Tomodachi
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 Les racines du Mal

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Néron
Tomodachien(ne)
Néron


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Les racines du Mal  Empty
MessageSujet: Les racines du Mal    Les racines du Mal  Icon_minitimeMar 25 Jan - 17:44



Tomodachi, jour de fête.

Tous les habitants de la ville se sont réunis sur la grande place de la mairie pour célébrer la victoire des valeureux combattants de la ville, encore une fois leur destin à été sauvé grâce à eux.
Les habitants dansent, chantent et font la fête, de grands chapiteaux ont été installés pour l'occasion, ainsi que des braseros dégageant de bonne odeur de grillades emplissait l'atmosphère,
des nuages de confettis apparaissent ici et là dans la foule, ainsi que des feux d’artifice tirés depuis les toits alentour, ou par les personnes possédant des pouvoirs magiques,
L’alcool coulait également à flots et des concerts improvisés s’était organisé, aux quatre coins de la place

C’est dans cette atmosphère grivoise que mes parents se sont rencontrés, ma mère s'appelait Belinda, c’était une très belle femme, d’origine latine, elle avait une peau magnifiquement typée, légérement bronzé et sucrée, douce comme de la soie, j’aimais tant me blottir contre elle.
Elle avait de long cheveux noir ébéne ondulé, et des yeux en forme d’amande d’un vert émeraude profond, elle faisait parti de ce genre de femme qui faisait tourné les tête lors de son passage.
Je comprends que mon père soit tombé facilement sous son charme.
Lui, il s'appelait Amon, c’était un soldat, un sergent plus précisément, il avait participé à de nombreuse batailles, notamment contre une ancienne organisation de malfaiteur qui faisait régner la terreur sur la ville à l’époque.
A l’instar de ma mére, mon pére était également un bel homme, lui, on aurait dit qu’il débarquait tout droit d'Europe du nord, c’était un grand blond, les cheveux taillé bien ras, une carrure de rugbyman, des mains de gorille, une machoire carrée, il avait les traits du visage dur ce qui contrastait avec le bleu profond de ses yeux, qui eux apportait une touche de douceur dans ce tas de testostérone ambulant.

Les deux tourtereaux se rencontrèrent durant cette euphorie collective, l’alcool et la bonne humeur ambiante aidant, il n’eurent pas de mal à sympathiser, puis à se séduire lors d'une langoureuse danse.
C’est ainsi qu'est née leur amour, s’en suivit un merveilleux mariage, et ma naissance quelques années plus tard.
Pour le moment, aucune ombre au tableau.

C’est après que les choses ont dégénéré, comme toujours d’ailleurs, au début c’est tout beau tout rose, mais c’est dans l’adversité de la vie que se révèlent les personnalités.
Le quotidien? la monotonie? L'alcoolisme? je ne saurais pas dire ce qui à fait vriller mon père, sûrement un mélange des trois.
Après avoir vécu les plus belles années de sa vie, ma mère s'apprêtait à vivre un enfer.

Au début il n’y avait pas de quoi s’alarmer, mon père rentrait éméché du boulot, se plaignant du calme régnant sur la ville, que la paix c’était bien pour les habitants mais que pour lui en tant que militaire son quotidien était des plus ennuyeux.
Alors pour tromper l’ennui, il buvait un petit coup avec les copains à la fin du service,
mais très vite il rentra de plus en plus beurré, ne tenant même plus sur ses jambes, s’affalant dans son fauteuil tel une épave.
Ma mère en eut rapidement marre, en plus de son travail comme caissière dans un magasin proche, elle avait toute la maison à gérer ainsi que mon éducation.
Alors les réflexions et les disputes n’ont pas tardé à éclater, le couple se déchirait au fils des jours, jusqu’au jour où…….mon père plus bourrer qu'à son habitude leva la main sur maman.
j’essaya tant bien que mal de m’interposer, mais du haut de mes 7ans je ne puis faire grand chose, si ce n’est déguster tout autant que ma mère.

C’est à partir de ce moment que tout empira, cette violence devint quotidienne, et les disputes n’en étaient plus la cause, non, tout était devenu prétexte pour que l’on s’en prenne plein la gueule, il fallait juste respecter l’autorité du militaire sinon c’était baffes et coups de poings, dans les bon jours….., sinon c’était les coups de pieds à même le sol….

Je vis ma mère s’éteindre à petit feu, elle qui respirait la joie de vivre, elle qui aimait les gens, elle qui aimait recevoir du monde à la maison et faire la fête.
Elle dû quitter son travail, car elle avait trop honte de se présenter au boulot avec un œil au coquard ou les lèvres ouvertes.
Mais ça encore c’était rien……..

C’est durant cette période que je commença à l’entendre “lui”, je me rappelle  la premiére fois que j’entendis le son de sa voix, c’était dans mon lit, un soir ou je n’arrivais pas à dormir à cause des hurlement de mon pére, et des sanglots de maman.

**Néroooooon**

je me souviens très bien avoir été terrorisé à l’époque, sa voix, elle était tellement…..glaciale….indescriptible, comme si on vous parlait de nulle part et de partout à la fois.

**Ton petit corps n’est pas fait pour subir autant de violence, laisse moi t’aider**

Je m’était fait dessus, complètement paralyser par la peur et par ce que je venais d’entendre.
Bien entendu mon père comme à son habitude vint me dire bonne nuit, enfin à sa manière, me forçant à faire des pompes et autre exercice, pour ne pas devenir une mauviette, sauf que ce soir là, lorsqu’il remarqua que je m'étais pisser dessus, il m’infliga la pire punition qu’il n'avait jamais oser me faire subir.

Il me déshabilla totalement, m’attrapa par les cheveux avec ses grosses paluche, et colla mon visage contre mon matelas trempé, il appuya tellement fort qu’il manqua de m’étouffer.
je me débattais comme je pouvais, ce qui le mettait encore plus hors de lui.
Il me jeta au sol, me mit plusieur coup de pied dans l’abdomen et dans le visage, je me souviens du goût métallique du sang dans la bouche, et la sensation de sentir battre mon coeur à l’endroit ou il m’avait mit des coups, ressentant un pic de douleur à chaque battement.

Malheureusement il ne s'arrêta pas là, il me força à me mettre à genoux, il retira sa ceinture de cuir, et il frappa, encore et encore, je hurlais à chacun des coups, sentant ma peau se déchirer à chaque impact, parce qu’en plus il utilisait le côté avec la boucle.
Mais ce n’est pas tous ces coups et cette torture qui m’as fait le plus mal ce jour là…. non ce qui m’as fait le plus mal c’est de voir ma mère sur la pas de la porte, assisté à la scène et ne pas dire un mot, et juste après je me suis évanoui.

Une année est passée, j’avais à présent 8 ans, j'étais descolarisé, ma mère était un fantôme, se contentant de me nourrir, et de recouvrir à mes besoins primaires, je pense que l’amour et la volonté avait quitté son être, et mon père était devenu un monstre sadique.
Mais il s'était amélioré dans sa connerie, maintenant sa violence n’avait plus rien d’une crise de nerf totalement incontrôlé, non maintenant il était calme et méthodique, ses poing et ses pieds furent remplacés par une ceinture, et un nerf de bœuf,
C’était presque devenu un rituel pour ma mère et moi, on savait quand on allait morfler, on savait que si on se débattait il visait le visage, alors nous étions devenu bien docile, on se mettait tout nu, à genoux et on serrait les dents, et pis avec le temps, je n’avais presque plus de nerfs dans le dos, donc la douleur était des moindres.

Comment un garçon de 8 ans peut survivre à toute cette horreur?
Grâce à “lui” et grâce aux livres, par chance dans notre grande maison nous avions une immense collection de livre au grenier, et j’adorais m’y cacher avec “lui”, il me faisait lire, il m'apprenait plien de chose super intéressante, il m'apprenait à lancer des sorts de magie, car “lui” il ne venait pas de ce monde “lui” il était spécial et il ne pouvait pas exister sans moi, j’avais eu tord d’avoir peur de lui la première fois, car même si son apparence fait peur et qu’il n’as pas de visage, il prend soin de moi et me protège, il m’a d’ailleurs promis que bientôt nous serions que tout les deux et que nous serions libre, il à même ajouter que lorsqu’il aurait fini de tout m’apprendre nous changerons le monde! vous vous rendez compte?

C’est ainsi que nous arrivions au jour J, le jour où ma vie put enfin commencer, ce jour-là mon père avait fait venir des copains, ce que je trouva plus qu’étrange car d’habitude jamais personne ne venait à la maison.
j’avais pris pour habitude d'observer ce qu’il se passait dans le salon par la rambarde de l’escalier, cela me permettait de rester caché et d’écouter ce qu’il se passait.
Les deux invités de mon père donnèrent une enveloppe pleine de billet à mes parents, mais apparement cela ne faisait pas plaisir à ma mère car elle fondit en larme, mon père pour une fois ne la frappa pas, et se montra rassurant, il lui dit qu’ils n’avaient pas le choix et qu’il n’avaient pas d’autre solution pour éponger leur dettes.

“Il est en haut”

Cette phrase restera à tout jamais gravée dans ma mémoire.
lorsque je vit les deux hommes se diriger vers les escaliers je compris que j'allais passer un sale quart d’heure, je courus donc à toute vitesse me cacher sous mon lit.
J’entendais leur pas lourd monter les marches et avancer dans le couloir.

“Ce doit être sa chambre”

La porte de ma chambre s'ouvrit grinçant doucement, je tremblait de peur, mais que me voulais ces deux hommes que je ne connaissais pas? c’est alors que j’entendis la voix de “lui”

**Ne t’en fait pas Néron je suis la**

Un des deux hommes se pencha sous le lit, il était vieux, avec des lunettes, il me fit un sourire.

“Viens mon petit il ne faut pas avoir peur”

je tremblait comme une feuille morte, l’autre homme m'agrippait par les chevilles et me sortit de sous le lit en me faisant glisser sur le parquet de la chambre!
mais que me voulait-il à la fin?

Terrorisé, je ne comprenais pas vraiment ce qui était en train de se passer, en deux temps, trois mouvements, il me jetèrent sur le lit, un des deux vieux pervers me tenait les bras pour pas que je me débatte, l’autre enleva mon pantalon.

“Ne te débat pas et tu n’aura pas mal”

Me disait-il, Ouais c’est ça, ce genre de phrase je l’avais déjà entendu dans la bouche de mon père,quoique cette fois-ci cela semblait être différent, ils n’avaient pas l’air de vouloir me frapper.

**Néron laisse les faire, je te dirais quand viendra le moment**

“Lui” avait le don de m’apaiser, je me calma donc en écoutant ses conseils.

“Hé ben voilà c’est bien quand tu veux, ton père nous as dit que tu était docile”

Sans comprendre pourquoi, ils me mirent sur le ventre, j'entendis un des hommes défaire sa ceinture, je serrais alors les dents car je m’attendais à prendre des coups de ceinture, mais non rien ne vient au lieu de ça, je senti la main d’un des vieux me caresser les fesses.

**Maintenant Néron, LAISSE MOI FAIRE**

Avec “lui” on s'était entraîné, lorsque lui prenait le contrôle je pouvais faire tout un tas de trucs de dingue, en échange, il je lui donnais mes sentiments, c’est comme cela que je n’était plus triste, c’est comme cela que je survivais, grâce à “lui” je ne souffrais plus, c’est grâce à lui que je n’avais pas de haine contre mon papa, c’est grâce à “lui” que l’amour de ma maman ne me manquait pas, c’est grâce à lui que j’allais découper ses deux fils de putes de pédophile en pièces détachées.

Un couteau apparu, dans ma main, je me retourna le plantant dans les couilles du gros dégueulasse qui s'apprêtait à enculer Néron, sale merde Humaine, il hurla comme un porc que l’on égorge, l’autre fiotte, resta la, bouche bée complétement choqué ne sachant que faire, je fit apparaitre une lame de rasoir dans ma main, et je lui trancha la carothide, il s’étouffa dans un geyser de sang.

Les cris de l’autre Guignol venait d’alerter le paternel du gamin,d’un regard je ferma la porte et la verouilla grace à un sort.
On allait un peu s'amuser avant de s’occuper des parents, Bande de merde, on dit de nous, mais les humains sont vraiment fort quand il s’agit de faire souffrir leur semblable, surtout les plus faibles.

Le gros porc pleurait tout en se tenant la bite, il était à genoux, avec le corps du gamin je n’était pas plus haut que trois pommes, mais c’était suffisant pour ce que je m'apprétais à faire, je changea un des doigts de Néron en pique à glace et je l’enfonca dans l’eouil du pédophile le faisant hurler de plus belle, je retira doucement le pique pour retirer l’oeuil de son orbite, et je croqua dedans à pleine dents, j’adorais ça!
Un peu gluant mais appétissant, ma victime s'était évanoui de douleur, j’en profita donc pour lui couper la tête avec mon rasoir.

Sa tête m’allait être très utile, ma main se changea en ombre, elle devint fantomatique, traversant la tête de l’individu, je déposa à l’intérieur une once d'énergie, en gros pour vous expliquer pauvre mortel qui me lisez, je venais de faire une grenade faite maison.

Le père du gosse n’allait plus tambouriner à la porte très longtemps, je jeta la tête du mec contre la porte, qui explosa au contact de celle-ci , le père fut projeter contre le mur d’en face avec violence, il s’affala au sol complètement sonné, je fit apparaître une belle lame de 25cm dans la main du petit et je m'avançai vers lui.

**Néron c’est à toi fait comme on à dit**

Je laissa le contrôle au gamin.


Mon Papa était là face à moi, à ma merci, “lui” me l’avait promis, et “lui” ne m'avait pas menti, je pouvais enfin me venger et me libérer, mais sans savoir pourquoi ma main tenant mon couteau tremblait, je sentai les larmes couler sur mes joues…..merde….. c’était mon Papa quoi…..même si il me faisait subir tout ça c’est peut étre pour mon bien au final…..peut étre….peut étre qu’il m’aime au fond….

**La haine petiot la haine par la tristesse**

Oui, “lui” avait raison, “lui” avait été toujours été là pour moi,c’est “lui” que je devais écouter, alors je repensa à tout les horreurs que m’avait fait subir mon père, je sentais la colère monter en moi, mon souffle s'accélèrait, mes sourcils se froncèrent, et ma main serrait mon couteau de toutes mes forces, elle ne tremblerait plus non, je n'hésiterais plus.
Sans sourciller, j’enfonça la lame dans le ventre de mon père, qui se réveilla en sursaut surpris par la douleur, les yeux écarquillés il me regarda surpris.

“Néron, qu’est ce que tu as fait!!!”

Ce que j’aurai du faire depuis bien longtemps, pensai-je, mais lui je ne lui disa pas un mot, il me méritait même pas que je lui adresse la parole, alors je retira ma lame, et je le planta encore, et encore, et encore, et encore, et encore, je hurlais ma rage et ma douleur, transformant ce qui m’avait servi de père en passoire, à tel point que ses boyaux gisait à présent sur le sol dans une mare de sang. La haine et la tristesse emplissaient mon corps et mon âme, mon visage était déformé par la colère.

**C’est à moi Néron**

J'ai repris le contrôle du corps du gosse, miam, qu’est ce que c’était bon toute cette colère, toute cette haine, toute cette tristesse, je m’en nourrissais, grâce au petit je devenais plus fort, plus puissant… on allait faire de grandes choses lui et moi….
Je vit alors sa mère, qui nous regardait le visage inexpressif, comme si elle savait qu’un jour tout cela allait se produire.
comme à son habitude elle restait là, plantée comme une pauvre conne, subissant la vie…
je savais qu’elle pourrait être un frein à nos projets, car malgré tout il restait de l’amour dans le cœur du petit.
je tendit donc ma main vers elle.



b̷͈̬̄̿̏̽̾̊͗̒̆̚r̴͙̯̠͖̐͐͊̔͝͝u̵̗̠͈͎̻̹͐͊̐̇̒̓͒͐̔͜l̷̨͔̱̥͖̮͍̞̓͌̐ę̶̢͚̤̋̀͂


Comme consumé de l’intérieur elle prit immédiatement feu.
bizarrement elle ne hurla pas de douleur, elle me regardait, une larme coulait le long de sa joue.


“Prend soin de lui, je n’ai pas su le faire”

What the Hell? comment pouvait-elle savoir que ce n’était pas son gamin en face d’elle? l’instinct maternel?
les humains m’étonneront toujours.

elle s’écroula au sol et le feu se propagea aux reste de la maison, je sortis donc dans la rue, me retournant vers la maison, la fumée commençait à s’échapper de part les fenêtres.

**Tu est prêt Néron? nous allons enfin être libres tous les deux??**

To be continued……


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