuho et lui dire combien de fois elle doit changer ses couches, combien de biberons par jour, ses doudou préféré etc.. les trucs de gosse quoi ! après on ira faire un tour en ville, à deux on sera plus efficace pour retrouver Haruki, je t'attend devant l’entrée du manoir .”

Termina Kyo laissant ainsi Zen avec Mm Doubtonfire.

Zen ne s'attendait pas sûrement pas aux paroles du Hebi ! Il l'admirait ? Il se voyait souvent comme le petit de la bande parmi cette faction, Soruka et Kyo étant les plus vieux, du coup il avait du mal à imaginer que les mentors de ce groupe puisse ressentir à son égard une quelconque admiration ou quoi que ce soit du genre.
Mais cela ne changea pas le problème actuel... Ils n'avaient toujours pas de solution pour trouver et sauver Haruki, et en plus de ça, Zen devait toujours s'occuper de Ryuho.
Dans le fond, il aurait pu engager une nourrice ou quoi. Mais le Hebi, déjà frustré d'avoir perdu la femme qu'il aimait, trouvait ça compliqué de prendre le risque de confier Ryuho à quelqu'un d'autre.

Pourtant, le Samouraï venait de tenter de présenter une solution au Hebi... Une gouvernante faite de flamme venait d'apparaître devant eux... Alors Zen avait déjà beaucoup de mal de laisser une personne humaine approcher de son enfant, alors une personne faite de flamme ? Il voulait cramer son enfant ou quoi ?
Bon Zen savait que si Kyo proposait cette solution, c'est qu'elle devait être inoffensive et digne de confiance, mais...
Il s'approcha alors de la personne qui venait d'apparaître et l'examina avec attention.

" Pour donner le bain comment vous y prenez vous ? D'ailleurs, en parlant de bain, si il se met à hurler comment vous faites pour le rassurer ? Vous nourrissez les enfants à horaire fixe ou à sa demande ? Si Ryuho dort profondément et que c'est l'heure de son repas, vous le réveiller ? Et si après avoir mangé, il s'endort, mais qu'il n'a pas fait son rot ? Comment vous positionnez vous sur la tétine ? "

Le Hebi ne voulait pas se montrer fermé à l'idée de confier son enfant à quelqu'un d'autre, mais.... Kyo et la Nourrice devaient bien avoir compris avec toutes ces questions que cela n'allait en rien être facile !

" Si un Devil, ou un kidnappeur pénètre dans le manoir, vous saurez vous battre et protéger Ryuho ? Mais si vous cramez l'individu, cela peut être un véritable traumatisme pour mon enfant !! "

Plus il se posait des questions et plus Zen disait tout et son contraire.
Finalement, il se tourna alors vers son ami, délaissant Doubt in fire.

" Kyo, ca va pas le faire.... J'reste avec Ryuho.... "

Il fit alors demi-tour et s'avança vers le Manoir Hebi, pour finalement s'arrêter... Après un petit moment de bug, il se tourna de nouveau vers le Samouraï.

" Non, non, non, je dois chercher Haruki.... Mais non, c'est impossible, je dois veiller sur Ryuho.... Je.... Je sais plus ! "

De toute évidence, Zen était complétement perdue dans cette situation qui lui posait un lourd dilemme.

Il fallait s’y attendre, Zen n’allait pas laisser la garde de son enfant au premier venu, mais Kyo n’avait pas calculé ça comme ça, après réflexion…..

*Une gouvernante enflammée….invoquée par un alcoolique notoire… ouais effectivement je comprends ses interrogations.*

Mais la gouvernante se montra rassurante et répondit aux questions de Zen avant que Kyo n'eut à le faire, elle eut un petit rire mondain avant de prendre la parole.

“Cher Monsieur je comprend parfaitement vos inquiétude, laisser mon donc vous présenter mon Cv, je suis gouvernante chez les mibu depuis plus de 1000 ans, la personne qui à mit au point mon mantra d’invocation est le grand Muramasa,la bonté incarné, il a synthétisé le savoir de toute les coutumes terrienne en matière d’éducation et de soins au nourrisson, pour n’en prendre que le meilleur, je sais exactement ce dont votre enfant aura besoin, quand et comment le lui procurer! quand aux heures des repas, c’est avec vous qu’il convient de le définir, je ne peux aller à l’encontre de votre méthodologie éducative, ha et oui avant tout pour ce qui est de mon apparence!”

La bonne femme tourbillona sur elle même creant une tornade de feu, une fois que celle ci se dissipa elle laissa place à une gouvernante à l’apparence humaine tout ce qu’il y a de plus normal.

“Mon apparence vous rassure telle plus comme ceci?”

Mme Doubtonfire:

Zen souleva ses inquiétudes en cas d’attaque.

“Cher Monsieur, je n’ai pas été conçu pour me battre mais pour garder les enfants! en cas d’attaque mon protocole est des plus simple, je me téléporte avec votre enfant auprès de vous ou du lieu que vous m’indiquez”

Dit-elle dans un doux sourire maternel.

C’est alors que le samouraï saisit son ami de manière vigoureuse par les deux épaules, le secouant un peu au passage.

“ZEN!! Regarde moi”

Kyo cherchait le regard de son ami qui se montrait fuyant, étant dans un état de confusion

“ZEN! tu es un bon père OK? fait moi confiance! je suis en lien avec cette invocation, au moindre soucis elle débarque avec le petit, tu crois que je laisserai votre enfant à n’importe qui?”

Dit il en fronçant les sourcils

“Soit y passant tu l’as laissé bien laissé à l’autre fou de Soruka pffffff”

S’amusa til à voix basse. #taclegratuit

“Tu n’as pas à douter de toi ok? Je connais pas deux mecs comme toi qui gèrent autant avec les gosses, Haruki à une chance énorme de t’avoir en tant que père de son enfant!!
Maintenant c’est l’heure de lui montrer à quel point elle à de la chance de t’avoir comme mari tu ne croit pas???”

Kyo espérait s'être montré assez persuasif pour que Zen l’accompagne afin de enfin régler toute cette histoire

C'était toujours difficile pour le Hebi d'accepter cette solution... Pour qu'il est une confiance en quelqu'un au point de lui confier son enfant, ils leur faudrait facilement une paire d'années afin de voir si cette personne était réellement digne de confiance ou non !
Mais ce n'était pas de la mauvaise volonté de sa part ! Loin de là !
Pourtant, il fallait admettre que la gouvernante avait apporté de très très bonne réponse à cette interro surprise que lui avait réservé Zen ! Son apparence humaine était aussi déjà plus rassurante pour un petit-enfant... Il fallait l'admettre. Et si elle maîtrise aussi bien la téléportation alors effectivement, s'éloigner d'un éventuel combat ou d'une menace est sûrement la meilleure chose à faire pour préserver Ryuho. Mais malgré tout ces bons points, le doute persistait chez le Hebi.

Kyo tentait aussi bien de rassurer le jeune père. Zen ne demandait qu'à le croire ! Il avait confiance en Kyo, donc si ce type lui disait, alors il ne devait pas en douter autant.
Malgré la situation, le Samouraï en profita même pour lancer une pique au jeune homme.

" Si c'est toi qui gardais Ryuho, j'aurai une confiance aveugle comme en Soruka ! "

Reprit alors aussitôt Zen.
Bien sûr qu'il savait que son ami n'était pas sérieux, mais il avait tout de même ressentit le besoin de se justifier.

" Je veux retrouver Haruki... Je serai prêt à tout pour ça... Mais... "

Alors qu'il n'avait pas encore fini sa phrase, Zen porta son regard vers la fenêtre de la chambre de son fils.
Bien évidemment qu'il avait toujours cette peur de partir chercher Haruki et qu'à son retour, ce soit Ryuho qui ne soit plus là... Il voulait à tout prix réunir les deux personnes qu'il aimait le plus au monde...

C'est finalement un sms qui le tira de ses pensées. Lorsqu'il sortit son téléphone, il consulta aussitôt le message qu'il venait de recevoir et qui venait de Lysis, sa petite sœur.

1 Nouveau SMS:

Il n'en crut pas ses yeux... Mais après avoir relu trois fois le message, il leva alors subitement le regard vers Kyo qui devait être en train de se demander quoi.
Mais avant d'en avertir son ami Zen tourna son regard vers Mme Doubtonfire.

" C'est d'accord.... Je compte sur vous pour veiller sur Ryuho... Mais s'il lui arrive quoi que ce soit, croyez-moi que votre vie sera un véritable calvaire pour vous !! "

Avant que son ami ne le questionne sur ce brusque changement d'avis, Zen reprit cette fois à l'intention du Samouraï.

" J'ai eu un message de Lysis... Haruki n'est pas loin de nous... "

Mais pourtant, cette nouvelle n'avait pas eu l'effet de donner le sourire à Zen.... Était ce vraiment Haruki ?... Où allait-il devoir se confronter à Iota ?... Si tel était le cas, comment tout ceci se terminerait ?... Savoir que deux âmes pouvaient fusionner lui permit tout de même de garder l'espoir de défaire Iota, et de redonner à Haruki sa liberté... Mais il ne savait absolument pas comment le faire...
Alors que Mme Doubtonfire allait prendre congé d'eux pour s'occuper de Ryuho, Zen l'interrompit dans un élan.

" Gardez votre apparence naturelle !! " Venait-il de s'écrier. " Ma demande était mal placée... Je veux qu'il sache réellement qui s'occupe de lui... Je n'ai absolument aucun droit de vous demander cela... Promettez-moi juste de veiller sur lui ! "

Zen avait enfin lâché un sourire depuis le début de cet entretien.
Il devait se ressaisir ! Si Haruki était là, alors il devait être prêt !!! Il ne comptait pas se morfondre ou quoi... Non, son état d'esprit devait être positif ! Il sauverait la mère de son enfant ! Il sauvera la femme qu'il aimait le plus sur cette terre.

" Kyo ! Ne perdons pas plus de temps ! "

Ils devaient la retrouver au plus vite. Si Lysis disait vrai, alors la Nécromancienne ne devait pas être loin. Zen ferma alors les yeux comme pour se concentrer. Il pouvait ressentir une présence qui lui était plus que familière... Pas de doute....
Ouvrant à nouveau les yeux, Zen s'était tourné dans la direction ou semblait provenir la présence qu'il avait senti.

" Par là.... Il est temps de régler cette affaire ! Allons y ! "

Malgré les arguments de la gouvernante et du samouraï, Zen se montra encore hésitant.

*C’est donc ça l’amour parental*

Pensa le Mibu.

*je comprend mieux ce que la vieille et Muramasa on pu ressentir à mon égard*

Kyo regardait Zen avec deux yeux ronds l’air abasourdi, lui qui était persuadé que son compère ne pouvait qu’accepter une fois leurs tirades terminées.

“Non mais je déconnais pour Soru’”

il se senti obligé de se justifier, la situation était épineuse, son camarade était à fleur de peau, après tout, c’est de son fils que l’on parlait.
Mais un sms vint retourner la situation et décida enfin Zen à accepter le deal de Kyo, néanmoins l’ancien soldat ne put s'empêcher de mettre en garde une dernière fois Mme Doubtonfire.
Zen averti le Mibu que Haruki était proche d’eux.

“Quoi tu es sérieux??? allez on fonce!”

Kyo se concentra également pour sentir la présence de son amie… ou d’autre chose?.....

Cela faisait longtemps qu’Haruki n’avait plus vu le manoir des Hebis. Beaucoup trop longtemps. Elle l’observait avec une certaine nostalgie, mais sans oser en approcher plus que nécessaire, et puis, elle ne tenait pas à être vue par les autres non plus. Silencieuse, elle tendit la paume vers la bâtisse au loin, observant le dos de sa main qui ne représentait plus de serpent. Elle avait réussi sur ce point. C’était relativement brillant. Elle ne put s'empêcher de laisser échapper un sourire à cette vue, sourire qui disparut rapidement néanmoins. Elle avait laissé retomber sa main et elle observait une à une les fenêtres. Elle savait parfaitement ce que contenait chacune d’elle. Elle cita mentalement toutes ces pièces, jusqu’à arriver à ce qui était à l’origine sa chambre, mais qu’elle ne considérait plus comme telle depuis bien longtemps : c’était leur chambre à Zen et elle. Enfin, il l’occupait sans doute seul maintenant. Ou peut-être avait-il récupéré son ancienne qui avait été utilisée comme chambre pour Ryuho, inversant alors les deux pièces ? Au pire, elle n’aurait qu’à aller vérifier plus tard. Ce n’était pas comme si son accès au manoir avait disparu. Et puis, avec Lysis, elle n’avait même pas eu besoin de chercher Zen : il arrivait. Elle le savait.

Ne quittant pas la fenêtre des yeux, elle finit néanmoins par entendre des pas. Trop de pas. Zen n’était donc pas venu seul ? Elle poussa un bref soupir avant de se retourner vers eux. Kyo. Voilà qui n’était pas si surprenant que ça. Enfin, elle aurait préféré ne pas le recroiser depuis la dernière fois. Pas maintenant. La nécromancienne serra instinctivement le poing qui, jadis, portait la marque des Hebis, évitant de croiser autant que possible le regard de Zen. Il y avait des choses qu’il valait mieux éviter. Pas maintenant en tout cas.

“ Je… “

Elle se tût immédiatement. Mauvaise façon de commencer les choses. Son regard était à présent complètement fuyant. Elle fit un pas pour se retourner, comme pour se donner du courage. Instinctivement, son regard retourna vers le manoir, mais cette fois, vers la chambre que devait occuper Ryuho, l’ancienne chambre de Zen. Oui, c’était ça qu’il fallait faire.

“ Ryuho… Il… va bien ? “

C’était terriblement ridicule à poser comme question, et elle le savait. Elle osa un bref instant croiser le regard de Zen, mais l’instant suivant, ses yeux se montrèrent d’autant plus fuyant qu’avant. Déjà qu’elle n’était pas la plus sociale qui soit avant, avoir passé facilement deux ans isolée n’aidait certainement pas. Elle se mordit la lèvre inférieure. Si seulement au moins elle n’avait pas eu les deux à affronter…

A peine eut-elle pensé cela que Kyo pouvait sentir un coup de poing lui venir dans le ventre. Haruki n’avait pas bougé d’un pouce. S’il avait fait attention, il aurait pu sentir une présence pas loin, enfin, trop pour le toucher aussi rapidement dans tous les cas. Même une téléportation ne pouvait pas donner pareil résultat.

" Hey, IB', tu peux me le laisser celui-là ! "

Rintarou s'éloigna alors d'un pas beaucoup trop rapide pour être un déplacement naturel de Kyo, se tournant vers Haruki.

" Haruki, Rintarou. Pas IB', Haruki. "

" Ouais, ouais, Haru', on s'en fout ! Tu me le laisses ? "

La nécromancienne grimaça à ce qu'il la surnomme "Haru'". Elle détestait qu'on emploie un quelconque surnom avec elle, en tout cas, quand il ne s'agissait pas de proches. Mais étrangement, elle ne l'insulta pas, comme si elle ne faisait que subir la situation au lieu, comme d'habitude, de la maîtriser de son point de vue. Comme pour appuyer le fait qu'elle n'avait plus vraiment la force de s'opposer, elle lança un :

" Fais comme tu veux ! "

Visiblement ravis de cette réponse, l'intéressé se tourna vers Kyo, rétorquant l'air amusé :

" Alors, Mister K', ça te dit qu'on s'éloigne pour les laisser régler leurs comptes ? Je crois savoir que tu ne refuse jamais une bonne baston ? "

Plus Zen avançait, plus il sentait en lui une étrange sensation... Il passait par plusieurs émotions à la fois... Dans un premier temps, il y avait sans doute de la joie, mais le Hebi savait pertinemment que ces retrouvailles risquait de ne pas être aussi simple, voilà pourquoi très vite cette joie se noya parmi une grosse appréhension, du stress, de l'angoisse... Dans quel état serait Haruki ? Et si c'était IBK ?... Rien qu'à cette pensée l'estomac du Hebi se noua.

Puis enfin la silhouette de la Nécromancienne se dessina alors. Plus le temps de se poser des questions, il allait très vite avoir des réponses... La seule chose qu'il savait... Il donnerait tout !! Tout ce qu'il pourrait faire pour redonner à Ryuho l'amour maternel qui lui manquait, mais il le ferait également pour lui... Pour elle... Il voulait retrouver celle dont il était éperdument amoureux !

Le moment était donc venu... Enfin, elle était là... Devant lui... Quel soulagement de la voir ! Il savait que tout n'était pas fini, il savait que les choses ne seraient pas aussi facile ! Mais Haruki était là, il la voyait enfin !! Il était si soulagé, il avait envie de l'étreindre, de lui dire à quel point elle lui avait manqué !! Et pourtant...
Le Hebi le remarqua très vite, la propre mère de son enfant était tout simplement en train de fuir son regard...
Lorsqu'elle entreprit une phrase qu'elle abandonna alors aussitôt, Zen commençait de plus en plus à appréhender la suite de cette discussion.

“ Ryuho… Il… va bien ? “

Venait de lâcher Haruki, tournant alors le regard vers le manoir... Alors ils avaient été séparés pendant tant de temps, et ces retrouvailles se soldaient uniquement par ça ? En l'ignorant ?... Et cette question ! Était-elle sérieuse ? Était elle en train de demander à Zen si Ryuho allait bien d'avoir perdu sa mère pendant tout ce temps ? Et encore rien ne garantissait au Hebi qu'elle ne posait pas cette question à Kyo...
Alors quoi ? C'est tout ce qu'il représentait à ses yeux ?
Non, non, non ! Ce n'était pas possible ! Zen en était sûre ! Ça ne pouvait être qu'IBK devant lui ! C'était la seule explication logique...

Puis les choses s'enchaînèrent alors, et Kyo venait subitement de recevoir un coup dans l'estomac... Alors qu'Haruki n'avait absolument pas bougé d'un millimètre.
Mais lorsque le Hebi tourna la tête vers son ami, il vit qu'un type venait de surgir de nulle part ! Il prit d'ailleurs ses distances avec une rapidité déconcertante.
Ce type avait dans l'idée d'affronter Kyo... Mais un détail venait de perturber l'ancien militaire... Il avait appelé la Nécromancienne IB', mais celle-ci l'avait rectifié... Elle tenait à ce qu'il l'appelle Haruki... Alors... C'était finalement elle ?
Mais le pire à présent, c'est que ce type allait éloigner Kyo de lui...
Zen et Haruki se retrouvèrent donc face à face, et le Hebi ne savait toujours pas comment réagir... Il était complétement égaré... Pourtant, malgré tout, il sentait que ça commençait à bouillonner en lui.
Il cherchait à accrocher le regard de sa bien-aimée, mais pourtant rien... Elle fuyait toujours...
Serrant alors les poings, ceux-ci se mirent à trembler légèrement... Elle voulait l'ignorer ?... Très bien... Dans le fond Zen ne savait pas ce qu'allait être la suite des événements... Mais si elle refusait de le regarder, il n'allait pas lui laisser le choix ! Si elle refusait de lui parler, alors il comptait bien y remédier !

" Tu... Tu veux dire est ce qu'il va bien depuis ces deux ans ou il a été privé de sa mère ? Est ce qu'il va bien, malgré les pleurs qu'il a pu avoir chaque nuit ou sa mère lui manquait ?? Tu veux savoir s'il va bien ? Si tout est okay pour lui d'avoir perdu celle qui l'avait mise au monde ?? C'est ça ta question Haruki ?? "

Rugit-il. Plus il parlait, et plus le Hebi sentait lui-même la douleur de prononcer ses mots. Mais il ne lâcha pas pour autant, et conserva son animosité.

" Quand je répondrai à ta question, souhaite tu que j'y ajoute une petite partie sur comment je vais, ou ce n'est pas nécessaire ? "

Plus il parlait, et plus le Hebi s'approcha d'Haruki.

" J'ai fait mon maximum pour lui... J'ai tenté tout ce que je pouvais pour qu'il puisse surmonter ça... Et malgré tout mes efforts, la seule putain de chose que je retiens... C'est chacun de ses pleurs !! Alors à ton avis Haruki, tu penses que notre enfant va bien ? Ou tu veux que je continue de répondre à ta question ? "

Une fois tout proche d'elle, Zen dégaina alors brusquement l'ange noir.
Dans un mouvement rapide et brusque, il le colla dans les mains de la Nécromancienne, et la força à braquer le bout de sa lame au niveau de son cou.

" Personnellement, j'ai l'impression d'être une sous-merde qui n'a ni réussi à consoler son fils, et encore moins à retrouver celle que j'aime... "

Il mit alors sa main marqué par la marque du serpent sous les yeux de la Nécromancienne.

" Si ce n'est pas Haruki qui est devant moi... Ou si je t'ai perdu... Dans tous les cas, je serai incapable de faire quoi que ce soit contre toi... Alors autant me tuer... Tu ne penses pas ? "

Malgré l'énervement qui l'animait, le Hebi sembla au fur et à mesure de son petit monologue, retrouver peu à peu son calme.
Si bien qu'il se permît même un petit rire nerveux.

" Après tout... Si je suis incapable de ramener à Ryuho sa mère... Si... Si je ne suis rien pour toi... Alors... Cette promesse... L'ange tombé du ciel n'a plus rien à perdre... "

" Alors, Mister K', ça te dit qu'on s'éloigne pour les laisser régler leurs comptes ? Je crois savoir que tu ne refuse jamais une bonne baston ? "

Kyo resta silencieux et se contenta de fixer son adversaire, les yeux du Mibu prirent leur couleur naturel c'est-à-dire entièrement rouge.
Le samouraï était tiraillé dans son fort intérieur, il ne savait que faire.
D’un côté il avait envie d’aider ses deux amis, mais de l’autre il savait pertinemment que c’était entre eux que les choses devaient se régler.

Le plus calmement du monde, il sortit son sabre de son fourreau.

Il jeta un regard à Zen et Haruki qui était déjà en train de régler leur compte verbalement, le doute se dissipa dans le fort intérieur du Hébi.
Ce serait manquer de respect à Zen en restant ici, c’était à lui de récupérer sa bien -aimée.

“Zen, je te laisse faire ce que tu as à faire avec Haru” son regard se dirigea vers Haruki “Ou IBKouille apelle toi comme tu veux, pour moi tu est et tu restera la nécromancienne froide au premier abord mais au coeur tendre que j’ai connu”.

Il pointa la lame se son sabre contre le torse de son adversaire à une vitesse folle, celui-ci put à peine réagir.

“C’est quand tu veux pour la bonne baston comme tu dit, tu as plutot interet à pas me décevoir cela fait longtemps que je ne me suis pas amusé”

Il baissa son arme mais resta néanmoins sur ses gardes.

“Tu t'appelle?"