Le Cloverfield ouvre ses portes

Fraichement débarqué dans la ville de Tomodachi et ayant trouvé un local dans le quartier inférieur pour implanter son établissement, Pippo décida de se rendre sur la place publique des bas fonds où il pensait trouver la clientelle qu'il lui fallait, pris un mégaphone et fut tenter de hurler MOOORNIIINGGG LIII...... mais se ravisa. Il se racla la gorge et commença son discours publicitaire :

"J'prends la route du Cloverfield et j'oublie toutes mes galères! Y'a d'la place pour se garer ! Tout le monde vous dit BONNE JOURNEE !

Mais je m'égare...." Pippo repris son souffle et entama un monologue digne des plus grandes sagas animalières de Arte :

"Ola voyageurs je vous invite tous à venir vous divertir dans mon humble établissement dont l'ouverture a été possible depuis que j'ai trouvé ma barmaid qui se fera une joie de vous préparer divers mélanges alcoolisés pour votre plus grand bonheur. Notez qu'elle se réserve le droit d'y mettre du GHB pour ainsi vous violer sauvagement derrière le comptoir entre deux préparations, j'ai nommé Haruki.

Nous vous invitons à venir jouer à des jeux traditionnels du pays de Galles avec entre autre notre jeu phare, le chante sloubi (règles en vidéo)

( http://www.wideo.fr/video/iLyROoaftq_y.html )

Venez vider vos verres entouré de nos charmantes créatures et vous sentir tel Claude François entouré de ses Claudettes, tel Charlie et ses drôles de dames, ou encore si vous êtes d'un tout autre bord tel le policier des YMCA entouré de ses joyeux ( synonyme requis) lurons.


Nous disposons également d'une fête foraine miniature intégrée au sous sol de l'établissement que je vais vous présenter après m'être rafraichi le gosier."

Pippo saisi sa gourdasse (non non pas Haruki), et la vida entièrement avant de reprendre :

"Bonjour petit bolide tu as besoin de t'amuser? Tu aimes les manèges, la foire du trône et la fête à neuneu? Alors n'hésite plus viens vite à Cloverfield, le lieu de rencontres des amateurs de fête foraine.

Tu es débutant mon cousin? Tu n'as jamais mis les pieds dans un manège? Alors monte vite dans l'auto tamponneuse de Johnny, il te prendra en main et t'initiera au plaisir de la marche arrière.

Tu as la gachette facile? Alors viens sans attendre au stand de tir de Geronimo, avec sa grosse carabine, tu viseras dans le mille et tu décrochera à coup sûr son très très gros lot.

Tu es gourmand et tu as encore faim de sensations intimes? Rejoins vite Diego, sans taboo il te fera croquer dans sa pomme d'amour, ses gaufres a la chantilly et ses barbapapas au gout de sens interdit."

Pippo repris sa respiration et continua le supplice devant la foule un tantinet incrédule, même s'il remarqua des larges sourires sur les visages d'un groupe d'hommes tout de cuir vétu :

"Nous vous proposons également une zone casino avec tout vos jeux de hasard favoris allant du poker (attention le patron rôde sur les tables et aime vous prendre votre argent), jusqu'à la roulette chinoise (consistant à mettre des grains de riz dans le barillet d'un pistolet et à se tirer sur la tempe en pariant de l'argent). Sans oublier les fameuses machines à sous dont le jackpot n'est ni plus ni moins qu'une nuit torride avec notre barmaid, si vous êtes chanceux vous n'insérerez peut être pas que des jetons dans la fentes des machines."

En pronoçant cette dernière phrase il semblait avoir totalement conquis le public qui était émerveillé tel Marc Dutrou devant une école primaire. Il décida donc de finir sa tirade :

"Alors venez nombreux parler de la vie en général accoudé à un comptoir recouvert de vomi, refaire le monde (TOUTE FACON C'EST TOUS DES POURRIS LES POLITIQUES) autour d'une bonne boisson et vous divertir de toutes les manières possibles et imaginables!

PS : Tout matériel cassé lors d'une bagarre à l'intérieur de l'établissement est à rembourser au patron.
PS² : L'établissement ne fait pas crédit.
PS³ : L'établissement cherche un cuistot pour ouvrir une annexe bouffe et des filles pas très farouche pour satisfaire les clients."


Pippo salua la foule et lui donna immédiatement rendez vous au Cloverfield pour la soirée d'ouverture sur le thème des plus grands tubes des 2be3.

Haruki était adossée contre un mur dans les bas quartiers quand elle entendit le discours, qui servait d'avantage de pub, de Pippo, écoutant d'une oreille ce qu'il disait, pas plus intéressée que cela.

Depuis plusieurs mois déjà elle avait tenté de trouver un travail afin de pouvoir subvenir au besoin de son futur fils qui n'allait sans doute pas énormément tarder à naître, mais aussi afin de ne plus devoir vivre sans cesse au dépends de Soruka, ce qui, il fallait bien l'avouer, la gênait un peu depuis qu'elle était chez les Hebis. Jusqu'à présent, elle avait toujours été refusée à chaque emploie auquel elle avait tenté de postuler, certaines fois dû au fait qu'elle était enceinte de plusieurs mois, d'autres fois dû au fait qu'elle ne savait ni lire, ni écrire et même à cause du sens dont elle était estropiée. Elle avait toujours été refusée. Sauf là. Son dernier recours. Ca la répugnait de travailler dans un tel endroit, pour un tel patron, avec de tel clients, seulement elle n'avait plus le choix, mais après tout, c'était juste un boulot de barmaid...

Une fois que son nouveau patron eut finit le discours, elle attendit qu'il passe devant elle, étant sur le chemin du Cloverfield, c'était un fait presque obligatoire, une fois fait, elle le suivit, le regard sombre et froid, habité par une lueur de dégoût. Elle avait surtout détesté la façon de parler de Pippo qui semblait la voir comme une sorte d'objet, de gros lot pour attirer les foules, les sourcils froncés, elle lâche sèchement :

"Vous avez intérêt à ce que personne n'arrive à atteindre la case "jackpot", pigé ? Parce que la "récompense" c'est hors de question directement !"

Comme toujours, elle fixa l'homme droit dans les yeux, son regard en disait long sur ce qu'il se passerait dans le cas où sa condition n'était pas acceptée : le patron et le client allaient avoir un aller pour le cimetière et un retour en monde zombie, une fois fait, ils souffriraient selon le bon vouloir de la nécromancienne jusqu'à ce qu'elle s'en lasse.

Après quelques minutes, ils arrivèrent près du dit bar, un endroit où jamais la jeune Hebi n'aurait cru aller de toute sa vie, elle ferma les yeux quelques instant, elle ne le faisait pas pour elle, du moins pas que, elle le faisait surtout pour son fils, et indirectement pour Zen. Elle se concentra sur leurs âmes, elle sentit faiblement l'âme de celui qu'elle aimait, sans pouvoir déterminer sa position dans la ville, puis l'âme de la vie qu'elle portait. Haruki avait en quelques secondes à peine retrouvé un brin de courage, juste assez pour travailler dans cet endroit miteux.

"Vous comptez m'expliquer exactement ce que je dois faire ou j'me débrouille au risque que tout explose ?"

Elle ajouta alors rapidement, empêchant son patron de prononcer la moindre parole :

"Au fait, je m'occupe juste de la partie bar et ça s'arrête là, c'est clair ? Je n'hésiterais pas à arrêter quiconque tenterais quoique ce soit d'autres pour importe de qui il s'agit ! Et évidemment, ma décision est irréfutable, mais je pense que ce n'est pas nécessaire de l'ajouter, n'est-ce pas ?"

Elle fixa alors Pippo droit dans le yeux, l'air menaçant, comme si elle s’apprêtait à le tuer sur place.

Pippo n'ayant toujours pas eu le temps d'en placer une devant le flot de reproche de sa mignonne petite barmaid, il attendait patiemment son heure en se servant un petit remontant dans le bar. Il entendait par intermittence des reproches entrecoupés de quelques menaces de mort, décidément, pensa t'il, elle est déjà totalement sous mon charme!

Cependant se mis à changer d'avis dès lors qu'Haruki ne disait plus rien et qu'elle le fixait avec un regard qui ne pouvait dire que deux choses, la première étant : Mon chéri je suis enceinte. Comme c'était déjà le cas, cela signifiait qu'il s'agissait du cas numéro deux : Mon grand tes couilles vont finir en charpie sur ce comptoir si tu continues à m'ignorer comme ça. Le patron tenant forcément à son précieux organe, il essaya d'arborer un air convainquant et commença à répondre à la jeune fille :

"Tu sais cette histoire de jackpot, c'est du racolage pur et simple, cela va de soi que les machines à sous sont truquées afin de ne jamais tomber sur le triple 7 et je sais bien que tu serais triste de devoir offrir tes charmes à un autre homme que moi"

Avant d'avoir pu effacer son clin d'oeil pervers, Pippo se retrouva en charmante compagnie d'un five seven braqué sur sa tempe tout droit sorti de sous sa robe. Se retrouvant en position fâcheuse il usa de diplomatie pour survivre à ce petit malentendu :

"Allons, allons ma belle pose ton arme tu risques de faire du mal à quelqu'un, oublions cette histoire de toute façon tu dois être rassurée de savoir que le jackpot n'est pas vraiment réel. Concernant le bar c'est facile il suffit de prendre les commandes des serveuses, tu remplis les verres de ces messieurs dames de la substances voulue et surtout, tu souris au client! Je sais que tu n'aimes pas trop ça mais pense aux pourboires que tu gagneras en faisant de jolis sourires cela t'aidera."

La barmaid n'avait pas spécialement l'air convaincu mais Pippo était toujours en vie, signe qu'elle n'était pas totalement en désaccord non plus, soudain il entendu des gens parler et des bruits de pas près de l'entrée du bar.

"Allez au boulot ma chérie voilà les premiers clients qui arrivent!" dit il l'air enthousiaste avant d'ajouter : "J'espère voir d'autre choses provenant de sous ta robe un de ces jours" suivit d'un furtif clin d'oeil digne des plus grands dragueurs du samedi soir et s'empressa d'aller accueillir ses clients avant de subir des représailles farouches.

Depuis toujours Red aimait trainé dans les bas quartier, a la recherche d'un divertissement. mais aujourd'hui ce fut les lumières d'un néon très prometteur d'un bar-casino qui l'interpela. Il était habillé assez "professionnelle" d'une chemise blanche, d'une cravate rouge qu'y l'ornait et d'un jean. Une valise en metal remplie de billet, a la main, tout droit prit d'un convoyeur de fond. Il poussa les portes, balayant du regard le lieu. Des loques collés au bars, des bourrés jonchant le sol, des "piliers de bars" et une Maid-serveuse. Et enfin des joueurs de casino, sa fessait tellement longtemps qu'il n'avait plus joué. Red était sur qu'il allez passé beaucoup de son temps ici, surtout quand il reconnu la tête de la serveuse.

Il entra, et se fit de-suite accosté par une personne qui lui donna un coupon qui listé les lots. Bien sur la soirée avec la serveuse lui parut des plus bon gout. Bien que c'était évidant que sans un "petit pourboire" sa allais être inconcevable.
Sa première action fut de d'échange le contenu de sa valise en jeton, et de s'installer à la table de black-jack, exposant une magnifique montagne de jeton. Puis interpella la fameuse Maid-serveuse pour qu'elle vienne lui servir d'hôte ainsi que lui servir directement dans la bouche toutes les boissons que pourrait lui offrir le bars.

"Coucou mon ange !!! tu peut venir me servir ?!!"

Alors que le regard haineux de celle-ci se posa sur lui, il vit que le "banquier" lui donna alors un as de pique et un trois de cœur les cartes qui allait très bien avec les lien qui unissais le bourreaux et la victime.

Suivant les indications de son patron, Haruki tentait, à défaut de pouvoir sourire, de prendre une expression neutre, bien que, comme à chaque fois, ses yeux trahissait son dégoût. Les clients n'avaient pas tardé à arriver, elle les avait servis tour à tour sans broncher malgré les regards de certains, se rappelant sans cesse la raison pour laquelle elle travaillait là.

Après un moment, elle vit un client qui fit grandir une haine et une peur sans fin en elle. Red. Celui qui était pour elle devenu un démon, il l'avait d'ailleurs repérée, elle se mordit la lèvre inférieure pour tenir, à tel point qu'elle dû vite lâcher prise en sentant le goût du sang dans sa bouche. Elle ferma les yeux, n'écoutant même plus ce qui se passait autour d'elle, cherchant uniquement à sentir l'âme de son fils qui avait le don de pouvoir l'apaiser provisoirement le temps qu'elle la sentait. Ce jour-là ne devait pas être son jour de chance, le démon s'adressa à elle, osant même l'appeler "mon ange", la respiration de la nécromancienne devint haletante, elle tremblait, fixant le Devil d'un regard haineux, restant sur place pour ne pas avoir à l'approcher avant quelques minutes.

Certains des clients firent une drôle de tête à voir la jeune Hebi dans un tel état, surtout à cause de simple mots, certains éprouvèrent un brin d'empathie, d'autres se mirent à rire, il y en avait même qui tentait de la rassurer tout en la draguant par leurs paroles. Haruki prit son courage à deux mains. Pour elle. Pour Zen. Pour leur fils. Elle ne devait pas faiblir.

"Qu...Qu...Quev...Que vou...V...Voulez-v...V...Vous ?"

Tout en parlant, elle ne le fixa pas, semblant regarder un point fixe à l'horizon, chassant de sa mémoire les scènes de viol et de torture qui revenaient lui sauter aux yeux, cherchant à se persuader qu'elle parlait à un client comme un autre. Les rires redoublèrent, même les empathiques, mêmes les dragueurs, tous riaient du ridicule de la nécromancienne, surtout qu'ils en ignoraient la raison.

Voila plusieurs jours maintenant que Zen s'inquiétait pour Haruki, il savait que la jeune femme n'aimait pas se sentir inutile, et encore moins vivre au dépend de Soruka, il savait que celle ci était à la recherche de travail, cela dit, sa venue dans les bas quartier était une totale coïncidence, tout comme le fait de remarquer ce casino.
L'ex-militaire était persuadé que celui ci n'y était pas la dernière fois qu'il était venu dans les bas quartiers. Sa surprise en fut plus grande lorsqu'il vit Haruki en serveuse... Mais ce n'était pas tout, Zen venait de voir justement le client qu'elle était en train de servir... Red, la personne dont Zen souhaite par dessus tout sa mort, sa main se posa automatiquement sur le manche de son katana, et un sourire maléfique s'anima sur le visage du Hebi.

Ni une ni deux, celui ci entra alors dans le casino, et s'avança sans tarder auprès des deux personnes qu'il avait remarqué à travers la vitre.
Une fois aux côtés de sa bien aimée, il dit alors au Devil.

"La seul chose qu'on va te servir, c'est la mort... Red ! Tu n'aurai jamais du t'approcher à nouveau prêt d'Haruki, comme tu n'aurai jamais du la toucher à l'époque, mais au final... J'avoue être content de t'être tombé dessus, à présent, je vais régler mes comptes ! Prépare toi !"

Zen dégainât alors l'ange noir, son katana. Cela effraya quelques clients, mais étant dans les bas quartiers, le fait qu'une bagarre allait avoir lieu, la majorité s'en montra réjouit. Le jeune homme eut alors un petit rire et s'écria.

"J'aimerai rencontrer le propriétaire de ces lieux !! Étant donné que je risque d'abîmer son magnifique casino, j'aurai souhaité trouver un arrangement ! A moins que Tu ne daigne sortir dehors sans prendre la fuite... Red !"

Pippo était satisfait de sa première soirée, le Cloverfield était bien rempli à l'instar des verres qui se vidaient les uns après les autres et un très joli amas de clients ivres morts faisaient office de tapis à son bar. Le cliquetis des jetons aux différentes tables et le bruit des jetons dans les machines à sous battaient leur plein lorsqu'il remarqua l'entré de cet étrange homme à la mallette bien remplie et il était très curieux à son sujet. Qui donc pouvait bien se cacher derrière cette montagne de jeton, qui pouvait permettre de dépenser autant d'argent sans sourciller? Remarquant la scène entre cet individu et sa ravissante barmaid. Donetti se dirigea vers le bar se faire servir un remontant comme prétexte pour enquêter sur l'état de santé de sa protégée qui avait l'air étrange, enfin encore plus que d'habitude.

"Besoin d'une pause ma beauté? Partage donc un verre avec moi, c'est le patron te l'offre puisque tu lui offres tes charmes! Mais attends c'est moi le patron, quelle chance j'ai!"

Aucun regard assassin ne vint saluer cette blague de haut vol digne des plus grandes boutades de Framboisier des Musclés. Cela en disait long sur le malaise que la jeune fille ressentait, mais avant d'avoir pu interroger sa barmaid, Pippo fut interrompu par des éclats de voix venus du lobby à propos d'une destruction imminente de son établissement. Il vida donc son verre et s'en resservit un dans la foulée.

"Un petit verre pour la route, à la santé du colonel!"

Il devait parcourir au moins une quinzaine de mettre pour atteindre sa destination ce qui justifiait amplement un nouveau service. Après cette interlude alcoolique qui n'était pas sans rappeler l'ambiance d'un commissariat de police, Pippo se dirigea vers la voix mystérieuse. Qu'elle ne fut pas sa surprise en arrivant dans le lobby d'y trouver là un homme ayant dégainé son arme, menaçant le fameux type à la mallette. Pippo était agacé d'un tel comportement dans son petit Paradis et accueilla l'énervé avec ces paroles :

"Hé cowboy, ferais-tu l'honneur de te présenter au patron de ces lieux avant de te ruer sur sa clientelle? Non pas que ta cible soit un grand ami mais je ne te cache pas que j'aurais mal au coeur de voir mourir une personne qui investit autant d'argent dans mon petit commerce..."

Pippo ayant le sens du jeu dans le sang, il lui vint une idée pour rendre cette fin de soirée un peu plus excitante et repris :

"Allez mon grand, allons nous attabler avec ton vieil ami et réglons ça autour d'une ou deux bouteilles lors d'une partie de poker. Si tu l'emportes tu pourra t'amuser autant que tu veux avec ta victime, dans le cas contraire tu devras me promettre de te tenir tranquille tant que tu sera dans mon établissement. Qu'en dis tu? Il n'ya plus qu'à entendre les conditions de ce cher homme à la mallette."

Pippo tourna les talons et fit signe au samurai des bacs à sable de ranger son arme et de le suivre jusqu'à la dite table.

Le patron venait d'arriver face à Zen, lui proposant un deal, qui n'était pas du gout de l'Hebi, qui savait que cela ne jouerai en aucun cas en son avantage.

"Excusez moi, mais vous voyez, je n'ai jamais joué au poker, alors je ne risque pas d'aller bien loin, surtout qu'au vue de la somme que mon adversaire est prêt à dépenser, il y est surement plus habitué... Auquel cas, je serai vite perdant !"

Zen se mit à réfléchir, même si il avait envie de bondir sur Red quitte à tout détruire, il ne voulait pas saccager le casino d'un brave type qui propose en plus ses services dans l'endroit le moins populaire de la ville, ce qui avait le mérite d'être respectable.
Une idée lui vint alors en tête.

"Si je ne m'abuse aujourd'hui c'est l'ouverture de votre établissement non ? Pourquoi ne pas ouvrir les pari sur mon combat qui va m'opposer à ce type, ici ça fera un malheur, pas de doute la dessus... De plus, si je gagne soyez sur qu'en guise de remerciement son argent sera vôtre !"

Le jeune homme porta alors de nouveau son regard sur le Devil qui se montrait trop silencieux au gout de Zen.

"De plus sachez que c'est ma petite amie que vous avez en tant que serveuse, et que ce type lui a gravement manqué de respect... Un manque de respect envers le personnel ça mérite bien une sanction, non ?"

Un long silence de la part du "Devil" suivit l'interaction de Zen. A vrais dire, il se doutais qu'on allé encore chercher a le tuer, le train train habituel dont il se délectait. Un Katana dont la lame était brandi juste a cotés de sa jugulaire, il écoutât attentivement tous se qu'ils dirent, s'amusant de la colère et la haine qu'on ressentait a son égard. C'était si doux d'entendre leurs voies vibrer de haine pour lui. Comme on pouvait l'attendre de ce quartier si agréable, les clients n'attendaient qu'une chose, qu'ils se battent, pour le plaisir du combat et de l'humiliation d'autrui.
D'un calme froid et un sourire au lèvres, il tourna la tête vers celui qui c'était clamé patron de ce Bars-Casino. Il se leva et se retourna vers le hébi qui brandit l'ustensile vers lui. Face au deux protagoniste il s'adressa au patron qu'y était vraiment le genre de type qu'il apprécié.

"Excusez mon ami ici présent, il est quelque peu perturbé... Il a quelque problèmes de couple, et il me tien rigueur que j'ai donné du plaisir à sa femme, alors que lui ne lui en donnait plus, d'ailleurs elle à un très joli jeux de hanche. Et oui vous savez la cigarette de temps en temps sa pose des problèmes au lit. On vois d'ailleurs qu'il complexe, comme on dit grand sabre petite ..." Un sourire au lèvre et se voulant polie envers le patron

Il prit alors le temps de respirer ainsi que celle la réflexion.

"Je suis désolé, si je ravive de veilles blessures. Et messieurs le patron encore désolé... Mais je trouve votre idée de faire disputer nos veilles rancœurs au jeux remarquable !"

Il se remit sur sa chaise a la table de black jack et relança ses cartes au banquier.

"Allons donc je suis d'accord un petit jeux de pari. Le Black Jack et un jeu simple et composé principalement de chance, tu ne devrait pas avoir trop de mal à compté au delà de 21 Zen ? Mes condition... Si je gagne je resterez ici et tu partira, laissant ta femme tranquillement bosser, obéissante au désire de sont patron, et bien sur interdiction de démissionner pour elle sauf si le patron le désire. Si je perd je suis prêt a travaillé pour celui-si et a t'affronter selon tes règles. Ok ? Bien sur accepteriez vous de jouer avec nous messier le patron ? Vous pouvez aussi imposez vos conditions..."

Dans la tête d'Haruki, Zen devait sans doute être la dernière personne à qui elle s'attendait de voir au Cloverfield, elle avait réussi tant bien que mal à rester de marbre, mais en entendant les dernières paroles de Red, il ne lui fallut d'une seconde à peine pour sortir son five seven, le pointer sur le démon et tirer. La balle siffla dans l'air et frôla la joue du Devil, l'arme toujours pointée sur lui, la nécromancienne avança vers lui et plaqua con arme contre le front de Red.

"Retire immédiatement ce que tu as dis ! J'te jure, me donne pas l'occaz' de tirer, j'hésiterais pas une seule seconde !"

Elle fixa alors le Devil sans ciller et d'un regard montrant une haine sans fin, Ira, la colère, l'avait à cet instant complètement possédé et elle lutait de tout son mieux pour ne pas céder aussi à Invidia, l'envie, mais tuer son ennemi était si simple, un simple geste lui aurait suffit.

"Zen, si tu veux vraiment l'achever, fais-le tout de suite si non j'te jure, c'est moi qui vais l'descendre !"

Devant le chaos qui commençait à s'installer dans son casino, Pippo décida de prendre les choses en main :

"Nous allons régler ça au black jack mais nous allons changer les termes de victoires de chacun. Si Zen gagne, qu'il se sente libre d'aller taper sur la gueule de Red, si Red gagne, Zen sera banni de l'établissement et si je gagne les deux seront toujours les bienvenues mais je me réserve le droit de mettre une petite tape dans la gueule de Red pour impolitesse envers ma serveuse.
Cela convient à tout le monde?"

Zen émit un soupir, lui qui était venu se venger, allait se retrouver à jouer au Black Jack.

"Bien, je ne sais pas si vous vous rendez comptes monsieur, que je joue au black jack pour avoir le droit de défoncer un type qui a violé ma copine... Je ne sais pas comment je fais pour tenir, et pas bondir sur ce lâche."

Outre passant la provocation d'un type en déroute, contraint à violé les gens pour assouvir ses désirs sexuel, Zen snoba complétement le Devil, n'attendant plus qu'une chose, que cette partie de poker reprenne.

"Avant de commencer, Red à eu sa condition d'un certain point de vue en esquivant le combat, vous vous l'avez eu en imposant les votre, je n'en émettrai qu'une seule, si je venais à perdre je quitterai les lieux comme convenue, mais cela ne donnera en aucun cas le droit au devil de toucher Haruki ! Si il en venait à profiter de mon absence pour tenter quoi que ce soit... Content ou pas content, personne ne m'empêchera de rentrer et de lui faire bouffer son petit bout de peau qu'il a entre les jambes !"

L'ex-militaire, rangea alors l'ange noir dans son fourreau, attendant à présent une réaction des autres personnes concernés.

En voyant que la partie n'allait pas tarder à commencer, Haruki se dirigea vers l'une des autres serveuse, qui contrairement à la nécromancienne ne faisait pas que cela, avant de revenir à la table, s'adressant à son patron.

"Etant donné que je n'ai pas encore pris ma pause aujourd'hui, je décide de la prendre maintenant, je ne pense pas que ça pose le moindre problème, je doute qu'il vienne encore grand monde avant demain et Satsuki m'a dit qu'elle pourrait se charger du bar seule...Et puis, vu que Zen n'a jamais joué et que j'ai vu des types y jouer toute la journée, je pense que ça ne posera pas de problème si je le conseil un peu de temps en temps."

Elle prit alors une chaise et ôta son tablier qu'elle posa sur le dossier avant de poser sa tête contre l'épaule de celui qu'elle aimait, elle fit du mieux qu'elle put pour cacher sa haine envers Red ainsi que sa tristesse, la même qu'elle ressentait chaque fois qu'elle effleurait son bien aimé. Elle croisa d'ailleurs le regard de ce dernier à peine une seconde, mais ce fut suffisant pour activer la pupille de Flamme qui ne fut pas visible dans ses yeux, Zen put alors entendre la voix de la jeune Hebi directement dans son esprit.

*Zen, je viens de lancer une semi-illusion sur toi, la réalité ne changera pas, la seule différence sera que je pourrais te parler à travers ton esprit, de même que tu pourrais faire de même simplement en pensant ce que tu veux me dire vu que j'ai accès à tes pensées...Mais ne t'inquiète pas, je ne fouillerais pas ton esprit, loin de là mon intention ! Désolée de ne pas t'avoir dis que je travaillais ici, mais tu sais, les autres endroits refusaient toujours ma candidature, je n'ai pas besoin de t'en expliquer les diverses raisons qu'ils m'ont donnés...Et puis, c'est pas trop mal payé ici ! Enfin bref, ne demande pas d'autres cartes tant que je ne t'aurais rien dis, je pense pouvoir faire en sorte que tu ais ton combat. Car même si ça ne m'enchante pas vraiment, je sais combien tu y tiens, de même que je sais que tu ne laisseras pas tomber...Merci mon ange...Gagnons cette partie à présent. Je t'aime.*

Le propriétaire était plutôt satisfait d'avoir conservé l'intégrité de son établissement, au moins le temps de cette partie. Il lui fallait maintenant absolument gagner pour éviter un beau bordel.

"C'est bien la première fois que je suis contre un bordel" pensa t'il d'un air songeur.

Revenant au sujet principal, il désigna la table de jeu à laquelle les gentlemans allaient s'assoir :

"Hé bien messieurs, ravis qu'il soit possible de régler ça de manière civilisée. Puisque tout le monde est d'accord asseyons nous et profitons de cet instant de bonheur, communiquons avec notre esprit et ne faisons qu'un avec les cartes..."

Devant le peu de réaction de ses partenaires, Pippo stoppa son monologue enflammé et commença à penser à un moyen efficace de tricher, tel un Inzaghi des grands soirs plongeant dans la surface de réparation à la 95e minute. Il ordonna à une employée de leur apporter de bonnes bouteilles dans le but de détendre l'atmosphère. L'alcool allait peut être apporter une ambiance bonne enfant autour de cette table, qui sait, Pippo avait hâte de découvrir ça.

"Allons y messieurs! Croupières les cartes!"

Doucement la chaleur montait. Red avait à sa table un adversaire qui le sous-estimé, portés par la haine et la colère, comme enivrée par la colère il était perdu dans une fumée épaisse qui l'empêchait de voir celui qu'il avait en-face de lui. Une haine qui quand on ne la maitrise pas est comme un poison, qui causerait un jour ou l'autre sa perte.
Red pouvait ressentir dans son cœur, une chaleur si douce, une poussait adrénaline. Un sentiment qui lui rappelait qu'il aimer le sang, se battre, jusqu'à tué si il le faut. Même assassin, il avait l'addiction du combat, le plaisir partagé par beaucoup de combattant dans cette ville. Comme si chaque sentiment en révélait un autre, comme pour une drogue le sentiment de manque se fit horriblement ressentir. Il y avait longtemps qu'il n'avait pas sentit le déchirement d'une vie sous sa main.

L'assassin dégagea une puissante envie de tué qui occulta toute la salle, s'entremêlent avec l'envie de meurtre de Zen. L'ambiance prenne tout de suite un autre tournant, comme si le pari du poker allait être des vies, les clients qui observait la scène, commencer a ressentir, la peur entremêlée avec un sentiment pervers de voir la mort de près qui les obligé de rester pour observer.
Haruki frémi de se sentiment si pervers qu'y l'avait autre fois torturé, un sentiment qui emplissait ses cauchemars. La Nécromancienne eût comme écœurement comme un mauvais pré-sentiment, un dégout, une mélancolie. Comme si elle avait réalisé que quelque chose pouvait se passait mal, une chose horrible.

"Zen prie pour que sois le patron gagne ou moi... " Dit-il le fixant d'un regard le défiant toujours calme.

Ses pupilles avaient pris une teintes rouge sang, comme le démon qui était. Cela révélé que son envie de le détruire le déchirait. Mais tout fois il resta assis et attendit la tournure que prendrait cette partie. Le "banquier" attendait que le "patron" donne un signal, l'air hésitant.

"Sa se joueras en une manche... Je suis curieux de voir le résultat."